Jn'étais pas l'odeur, j'étais le sang
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karen
lol47
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Jn'étais pas l'odeur, j'étais le sang
Il y a au fil de mes draps une passion non ordinaire à décrire des non-évènements.
Brûler une étape :
Le dernier arbre géant.
Les seins coagulés électrisent la montagne. Alors, le lait tombe.
Dans la forêt primitive, j’admire l’arc-en-ciel, les gouttes, produit de l’extase.
Le diable m’emporte.
Au pluriel.
Sur la table des nuits de Berlin, Eva Braun chante à la mémoire des petits enfants du trépas.
Les ombres parasitaires.
Je suis blanc, à la vie comme à la mort. Un chevet. Un gravissement.
Les chagrins tournent devant ma porte.
Lorsqu’il n’y aura plus de silence, enfin la vie existera. A demi-bouche béante, nous pourrons nous parler et découvrir le rire.
Zénith des cadavres.
Ultra-violet. Vertige sur la descendance des fleuves.
Debussy est mon ami et sur sa musique il me permet de me réfléchir.
D’entrechoquer mes lèvres au moindre mouvement de ses doigts.
Il m’a permis de descendre le courant.
En amont,
Fût,
Mon coeur suspendu.
Je n’étais pas l’amour.
J’étais une terre sur laquelle pissait le gris.
Bréviaire pour un clou. La guerre.
Je n’étais pas l’odeur,
J’étais le sang.
Je n’étais pas un homme,
J’étais un jour.
On m’avait volé demain.
Aujourd’hui , je suis le fleuve qui court et renverse les murs.
Brûler une étape :
Le dernier arbre géant.
Les seins coagulés électrisent la montagne. Alors, le lait tombe.
Dans la forêt primitive, j’admire l’arc-en-ciel, les gouttes, produit de l’extase.
Le diable m’emporte.
Au pluriel.
Sur la table des nuits de Berlin, Eva Braun chante à la mémoire des petits enfants du trépas.
Les ombres parasitaires.
Je suis blanc, à la vie comme à la mort. Un chevet. Un gravissement.
Les chagrins tournent devant ma porte.
Lorsqu’il n’y aura plus de silence, enfin la vie existera. A demi-bouche béante, nous pourrons nous parler et découvrir le rire.
Zénith des cadavres.
Ultra-violet. Vertige sur la descendance des fleuves.
Debussy est mon ami et sur sa musique il me permet de me réfléchir.
D’entrechoquer mes lèvres au moindre mouvement de ses doigts.
Il m’a permis de descendre le courant.
En amont,
Fût,
Mon coeur suspendu.
Je n’étais pas l’amour.
J’étais une terre sur laquelle pissait le gris.
Bréviaire pour un clou. La guerre.
Je n’étais pas l’odeur,
J’étais le sang.
Je n’étais pas un homme,
J’étais un jour.
On m’avait volé demain.
Aujourd’hui , je suis le fleuve qui court et renverse les murs.
Re: Jn'étais pas l'odeur, j'étais le sang
Pas facile à dire pourquoi, mais j'aime beaucoup.
Je trouve les mots denses et percutants, sans détour pas de ronds de jambes...
J'aime le rythme, les couleurs et la douleur du texte...
Je trouve les mots denses et percutants, sans détour pas de ronds de jambes...
J'aime le rythme, les couleurs et la douleur du texte...
karen- Nombre de messages : 33
Age : 49
Localisation : lille
Date d'inscription : 13/12/2008
Re: Jn'étais pas l'odeur, j'étais le sang
Ce texte m'a moins emballé que tes autres poèmes. Il est moins "percutant", je trouve.
mais j'ai beaucoup aimé :
mais j'ai beaucoup aimé :
Je n’étais pas l’amour.
J’étais une terre sur laquelle pissait le gris.
Bréviaire pour un clou. La guerre.
Je n’étais pas l’odeur,
J’étais le sang.
Je n’étais pas un homme,
J’étais un jour.
On m’avait volé demain.
Aujourd’hui , je suis le fleuve qui court et renverse les murs.
Re: Jn'étais pas l'odeur, j'étais le sang
J'ai aussi beaucoup aimé la fin.
Mais je trouve que la sonorité de ton texte est moins belle que dans ceux que j'ai pu lire. Comme si t'avais préféré le sens au détriment du chant.
Disons que je le trouve juste un peu moins magnifique que les autres :-)
Mais je trouve que la sonorité de ton texte est moins belle que dans ceux que j'ai pu lire. Comme si t'avais préféré le sens au détriment du chant.
Disons que je le trouve juste un peu moins magnifique que les autres :-)
Re: Jn'étais pas l'odeur, j'étais le sang
Debussy est mon ami et sur sa musique il me permet de me réfléchir.
D’entrechoquer mes lèvres au moindre mouvement de ses doigts.
Hm ! Excellent !
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 46
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: Jn'étais pas l'odeur, j'étais le sang
Je retiens le même extrait que Tristan, qui tient debout tout seul : les mots, le rythme. Coup de poing.
Et puis ceci, les démons de l'auteur :
Le diable m’emporte.
Au pluriel.
Et puis ceci, les démons de l'auteur :
Le diable m’emporte.
Au pluriel.
Invité- Invité
Re: Jn'étais pas l'odeur, j'étais le sang
Ce texte me paraît plus inégal, comme si le flot des images était trop fort et que pour le contenir, tu les avais étalées de manière un peu trop ordonnée à mon goût. Il y a des passages intéressants mais moins de symbolisme qu'ailleurs dans tes textes, ce que je regrette un peu.
Mais tout ceci reste très agréable à lire, c'est un beau travail.
Mais tout ceci reste très agréable à lire, c'est un beau travail.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
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