Au son du camion poubelle
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Au son du camion poubelle
T’as rien à faire de tes journées, et tu t’emmerdes de sept heures le matin à vingt-deux heures le soir, tu t’emmerdes au rythme du tic tac de ta montre, tic tac cinquante quatre mille fois, tic tac artificiel, perpétuel, éternel. Tu te lèves au son du camion poubelle, à l’aube parce que sinon ça fait chômeur et dépressif, jusqu’à ta cafetière électrique en plastique blanc, jusqu’à ta douche de 20 secondes, tiédasse parce que c’est le proprio qui règle le thermostat. Faut se fringuer, sortir, sinon ça fait paumé ; tu vas lire le Monde en sautant les news internationales, parce que c’est loin, que t’en as rien à foutre, que si tu sais de combien la France s’est fait massacrer au dernier match de foot, tu sais tout. Tu vas au pmu d’à côté boire du marc de café vaguement mouillé, tu t’installes au bar, il est tôt ; le poivrot qui te dit “eh” d’un ton enthousiaste ne s’est sans doute pas encore couché.
Ah, la France est dans la merde, tu sais pas pourquoi mais tu lèves le nez de ton journal et tu balances au patron “putain on est mal barrés !” il te dit “oui” et vous vous comprenez. Puis vous ne dîtes plus rien, une gosse vient d’entrer. Tu lui payes un café avec l’argent de ta mère et t’essayes de lui taxer son numéro de téléphone ; elle t’envoie balader et tu regrettes tes quatre francs cinquante. Du coup il est onze heures passées, faut faire les courses sinon tu vas pas bouffer. Tu traînes un peu dans le rayon surgelés de la supérette du coin en fredonnant le tube grinçant qui sort des hauts parleurs invisibles. Tu sais pas cuisiner mais quand y’a marqué “repas équilibré” t’achètes, c’est dégueulasse mais il faut manger équilibré parce qu’il faut. Quand y’a marqué “promo” t’achètes aussi. Tu sais pas trop quoi, t’as gagné quatre-vingt-dix balles et t’en as perdu trois cents et t’es presque content.
Tu rentres chez toi et tu te fais à bouffer, le micro-onde te bousille l’ouïe et tu lui hurles dessus.
Puis là c’est la galère, ou autrement dit, l’aprèm ; une dizaine d’heures à tirer, et faut s’occuper, on t’a appris ça quand t’étais môme. Alors tu sors, tu prends pas l’ascenseur pour perdre du temps — mais qu’est-ce que tu vas bien pouvoir foutre de cette journée, que tu puisses raconter à ta mère, qu’elle te dise “c’est bien mon chéri” ? Après une demi-heure à contempler le plan du métro que tu connais par cœur depuis tes huit ans tu te décides. Direction Bastille, en métro parce que t’es pas chiant, mais marcher deux kilomètres…
Tu te retrouves à la Fnac et puis t’acheter des fringues, soigner cet exosquelette pour être humain invertébré sans lequel tu te répandrais — flaque visqueuse sur la chaussée sale.
Et puis ce matin les piles de ton réveil sont mortes et toi t’es né. Il était midi et toi t’as souris, au point où t’en étais, t’as souris sous la couette chaude, t’as fermé les yeux et tu t’es étiré. T’as allumé une clope qui traînait dans un vieux paquet et quand t’es allé acheter des piles pour le réveil y’avait du soleil qui te brûlait les yeux. T’es pas allé au même café que d’habitude, mais juste à côté, en terrasse. Une étudiante s’est pointée, et vous avez bavardé, elle t’a dit que c’était triste de voir tous ces chats écrasés sur les routes ; t’y avais pas pensé, mais oui c’est triste. Puis elle est partie et tu l’as laissé partir en notant dans un coin de ta tête le grain de beauté qui se promenait sur son épaule. Tu risquais pas de raconter cette journée à ta mère, elle aurait levé les yeux au ciel alors t’es allé manger au kebab en gardant les yeux sur le ciel, justement. Puis t’as descendu l’escalator qui montait, en courant comme quand t’avais dix ans ; t’es allé aux Buttes Chaumont et tu t’es allongé sur l’herbe. Quand tu t’es relevé le ciel était ardoise.
T’es rentré chez toi en chantant Brassens…
Et puis tu t’es couché parce que demain tu dois te lever tôt sinon ça fait chômeur et dépressif
Ah, la France est dans la merde, tu sais pas pourquoi mais tu lèves le nez de ton journal et tu balances au patron “putain on est mal barrés !” il te dit “oui” et vous vous comprenez. Puis vous ne dîtes plus rien, une gosse vient d’entrer. Tu lui payes un café avec l’argent de ta mère et t’essayes de lui taxer son numéro de téléphone ; elle t’envoie balader et tu regrettes tes quatre francs cinquante. Du coup il est onze heures passées, faut faire les courses sinon tu vas pas bouffer. Tu traînes un peu dans le rayon surgelés de la supérette du coin en fredonnant le tube grinçant qui sort des hauts parleurs invisibles. Tu sais pas cuisiner mais quand y’a marqué “repas équilibré” t’achètes, c’est dégueulasse mais il faut manger équilibré parce qu’il faut. Quand y’a marqué “promo” t’achètes aussi. Tu sais pas trop quoi, t’as gagné quatre-vingt-dix balles et t’en as perdu trois cents et t’es presque content.
Tu rentres chez toi et tu te fais à bouffer, le micro-onde te bousille l’ouïe et tu lui hurles dessus.
Puis là c’est la galère, ou autrement dit, l’aprèm ; une dizaine d’heures à tirer, et faut s’occuper, on t’a appris ça quand t’étais môme. Alors tu sors, tu prends pas l’ascenseur pour perdre du temps — mais qu’est-ce que tu vas bien pouvoir foutre de cette journée, que tu puisses raconter à ta mère, qu’elle te dise “c’est bien mon chéri” ? Après une demi-heure à contempler le plan du métro que tu connais par cœur depuis tes huit ans tu te décides. Direction Bastille, en métro parce que t’es pas chiant, mais marcher deux kilomètres…
Tu te retrouves à la Fnac et puis t’acheter des fringues, soigner cet exosquelette pour être humain invertébré sans lequel tu te répandrais — flaque visqueuse sur la chaussée sale.
Et puis ce matin les piles de ton réveil sont mortes et toi t’es né. Il était midi et toi t’as souris, au point où t’en étais, t’as souris sous la couette chaude, t’as fermé les yeux et tu t’es étiré. T’as allumé une clope qui traînait dans un vieux paquet et quand t’es allé acheter des piles pour le réveil y’avait du soleil qui te brûlait les yeux. T’es pas allé au même café que d’habitude, mais juste à côté, en terrasse. Une étudiante s’est pointée, et vous avez bavardé, elle t’a dit que c’était triste de voir tous ces chats écrasés sur les routes ; t’y avais pas pensé, mais oui c’est triste. Puis elle est partie et tu l’as laissé partir en notant dans un coin de ta tête le grain de beauté qui se promenait sur son épaule. Tu risquais pas de raconter cette journée à ta mère, elle aurait levé les yeux au ciel alors t’es allé manger au kebab en gardant les yeux sur le ciel, justement. Puis t’as descendu l’escalator qui montait, en courant comme quand t’avais dix ans ; t’es allé aux Buttes Chaumont et tu t’es allongé sur l’herbe. Quand tu t’es relevé le ciel était ardoise.
T’es rentré chez toi en chantant Brassens…
Et puis tu t’es couché parce que demain tu dois te lever tôt sinon ça fait chômeur et dépressif
Re: Au son du camion poubelle
Très bien vu je trouve, grinçant et tendre, amer avec un peu de douceur. La rupture de la journée glandouile est bienvenue... J'apprécie beaucoup votre maîtrise de l'écriture.
Uneremarque : "t'as souri", sans "s" à la fin.
Uneremarque : "t'as souri", sans "s" à la fin.
Invité- Invité
Re: Au son du camion poubelle
J'aime voir des piafs qui prennent leur envol, punaise, ça me fait quelque chose ...
Invité- Invité
Re: Au son du camion poubelle
Splendide, j'allais écrire un texte dans le même genre mais tu t'y est prise avant et surement mieux que je l'aurais fait.
juste un truc:
juste un truc:
Je sais pas si il veut s'acheter des fringues à la Fnac mais si c'est le cas il est mal barré.Tu te retrouves à la Fnac et puis t’acheter des fringues
choobe- Nombre de messages : 33
Age : 39
Date d'inscription : 19/04/2008
Re: Au son du camion poubelle
celui-ci :
Et puis ce matin les piles de ton réveil sont mortes et toi t’es né. Il était midi et toi t’as souris, au point où t’en étais, t’as souris sous la couette chaude, t’as fermé les yeux et tu t’es étiré. T’as allumé une clope qui traînait dans un vieux paquet et quand t’es allé acheter des piles pour le réveil y’avait du soleil qui te brûlait les yeux. T’es pas allé au même café que d’habitude, mais juste à côté, en terrasse. Une étudiante s’est pointée, et vous avez bavardé, elle t’a dit que c’était triste de voir tous ces chats écrasés sur les routes ; t’y avais pas pensé, mais oui c’est triste. Puis elle est partie et tu l’as laissé partir en notant dans un coin de ta tête le grain de beauté qui se promenait sur son épaule. Tu risquais pas de raconter cette journée à ta mère, elle aurait levé les yeux au ciel alors t’es allé manger au kebab en gardant les yeux sur le ciel, justement. Puis t’as descendu l’escalator qui montait, en courant comme quand t’avais dix ans ; t’es allé aux Buttes Chaumont et tu t’es allongé sur l’herbe. Quand tu t’es relevé le ciel était ardoise.
Re: Au son du camion poubelle
Pas mal. Ca fait un peu premier jet mais l'avantage c'est que ça conserve un coté brut, naturel.
La liste des obligations débiles au début est un peu longue/lassante et parfois un peu facile (donc enervante) et il me semble que tu pourrai gagner en fluidité. Juste avant le debut de l'apres midi j'étais un peu paumé dans la temporalité, a me demander, justement, quelle heure il est.
Bon l'idée générale est pas révolutionnaire mais sympa, ca mériterait d'être un peu mieux ecrit/organisé.
La liste des obligations débiles au début est un peu longue/lassante et parfois un peu facile (donc enervante) et il me semble que tu pourrai gagner en fluidité. Juste avant le debut de l'apres midi j'étais un peu paumé dans la temporalité, a me demander, justement, quelle heure il est.
Bon l'idée générale est pas révolutionnaire mais sympa, ca mériterait d'être un peu mieux ecrit/organisé.
Re: Au son du camion poubelle
Beaucoup d'idées intéressantes dans ce texte et le décalage entre le quotidien et cette journée sans réveil me semble pertinent.
Je suis un peu plus réservée sur l'usage du "tu", il instaure une distance qui prête à la caricature et lasse un peu au fil de la lecture.
Il y aurait sans doute un travail à faire sur ce texte pour que le personnage soit davantage "vécu" qu'analysé, pour que son univers soit mis à mal d'une façon peut-être un peu moins évidente.
Mais encore une fois, il y a plein de choses dans ce texte, et une belle matière à exploiter.
Je suis un peu plus réservée sur l'usage du "tu", il instaure une distance qui prête à la caricature et lasse un peu au fil de la lecture.
Il y aurait sans doute un travail à faire sur ce texte pour que le personnage soit davantage "vécu" qu'analysé, pour que son univers soit mis à mal d'une façon peut-être un peu moins évidente.
Mais encore une fois, il y a plein de choses dans ce texte, et une belle matière à exploiter.
Re: Au son du camion poubelle
Choobe, "puis" ça veut dire "après", "ensuite" (même moi j'essaie pas de m'habiller à la Fnac :p). Ça me semblait évident mais peut-être que c'est pas clair. Je vais essayer d'arranger ça. Et merci d'avoir aimé.
Socque, Coline, Tristan, ça fait plaisir des commentaires comme ça :-)
Et Krystelle, merci aussi, je note tes mots dans la catégorie "à réfléchir un peu sérieusement".^^
Socque, Coline, Tristan, ça fait plaisir des commentaires comme ça :-)
Et Krystelle, merci aussi, je note tes mots dans la catégorie "à réfléchir un peu sérieusement".^^
Re: Au son du camion poubelle
Je ne suis pas d'accord avec Krystelle, je trouve l'emploi du "tu" vraiment indispensable, comme le texte n'est pas très long ça ne finis pas par être lassant. Le "tu" montre bien que nous sommes tous un peu concerné par cet état des choses. J'adore ton écriture, c'est vraiment génial!
Lilamor- Nombre de messages : 16
Age : 33
Localisation : Brest
Date d'inscription : 15/12/2008
Re: Au son du camion poubelle
Y a plein de petits trucs qui clochent, mais dans l'ensemble c'est agréable et bien balancé.
Et sinon : pas d'alinéa au paragraphe un, vu que c'est l'attaque - Bon Dieu Éva :-)
Et sinon : pas d'alinéa au paragraphe un, vu que c'est l'attaque - Bon Dieu Éva :-)
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 59
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Au son du camion poubelle
Je m'excuse platement Yali. Je me terre de honte (et je note pour la prochaine fois) ^^Yali a écrit:Y a plein de petits trucs qui clochent, mais dans l'ensemble c'est agréable et bien balancé.
Et sinon : pas d'alinéa au paragraphe un, vu que c'est l'attaque - Bon Dieu Éva :-)
(plein de petits trucs qui clochent... j'relirai dans trois mois, donc, avec un peu de chance ils seront passés en gras d'ici là ;-) )
Pis, accessoirement, merci Yali ; et Lilamor aussi :-)
(ouah, excellent, l'allitération/assonance avec vos deux pseudos ^^)
Re: Au son du camion poubelle
Je me demande pourquoi tu parles en francs ? Non pas que ce soit "mal", mais ça me surprend.... J'aime bien ton texte, j'ai l'impression que tu expérimentes ce genre d'écriture, j'ai le sentiment que tu as avec ceci franchi une étape. Et puis la maturité qui se dégage de ces lignes est remarquable (aucune condescendance de ma part, je précise).
Invité- Invité
Re: Au son du camion poubelle
Je le trouve très fort, ce texte, Eva.
L'idée est excellente, très bien amenée et menée. L'emploi du "tu" ne me gêne pas, il apporte une sorte de distanciation bienvenue dans ce contexte. Je suis épatée par la belle tenue de l'écriture. Bravo.
L'idée est excellente, très bien amenée et menée. L'emploi du "tu" ne me gêne pas, il apporte une sorte de distanciation bienvenue dans ce contexte. Je suis épatée par la belle tenue de l'écriture. Bravo.
Kilis- Nombre de messages : 6085
Age : 78
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Au son du camion poubelle
Il n'y a pas de raison au fait que je parle en francs, si ce n'est que quand j'ai le choix je préfère les francs. Autant j'aime ce mot, autant le mot "euro" m'écorche.
(j'ai même pas le temps de poster que j'ai encore des compliments oO)
Merci Pili, contente que tu aies (ais ?) aimé. (et très fière de t'avoir "épatée", mais bon j'vais arrêter de frimer parce que, einh...)
Merci :-) (précision inutile, mais c'est gentil d'avoir pris la précaution de penser qu'elle aurait pu l'être :-) re-merci pour la peine^^)J'aime bien ton texte, j'ai l'impression que tu expérimentes ce genre d'écriture, j'ai le sentiment que tu as avec ceci franchi une étape. Et puis la maturité qui se dégage de ces lignes est remarquable (aucune condescendance de ma part, je précise).
(j'ai même pas le temps de poster que j'ai encore des compliments oO)
Merci Pili, contente que tu aies (ais ?) aimé. (et très fière de t'avoir "épatée", mais bon j'vais arrêter de frimer parce que, einh...)
Re: Au son du camion poubelle
je sais pas si c'est VE, je sais pas, mais nom d'un p'tit boud'chou, qu'est-ce que tu as progressé !
à mon avis ton meilleur texte ici
pour ma part je n'ai pas grand commentaire à y faire, ça me plait comme c'est
sauf que oui, les francs, ça pourrait faire penser que c'est écrit depuis longtemps, mais bon, vu que c'était en 2000 qu'on a basculé, je ne pense pas que tu avais cette maturité :-)))
un gros bravo, Eva
à mon avis ton meilleur texte ici
pour ma part je n'ai pas grand commentaire à y faire, ça me plait comme c'est
sauf que oui, les francs, ça pourrait faire penser que c'est écrit depuis longtemps, mais bon, vu que c'était en 2000 qu'on a basculé, je ne pense pas que tu avais cette maturité :-)))
un gros bravo, Eva
Re: Au son du camion poubelle
ben oui ! y a pas de fumée sans feu comme on dit ;-)Evanescent a écrit:(j'ai même pas le temps de poster que j'ai encore des compliments
Re: Au son du camion poubelle
C'est vous (et vos plumes) :pje sais pas si c'est VE, je sais pas, mais nom d'un p'tit boud'chou, qu'est-ce que tu as progressé !
Merchi Mentor ! (et non en effet à 9 ans j'aurais eu un peu de mal ^^)
Re: Au son du camion poubelle
Eva, tu m'autoriserais à le mettre sur mon blog ? J'ai pas envie qu'il n'y ait que du moi, alors j'invite ( Pili, Arielle et j'ai l'intention de continuer ) J'aime bien partager, et ça me fait un plaisir fou d'être un trait d'union entre deux bonheurs : pour les uns, une occasion de plus d'être lus, pour les autres le plaisir de découvrir un beau texte... Faire rencontrer des gens qui me plaisent...Au XVIIè, j'aurais été marieuse ! Aujourd'hui, je ne propose plus guère qu'une aventure...
Invité- Invité
Re: Au son du camion poubelle
coline Dé a écrit:Au XVIIè, j'aurais été marieuse ! Aujourd'hui, je ne propose plus guère qu'une aventure...
:-)))
c'est mignon
Re: Au son du camion poubelle
Vous en voulez à ma modestie légendaire, braves gens !coline Dé a écrit:Eva, tu m'autoriserais à le mettre sur mon blog ? J'ai pas envie qu'il n'y ait que du moi, alors j'invite ( Pili, Arielle et j'ai l'intention de continuer ) J'aime bien partager, et ça me fait un plaisir fou d'être un trait d'union entre deux bonheurs : pour les uns, une occasion de plus d'être lus, pour les autres le plaisir de découvrir un beau texte... Faire rencontrer des gens qui me plaisent...Au XVIIè, j'aurais été marieuse ! Aujourd'hui, je ne propose plus guère qu'une aventure...
(non mais est-ce que j'en pose des questions pareilles, moi ?? Tu connais beaucoup de gosses qui refusent une glace de chez Berthillon ?...)
Re: Au son du camion poubelle
Une glace de chez Berthillon, mmm ! ça fait un sacré bout que j'en ai pas mangé !! Dommage que les voyages soient devenus exclusivement virtuels, c'est pas pratique pour manger une glace avec toi !
Invité- Invité
Re: Au son du camion poubelle
T'es invitée d'office chez moi (à partir de l'instant précis où j'aurai un chez moi^^) avec glace de chez Berthillon offerte ;-)
(9m² cinq étoiles, ça existe ? :p)
(9m² cinq étoiles, ça existe ? :p)
Re: Au son du camion poubelle
Voilà! il manque juste ton nom, et peut-être une illustration. Si le pervers Noel m'apporte un appareil photo numérique , j'ai pile poil ce qu'il faut . Alors, je mets quoi comme signature ?
Invité- Invité
Re: Au son du camion poubelle
Moi c'est Liliane. Et Rouillon, comme brouillon avec un "b" en moins ^^coline Dé a écrit:Voilà! il manque juste ton nom, et peut-être une illustration. Si le pervers Noel m'apporte un appareil photo numérique , j'ai pile poil ce qu'il faut . Alors, je mets quoi comme signature ?
Re: Au son du camion poubelle
Ah là, ça sent l'expérimentation, l'essai d'une mue du style (j'ai tendance à faire un peu pareil ces temps-ci...) en quelque chose de... différent?
Désolé, j'accroche pas complètement. En fait c'est un peu le début: tu fais ci, tu fais ça, tu vas là etc... assez répétitif, j'ai un peu de mal. En même temps, par rapport à ce que raconte le texte, c'est assorti: l'histoire d'un mec qu'en a plein les godasses de sa routine fadasse.
Par contre j'ai beaucoup aimé la fin, avec ce changement, le personnage qui s'aperçoit que la vie a des couleurs (et des grains de beauté), et la chute qui reprend les mots du début. Top. Donc finalement je suis passé en immersion totale vers les 2/3 du texte. Et j'en suis pas ressorti. :-)))
Désolé, j'accroche pas complètement. En fait c'est un peu le début: tu fais ci, tu fais ça, tu vas là etc... assez répétitif, j'ai un peu de mal. En même temps, par rapport à ce que raconte le texte, c'est assorti: l'histoire d'un mec qu'en a plein les godasses de sa routine fadasse.
Par contre j'ai beaucoup aimé la fin, avec ce changement, le personnage qui s'aperçoit que la vie a des couleurs (et des grains de beauté), et la chute qui reprend les mots du début. Top. Donc finalement je suis passé en immersion totale vers les 2/3 du texte. Et j'en suis pas ressorti. :-)))
Chako Noir- Nombre de messages : 5442
Age : 33
Localisation : Neverland
Date d'inscription : 08/04/2008
Re: Au son du camion poubelle
T'es allée voir ? http://la-cle-a-mots-lettres.over-blog.com/, ou tu fais blog coline dé sur google ( punaise, vous avez vu le logo pour les fêtes ? Il est à gerber, et je crois bien que c'est ce qu'il est en train de faire !!!)
Bon, moi j'ai hésité sur la couleur, en blanc c'était pas mal ... T'aurais préféré quoi ?
Bon, moi j'ai hésité sur la couleur, en blanc c'était pas mal ... T'aurais préféré quoi ?
Invité- Invité
Re: Au son du camion poubelle
Quand même.... qu'est-ce qui a bien pu transformer la gosse du bar en étudiante?
je parle de celle du texte, bien évidemment!
Et puis, je trouve la construction bien menée et l'écriture agréable.
je parle de celle du texte, bien évidemment!
Et puis, je trouve la construction bien menée et l'écriture agréable.
Roz-gingembre- Nombre de messages : 1044
Age : 61
Date d'inscription : 14/11/2008
Re: Au son du camion poubelle
j'ai bien aimé l'intrigue, la structure et le titre me surprennnent un peu, j'aurais bien aimé en savoir plus sur la psychologie du personnage, qui subit, voit le jour et subit à nouveau..
si c'était l'effet recherché, gagné sinon la suite...stp, et sa mère, très oedipien tout ça..^^
si c'était l'effet recherché, gagné sinon la suite...stp, et sa mère, très oedipien tout ça..^^
Re: Au son du camion poubelle
pas celle de bastille :-)coline Dé a écrit:Il y a souvent des magasins, autour des Fnac, me semble...
grieg- Nombre de messages : 6156
Localisation : plus très loin
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Au son du camion poubelle
samedi soir dernier, entre deux verres, je disais à mes camarades véliens qu'au début, j'avais été un peu retiscent avec toi et tes textes ; mais que j'avais changé d'avis, aussi bien pour tes interventions, que pour l'évolution de ton écriture...
Et là, quand je lis ça, je suis tout sourire...
Pour le texte, d'abord, parce que peu importe l'auteur, un texte comme ça, ce n'est que du plaisir.
Pour ce que tu es, ensuite, parce que, bientôt, si tu continues sur ta lancée, il nous faudra tous te demander des conseils d'écriture.
Et là, quand je lis ça, je suis tout sourire...
Pour le texte, d'abord, parce que peu importe l'auteur, un texte comme ça, ce n'est que du plaisir.
Pour ce que tu es, ensuite, parce que, bientôt, si tu continues sur ta lancée, il nous faudra tous te demander des conseils d'écriture.
grieg- Nombre de messages : 6156
Localisation : plus très loin
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Au son du camion poubelle
je disais aussi que tu me faisais penser à la ptite lyrette. Et ça c'est un compliment.
grieg- Nombre de messages : 6156
Localisation : plus très loin
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Au son du camion poubelle
En effet, un grand compliment :-) merci.
Je ne pense pas en arriver là ;-) mais je compte bien continuer sur ma lancée pour autant. (au passage, on peut employer "pour autant" dans une phrase affirmative ? J'ai jamais su.)Pour ce que tu es, ensuite, parce que, bientôt, si tu continues sur ta lancée, il nous faudra tous te demander des conseils d'écriture.
Précision précieuse. Ça me fait plaisir :-)samedi soir dernier, entre deux verres, je disais à mes camarades véliens qu'au début, j'avais été un peu retiscent avec toi et tes textes ; mais que j'avais changé d'avis, aussi bien pour tes interventions, que pour l'évolution de ton écriture...
Re: Au son du camion poubelle
Je trouve aussi que c'est très réussi et tout à fait dans la bonne voie.
Dans le détail : En euros, oui, parce que le texte est tout à fait "actuel" :-)
Dans le détail, quelques petites choses à mon sens à retravailler concernant quelques expressions, bouts de phrase.
Je me disais que tu tiens un personnage et un bon bout d'univers. Potentiellement tu peux faire naître plein d'histoires avec ça !
Bonne continuation !
Dans le détail : En euros, oui, parce que le texte est tout à fait "actuel" :-)
Dans le détail, quelques petites choses à mon sens à retravailler concernant quelques expressions, bouts de phrase.
Je me disais que tu tiens un personnage et un bon bout d'univers. Potentiellement tu peux faire naître plein d'histoires avec ça !
Bonne continuation !
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
Age : 52
Localisation : loupbleu@vosecrits.com
Date d'inscription : 12/12/2005
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