L'essai, l'étoile et l'éphèbe

[Ole Touroque]

L'EPHEBE

Je t'ai demandé, guidé ta main sur mes poils,
et toi, l'indécise, m'a ri au nez
en coulant rouge sur mes larmes de chair.

Est-ce donc une réplique
à la tentative ingrate dont je rêvais venir?

L'ESSAI

La lutte est dure mon bel amour
Tu ne seras jamais
Qu'un reflet de nausée
Rien de plus qu'un contour

L'EPHEBE

Voilà pourtant maintes fois que je te réveille
Pour danser autour de moi.
Serais-tu sans coeur?
Froide épitaphe?

L'ESSAI

Tes pères m'ont dérangé trop souvent,
A eux seuls, mirent à mal ma jeunesse.
Il ne reste que peu de temps
Au jour pour dorer mes fesses.

L'EPHEBE

Regarde comme je suis:
Beau mais sans futur.

Je pensais vivre au-delà
Des traits fins bavés sur les toiles.

L'ETOILE

Laissez-moi en dehors de tout ça.

L'ESSAI

Pourquoi m'appelles-tu?

L'EPHEBE

…

[célibne]

bonjour, je trouve votre rédaction belle, oui c'est un bon début, cependant au premier vers de votre ephèbe, vous avez écrit "guidé" au lieu de "guidais". au moins que vouv vouliez dire "je tai demandé, je t'ai guidé'


]

[mentor]

bonjour, je trouve votre rédaction belle, oui c'est un bon début, cependant au premier vers de votre ephèbe, vous avez écrit "guidé" au lieu de "guidais". au moins que vouv vouliez dire "je tai demandé, je t'ai guidé'

vaudrait peut-être mieux d'éviter de corriger, surtout quand c'est pas utile
mais ça part d'un bon sentiment
mouarf

je vais craquer
m'en vais passer en mode modo, ça me calmera

[Ole Touroque]

Je ne sais pas pourquoi, mais je suis d'accord avec toi Mentor...

[Invité]

comme l'impression qu'on va être trois à craquer ;-)

[Invité]

Sérieusement, j'aime bien ton idée Ole, il y a de l'humour, c'est fin, délicat, et ça s'enchaîne parfaitement cet échange entre des protagonistes inattendus.

Bémol sur le choix du verbe ici, l'allitération ne m'emballe pas :
Est-ce donc une réplique
à la tentative ingrate dont je rêvais venir?

Un plus, un gros plus :
Tu ne seras jamais
Qu'un reflet de nausée

et un autre :
Voilà pourtant maintes fois que je te réveille
Pour danser autour de moi.

Celui-ci aussi :
Il ne reste que peu de temps
Au jour pour dorer mes fesses

Allez j'arrête. Coup de coeur, tu l'auras compris.

[Yali]

Longtemps que je n'avais pas lu de poésie, je suis séduit par l'idée de celle-ci et par pas mal de tournures.

En revanche Ole : L'ÉPHÈBE, L'ÉTOILE, c'est tellement plus élégant avec accent que sans.

[mentor]

L'EPHEBE :
Je pensais vivre au-delà
Des traits fins bavés sur les toiles.
L'ETOILE :
Laissez-moi en dehors de tout ça.

là j'ai souri

mais sinon, ta rédaction ne m'inspire pas plus que ça
ha oui : tous mes encouragements et mes félicitations pour tes efforts
:-))))

[Evanescent]

J'aime beaucoup, surtout le début :

L'EPHEBE

Je t'ai demandé, guidé ta main sur mes poils,
et toi, l'indécise, m'a ri au nez
en coulant rouge sur mes larmes de chair.

Est-ce donc une réplique
à la tentative ingrate dont je rêvais venir?

L'ESSAI

La lutte est dure mon bel amour
Tu ne seras jamais
Qu'un reflet de nausée
Rien de plus qu'un contour

Et ça :

Je pensais vivre au-delà
Des traits fins bavés sur les toiles.

Le reste me parraît un peu plus faible.

Mais attention tu as écrit "m'a ris" sans "s", "chaire" sans "e", "contours" sans "s".........

Ok, je sors, 'xcusez moi....
J'peux craquer avec vous ?

[Sahkti]

M'embête avec Ole, c'est que la plupart du temps, j'aime bien et puis je le dis et ensuite? Faut être un peu constructif dans ses émotions :-)
Ce qui m'a plu ici, c'est la distance, cette narration faussement extérieure qui permet de poser les mots et de les doser. Pas d'effets inutiles, le texte parle de lui-même.

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