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Les animals

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Evanescent
choobe
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Message  choobe Mar 23 Déc 2008 - 19:32

Un dernier texte avant que les fêtes et les lendemains de fêtes ne me
bousillent l'envie d'écrire.



Les grandes vacances d'été, quoi de mieux pour l'épanouissement d'un enfant de dix ans? Une année à rêvasser, accoudé à son pupitre, aux bonheurs de cette saison. Puis le dernier jour scolaire arrive et l'enthousiasme est si fort qu'il fait mal au ventre.
Mes grandes vacances je les passais tous les ans à la maison de campagne de mes grands-parents. Ils étaient liés d'amitié avec un couple de paysans qui possédaient une grande maison surplombant une colline. Pour y accéder il y avait deux entrées, une au nord et une au sud.
Celle du sud donnait sur deux pièces séparées du reste de la bâtisse.
Une petite cuisine et une grande chambre à coucher aménagée avec trois lits superposés quatre lits doubles et une demi-douzaine de lits de camps pour les nuits de grande affluence.
C'était la maison de campagne de mes grands-parents.
En bas de la colline il y avait la grange, l'étable, la scierie et des piles et des piles de planches qui finissaient de sècher dehors.
Mon frère, mes soeurs, mes cousins, mes cousines, tous les enfants étaient abondonné ici par les parents qui venaient que les week-ends.
Avec les petits-enfants des paysans on pouvait dépasser la quinzaine de morveux. Aujourd'hui je me demande comment mes grands-parents ont faient pour nous géré.
Avec un de mes cousins, nous formions un duo inséparable.
Et c'est seul ou avec lui que je m'immisçais dans les affaires de la faune rurale.


Les hannetons

Après le souper, juste avant la tombée de la nuit, notre famille allait chez les propriétaires ou vice-versa, ils se réunissaient pour jouer aux cartes en buvant du vin et de la gnôle.
A peu près à la même période de la journée, toute la marmaille se rassemblait elle aussi pour s'adonner à une activité plus attrayante à leurs yeux et beaucoup moins statique que la couinche. Au couché du soleil, des essaims d'hannetons s'appropriaient un vieux merisier
ainsi qu'une partie du pré en face de chez nous. Leur bourdonnements venaient se confondre avec celui de la clôture électrifiée pour égayer les coeurs des moins de douze ans. Dès que les plus ponctuels se faisaient entendre, nous nous précipitions sous la véranda, une caverne d'Ali baba pour pré-ados où était entassé des jouets et accessoires hétéroclites.
Les premiers servi s'emparaient des raquettes de plage en contreplaqué, le tip-top pour l'usage auquel elles étaient destinées. Les derniers, souvent les plus jeunes, se rabattaient sur les raquettes de tennis standards et sur les battes de baseball. Ensuite c'était la débandade
chacun pour soi, à celui qui smatche le plus d'hannetons. Une quinzaine de marmots en ébullition derrière les virevoltes frénétiques des poursuivis. Quand un de nous frappait juste, il criait le nombre de ses victimes, toujours exponentiel. Le "chtoc" d'un hanneton contre une raquette est très particulier, il se reconnait parmi des milliers. Quand un de ces "chtoc" t'annonçait le décès d'un coléoptère, tu t'arrêtais de courir deux secondes pour observer la magnifique envolée de ton lift puis tu en prenais un autre en chasse. La période des hannetons débutait mi-juillet et devrait continuer jusqu'en août mais chez nous elle ne durait qu'une semaine.


les chauves-souris

Quand il se faisait trop noir pour bien distinguer les hannetons, mon cousin et moi descendions vers la scierie où des chauves-souris s'agitaient sur la toile mouchetée des cieux estivaux.
Les chauves-souris volent beaucoup trop haut pour leur mettre un coup de raquette, mais nous avions mit au point une tactique pour contourner ce problème là. En lançant une pierre le plus haut possible. Les bestioles s'en intéressent, la prenant pour une proie potentielle et la suivent dans sa chute un petit moment. En perdant de l'altitude, elles se mettaient alors à porté de nos rafales de caillasse.
A chaque fois on criait " J'l'ai presqu'eu!" mais on a jamais fait mouche.


les criquets

Un de nos oncles nous avait appris à faire sortir les criquets de leurs trous. D'abord il fallait repérer le terrier grâce au chant de l'insecte, sur la pointe des pieds car si il soupçonnait ta présence, il coupait court à toute mélodie. Une fois que le trou est isolé des touffes d'herbes, il fallait y introduire un bout de pailles ou autre, puis chatouiller le criquet.
Ces imbéciles là sont enterrés la tête la première, ils ne voient pas qu'ils se font tripoter par une paille, mais pensent plutôt qu'une amoureuse, le trouvant harmonieux, était venu jusqu'à lui pour s'accoupler.
Le criquet sort alors de son terrier à reculon pour honorer la demoiselle,
se retourne et se retrouve en face du visage d'un enfant moqueur.
Avec mon cousin ça nous a amusé un moment. Mais on a très vite troqué le bout de paille contre des pétards pour expédier les criquets tout droit jusqu'en Chine.


les poules

La grange était un bon endroit pour s'amuser. Après les moissons, les bottes de pailles étaient empilées à l'intérieur et on pouvait sauter de pile en pile, de botte en botte. Mais il fallait faire attention aux trous dans le plancher, on pouvait tomber et atterrir dans le râtelier des vaches.
La grange était bati à flanc de colline et à un endroit on accédait directement au toit. Le QG des volailles était en bas, vers l'étable, mais elles étaient toujours toutes en vadrouilles un peu partout. Avec mon cousin nous organisions des battues pour rabattre les poules jusque sur le toit de la grange. Une fois prise au piège sur le toit, elles essayent toutes de faire demi tour. Mais nous, fouettant l'air avec nos bâtons et en criant: "Sautez! Sautez!" on ne les laissait pas s'échapper. On se raproche petit à petit, les poules caquettent de plus en plus fort, ça les embêtent de devoir sauter. Et puis elles s'élancent, une à une ou deux par deux dans une nuée de plumes. Ravis, nous les contemplions alors, prodiguant des efforts sur-gallinacéen jusqu'au sol où elles atterrissaient plus ou moins bien. L'atterrissage était noté sur vingt par les juges suprêmes que nous avions élu: moi-même et mon cousin. Une fois, alors que nous nous amusions à ce petit jeu là, toutes les poules avaient sauté sauf une, qui résistait fermement. C'était pas la première fois que nous avions à faire à une tête de mule, mais celle là allait jusqu'à nous foncer dessus pour nous faire reculer. Nous étions persuadés de notre suprématie sur le règne animal et nous n'allions pas céder devant une vulgaire poule. Nous avons livré bataille un bon quart d'heure. La poule dans un moment de panique a fini par faire le grand saut, mais la pauvre avait une aile atrophiée,elle a bien essayé de faire l'hélicoptère avec l'autre, mais ça n'a pas bien ralenti sa chute.
Nous nous sommes précipité en bas, où un tableau épouvantable nous attendait. La poule caquetait faiblement en tentant de se mettre debout, mais ses pattes étaient probablement cassées alors elle retombait en roulé-boulé. J'ai eu un pincement au coeur et je me suis haï une fraction de seconde. Mon cousin, plus pragmatique, avait déjà pensé aux conséquences et à la raclée que le paysan allait nous mettre si il voyait ça. Car dès qu'il y avait quelque chose d'anormal c'était toujours nous les coupables. Il fallait faire disparaitre les preuves et le corps. Nous avons apporté la poule au fin fond d'un bois où personne ne pourrait la trouvé. Et puis on s'est décidé à l'achever pour abréger ses souffrances, mais ni l'un ni l'autre s'est porté volontaire. Après de bonnes délibérations nous avons conclu de le faire ensemble. A deux, nous avons soulevé une grosse pierre au dessus de la tête de la poule et nous l'avons jeté en même temps.


Les fougères

Je confirme que les fougères ne sont pas des animaux. Mais avec l'imagination de petits garçons de dix ans, une clairière de fougères peut facilement se transformer en une légion de bêtes féroces. Armés de nos bâtons, on se défoulait dans ces hectares de verdure à charcuter.
Des feuilles volaient dans tous les sens, des tiges se pliaient et se rompaient, nos assauts accompagnés de cris de guerre stridents se faisaient de plus en plus meurtriers. Une fois l'ennemi terrassé, appuyés sur nos claymores, nous constations l'étendu des dégâts.
Ce qui fût une végétation luxuriante avait pris la forme d'un champs de bataille en désolation jonché des membres des monstres, seules quelques tiges dégarnies subsistaient. Puis nous retournions à la maison, les maillots tachetés du sang chlorophylle. Sur le chemin nous nous racontions nos exploits personnels avec brio et en mimant si nécessaire.
Et lorsque nous étions emmené de force dans une de ces longues promenades barbantes avec les grandes personnes et que notre grand-père apercevait depuis le chemin un de nos carnages bocagers, il réprimandait sévèrement notre énergie dévastatrice mais ajoutait avec un petit sourire en coin: " Et ben, vous avez pas chômé aujourd'hui."


les lapins

Nous cueillions des barabans, des biens frais, gorgés d'eau et de vie.
Devant la cage à lapins, nous ouvrions les grilles et on leur donnait les barabans un par un qui disparaissait sous les longues incisives jusqu'à ce qu'il ne reste que la base de la feuille entre le pouce et l'index. Puis nous prenions les lapins dans nos bras en les caressant et en les couvrant de bisous. Par contre les bébés lapins il ne fallait pas les toucher:
"Faut pas toucher les petits sinon leur maman elle les tue, y'en a même qui les mangent tout cru c'est mamie qui l'a dit."
Quand notre grand-mère préparait un civet je me demandais lequel des lapins était passé à la casserole et j'avais de la peine. Mais ça ne me coupait pas l'appétit, j'adore le civet.


Le cachalot

Jalonnant un pré en pente, de l'autre côté de la colline, il y avait un canal. Il s'arrêtait brusquement vers la cabane qui nous servait de toilette, pour aller faire tourner une turbine souterraine, qui alimentait la scierie et la maison en électricité. Les jours de grande chaleur on s'y serait bien baigné, mais c'était trop dangereux, à cause de la vase qui nous aurait fait couler au fond et aussi par-ce-qu'un cachalot mangeur d'enfants y sévissait


le sanglier

La plupart du temps mon cousin et moi nous étions sur des VTTs deux fois trop grands pour nous, à silloner les bois des environs. Nous nous forcions à monter des côtes raides comme un sergent au garde à vous, pour pouvoir débouler à toute vitesse les descentes de chemins de terre
en essayant d'éviter les racines d'arbres et les grosses pierres.
Un jour alors que nous faisions le tour " du conquistador" , chaque tour était baptisé, un énorme sanglier a surgit de la forêt à une dizaine de mètre devant nous, on s'est arrêté net.
Il nous à défié du regard en grognant, il a jeté de la terre en l'air avec la patte comme un taureau dans une arène puis il a replongé à travers les ronces. Ce jour là on a renommé le tour, le tour "du sanglier" et les jours suivant on s'est affairé à fabriquer des lances, des arcs et à affûter des flèches pour traquer et abattre le cochon. Seulement, avec notre attirail, nous tombions de vélo beaucoup plus souvent que d'habitude et le sanglier lui on ne l'a jamais revu.


la coccinelle

Je l'attrape en la faisant glisser le long de la brindille d'herbe où elle était accrochée. Je la regarde qui parcourt ma main de long en large. Elle a six points noirs. Je lui dis:
"T'as le même age que ma petite soeur."
Elle continue sa course, slalome entre mes doigts et grimpe jusqu'au sommet de mon pouce.
"Je souhaite devenir champion du monde de kung-fu"
Elle déploie ses ailes et s'envole.
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Message  Invité Mar 23 Déc 2008 - 19:48

Choobe, tu peux nous rassurer sur l'orthographe du titre ?
Il est distrayant ton texte, des souvenirs ruraux de gamins en vacances. Dommage qu'il soit découpé comme ça, peut-être qu'il aurait été possible d'enchaîner les idées et les anecdotes sans faire chaque fois un paragraphe séparé, et sans avoir à expliciter avec un titre ?
J'ai préféré l'épisode du sanglier qui m'a fait sourire. Noté aussi plein de fautes d'orthographe, notamment sur les infinitifs que tu déclines de façon assez générale en participes.
PS : que sont les barabans ?

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Message  Evanescent Mar 23 Déc 2008 - 19:51

Oui... dis nous que c'est une sympathique plaisanterie...
(j'ai pas encore réussi à me décider à lire ton texte à cause de ce titre ^^)
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Message  mentor Mar 23 Déc 2008 - 20:41

moi j'ai cru que ça parlait du vieux groupe mythique des années... ?
ben non, et maintenant vous me faites douter de la santé mentale orthographique de l'auteur animalier :-))


Dernière édition par mentor le Mar 23 Déc 2008 - 21:06, édité 1 fois

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Message  mentor Mar 23 Déc 2008 - 20:42

et pourquoi pas
on dit bien un chacal, des chacals
;-)

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Message  choobe Mar 23 Déc 2008 - 21:04

There is a house in New Orleans
Non le titre c'est voulu parce-que animaux ça faisait trop... normal

Les barbabans c'est les feuilles à la base des pissenlits
qui peuvent se manger en salade ou en soupe et dont les lapins raffolent.
par contre infinitif et participe j'en ai aucune idée.
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Message  Evanescent Mar 23 Déc 2008 - 21:10

"les animaux", c'est très normal... mais "les animals" ça rend très très agressif ;-)
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Message  Invité Mar 23 Déc 2008 - 21:23

Exemple pris au hasard :
Nous avons apporté la poule au fin fond d'un bois où personne ne pourrait la trouvé.
trouver.

Merci pour les barabans. A Lyon, Baraban ça évoque une patinoire, dans la rue du même nom.

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Message  Yali Mar 23 Déc 2008 - 21:25

Et c'est le nom que l'on donne au pissenlits en Gaga :-)

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Message  Yali Mar 23 Déc 2008 - 21:29

choobe a écrit:Les barbabans c'est les feuilles à la base des pissenlits
qui peuvent se manger en salade ou en soupe et dont les lapins raffolent.
par contre infinitif et participe j'en ai aucune idée.
j'avais pas lu, qu'on ramasse à cacasson donc !

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Message  Yali Mar 23 Déc 2008 - 21:36

à propos du texte :
j'aurais préféré comme le souligne Islande (Easter) que les liaisons se fassent sans passer par des inter-titres, d'autant qu'il y avait possibilité de, et joliment encore.
Pour le titre, j'ai pas douté une seconde de l'intention, il me va, et plutôt bien après lecture.

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Message  Lucy Mer 24 Déc 2008 - 16:16

L'évocation de souvenirs d'enfance ma plaît. C'est le cas pour presque tous les textes que j'ai pu lire sur le Forum ou ailleurs. Il est dans cette veine. Merci.

Pour les titres, je ne sais pas s'ils sont nécessaires. Ils n'ajoutent rien à l'ensemble.

J'ai bien aimé cette histoire de coccinelle qui a le bon réflexe de s'envoler à temps.
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Message  Sahkti Ven 16 Jan 2009 - 19:23

Marrant parce que pas douté un instant du titre, ça sonnait justement très enfantin et pas été surprise de trouver des souvenirs dedans :-)
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Message  Sahkti Ven 16 Jan 2009 - 19:26

Pris beaucoup de plaisir à te lire Choobe, à revivre certains souvenirs communs et à en découvrir d'autres, même fictifs. Cela fleure bon la nostalgie et puis aussi quelque part la réalité que le monde a changé quand on ne vit plus ces choses-là.

J'émets une réserve sur la présentation qui fait plutôt penser à un guide, un dictionnaire. Sans doute le texte y gagnerait-il en qualité esthétique (et de lecture) avec un autre agencement, d'autres transitions.
Sinon, du plaisir, je le répète. Les poules et les fougères, entre autres, m'ont fait sourire.
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