Ode à toi ma mère

[Manu(manisa06)]

Ode à toi ma mère


Ode à toi ma mère
A tes entrailles, tes souffrances
A mes batailles perdues d’avance
Aux souvenirs amers.

Dommage pour ton hommage
Qui n’aura pas naissance
Le paternel est vengeance
Hommage à mes dommages.

A tes hypocrites mensonges
Et ta mauvaise foi
A tes yeux pas droits
A ton nez qui s’allonge.

Ode à toi ma mère
Aux pères noël inexistants
Aux cadeaux ouverts avant
Il existe ou pas l’enfer ?

[Invité]

Un texte amer en effet, et bien tourné. Des images qui font mouche. Une belle réussite en condensé, pas évident à faire.

[Invité]

Disons que ton texte coule sans problème et respire le véritable.

[Manu(manisa06)]

Très sensible à vos commentaires.
Merci

[Invité]

Manu, tu mérites un coup de chapeau pour ce texte acéré, qui écorche celui qui lit comme sans doute selui qui écrit.
Je t'embrasse

[Chako Noir]

Il existe ou pas l’enfer ?

Ouaouw... je ne sais pas si c'est ce que tu penses de ta mère mais... (pis d'abord ça me regarde pas) mais en tout cas elle peut être fière de son fiston! Bien que pas très gaie c'est une belle ode que tu as composée là!

[kazar]

Je comprends pas si c'est une ode ou un pamphlet.
M'enfin ça doit être moi.

[Roz-gingembre]

Je ne partage pas l'enthousiasme général : je trouve la rime trop marquée et la présentation en centré alourdi aussi le texte. Un texte qui dit quoi d'ailleurs? une colère? certes elle est palpable, mais encore?
Sans concession en fait, c'est ça qui me gène.
Parole de mère

[Yali]

Je ne partage pas l'enthousiasme général : je trouve la rime trop marquée et la présentation en centré alourdi aussi le texte. Un texte qui dit quoi d'ailleurs? une colère? certes elle est palpable, mais encore?
Sans concession en fait, c'est ça qui me gène.

Pareil
Parole de fils !
À lire ton texte Manu, on dirait bien que mère c'est un boulot et que les patrons sont les gosses, jugeant ou sanctifiant sans pour autant à avoir à fournir une quelconque explication. Pas de tenant, pas d'aboutissant : rien, comme si la condition de gosse de, permettait ça : juger et passer à la trappe tous les accidents de la vie connasse, en oubliant qu'une mère c'est peut-être et avant tout une femme.

[Invité]

Se peut-il que Manu ait juste eu envie d'exprimer sa colère ? Se peut-il qu'il n'ait pas eu envie de justifier, expliquer, pardonner, faire preuve de bon sens ? Se peut-il qu'il le fasse, dans un autre texte, un autre jour ?
Ne pas jeter la pierre.
Parole de mère et parole de fille !

[Kilis]

Se peut-il que Manu ait juste eu envie d'exprimer sa colère ? Se peut-il qu'il n'ait pas eu envie de justifier, expliquer, pardonner, faire preuve de bon sens ? Se peut-il qu'il le fasse, dans un autre texte, un autre jour ?
Ne pas jeter la pierre.
Parole de mère et parole de fille !

Suis d'accord avec Easter. Et manu ne fait pas référence aux mères en général mais à sa mère à lui et sa colère est toute personnelle. Et, je la trouve bien exprimée.

[Yali]

Se peut-il que Manu ait juste eu envie d'exprimer sa colère ? Se peut-il qu'il n'ait pas eu envie de justifier, expliquer, pardonner, faire preuve de bon sens ? Se peut-il qu'il le fasse, dans un autre texte, un autre jour ?
Ne pas jeter la pierre.
Parole de mère et parole de fille !

Ce sont là, précisément, les failles du textes, celles qui auraient du être mais qui ne sont pas.

[Manu(manisa06)]

Tout ce que je peux vous dire, c'est que ce texte est venu d'un coup, brutalement ... et je devais l'extirper de moi rapidement sous peine d'infection.

[Invité]

Y'a plus de sacré sauf...la Mère...
Comme si ça portait vertu en soi.
Comme si ça ne souffrait aucune remise en cause.
Comme si on n'avait pas à crier.
Parce que c'est comme ça.
Et c'est bien ça, justement qui fait problème : chaque fois qu'il y a sacralisation, il ne peut y avoir que désillusion. Non, la mère n'est pas cette entité toute puissante, fabuleusement bienveillante et NôTRE qu'on a fantasmé ( le père non plus, au passage..) ...et la relation fait mal tant qu'un des deux s'accroche au fantasme.
Après, ça peut devenir une relation entre deux êtres humains, donc plus indulgente, apaisée...personne n'est obligé d'être parfait.

Bon, j'ai encore fait psy psy sous moi ....

[Roz-gingembre]

Oh mais je suis complètement d'accord : on peut toucher à la mère et au père et au saint esprit aussi. Mais mince alors! laissez moi quand même ma compassion.
Quant au sacré, sacrebleu, comme tu as raison coline de vouloir le désacraliser : c'est dans l'espace qu'occupe le sacré que peut se mouvoir la pensée. Tu penses bien que je ne vais pas dire le contraire.

Manu : ne faites pas trop attention à ce bavardage, c'est vous qui avez raison, ce texte, il fallait l'écrire.

[Invité]

Un texte surprenant qui exprime tant d'amertume, avec cette montée en puissance qui va crescendo, bien rendue entre le début avec ode où l'on s'attend à un hommage et la fin avec enfer qui atteint le maximum.

[Evanescent]

J'aime ce poème. Bien écrit, bien crié.

Mais c'est un texte qui n'a pas à avoir de lecteur. Il appelle à cette réflexion qu'on peut voir dans les commentaires, mais ce n'était pas le but. Ce très grand décalage entre ce que tu as écrit et ce qu'on lit me gêne.

[Manu(manisa06)]

J'aime ce poème. Bien écrit, bien crié.

Mais c'est un texte qui n'a pas à avoir de lecteur. Il appelle à cette réflexion qu'on peut voir dans les commentaires, mais ce n'était pas le but. Ce très grand décalage entre ce que tu as écrit et ce qu'on lit me gêne.

Oui mais je suis heureux que mon texte ait interpellé et fait naître des polémiques.
Donc je pense contrairement à toi Eva que c'est un texte personnel qui appelle à réflexion et qui doit avoir des lecteurs.

[Sahkti]

J'aurais bien envie de faire un mélange des commentaires prédents pour rédiger le mien, tout y est, les aspects bons et moins bons de ton texte.
Un texte qui sent l'amertume et la nécessité de crier quelque chose, besoin viscéral si il en est. Avec cet aspect très personnel qui rend le lecteur un peu voyeur, un peu timide. Peut-être un peu dérangé aussi, parce que ce cri du coeur, qui sait... il n'est pas unique mais on se refuse encore trop souvent de le pousser.

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