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Message  tomtomgo Sam 10 Jan 2009 - 12:20

Le ciel était particulièrement dégagé ce soir là. Les constellations des serpents, difficiles à apercevoir habituellement offraient là leur clarté à ceux qui voulaient bien y prêter attention. L’atmosphère était lourde par cette nuit d’été, mais rien n’aurait pu m’empêcher de profiter de cette nuit unique. Le silence était de mise et on entendait seulement le bruit des vagues qui venaient s’échouer sur la plage endormie. Le village au loin était endormi et j’avais comme l’impression d’être désormais seul avec le ciel. D’ailleurs, plus qu’avec, j’étais le ciel. Mon corps était là, allongé sur la plage de sable fin mais mon esprit était parti depuis bien longtemps déjà voguer parmi les étoiles. J’aimais ces moments magique, ou le temps paraissait comme suspendu, me cloisonnant dans une bulle hermétique que seul j’étais capable de percer. J’avais passé un nombre d’heure incalculable ici, mais chaque fois je ressentais cette sensation unique de ne plus se sentir soumis aux aléas du monde. Mais malgré les conditions uniques, quelque chose me chagrinait. Une étoile manquait. J’avais l’habitude d’attendre sa venue mais la nuit si claire aurait du être parfaitement propice à une énième rencontre. Je m’apprêtais à rentrer le cœur lourd quand soudain, je la vis apparaitre. Il y avait entre elle et moi comme un jeu, l’un guettant la venue de l’autre. Chaque fois je scrutais le ciel pour apercevoir enfin cet éclat de lumière qui m’apaisait tant. Mon cœur recommença à battre normalement.
« Bonsoir grand-père » murmurai-je alors.
Mon grand-père était décédé depuis déjà 2 ans. Vieil homme férue d’astronomie c’est lui qui m’avait initié au monde passionnant des étoiles. Pourtant, ma motivation fut difficile à conquérir au départ. A l’occasion de mon 5eme anniversaire, il avait décidé que j’étais désormais assez âgé pour me faire partager sa passion. Ce souvenir restera sans doute gravé à jamais dans le marbre de ma mémoire. J’étais dans le salon, profitant pleinement du dernier monstre en plastique qui était sorti de ma montagne de cadeaux quand je sentis une main se poser sur ma jeune épaule. Je fis volte face immédiatement.
« Viens dehors bonhomme, je crois que tu n’as pas eu tous tes cadeaux ». Cette phrase m’intriguait. Mon grand-père n’avait jusqu’alors jamais beaucoup fait attention à moi. Il n’aimait pas beaucoup les enfants comme il se plaisait à rappeler si souvent. La seule photo que nous partagions étais un cliché de moi nourrisson vomissant sur mon grand père qui me tenait à bout de bras. La grimace qui tordait son visage était hilarante et faisait d’ailleurs beaucoup rire le petit garçon que j’étais à l’époque! Plus tard quand je partis pour la première fois en vacances chez mes grands parents, il fut tout aussi distant que sur ces clichés. Il passait ces nuits enfermé au grenier, sans que nous ne sachions trop à quelles activités il s’adonnait, pour ne se réveiller que très tard dans l’après-midi, bougon et peu enclin à mes jeux d’enfants. Son apparence physique était des plus loufoque : peu soigné , ces cheveux hirsute se dressait sur sa tête comme s’ils étaient les derniers survivants d’une jeunesse derrière lui. Son vieux jean troué et son eternel pardessus vert informe lui donnait l’air d’un eternel adolescent. Mais il avait cette lueur dans les yeux sans nulle autre pareil ; cette lumière qui semblait faiblir le jour, faisait pétiller son regard malicieux le soir quand il parlait avec passion de ses étoiles. Je me rappelle avoir demandé 1000 fois à ma grand-mère pourquoi papi ne portait pas des chemises bien repassé comme mon autre grand-père. Je ne comprenais pas encore à cet instant ma grand-mère qui répétait sans cesse, résignée, « Ton grand-père vit la tête dans les étoiles ! »…
Un peu effrayé mais aussi excité à l’idée de recevoir un nouveau jouet, je suivi mon grand-père dans la cour. Au fond du jardin, là où la lumière se faisait absente, il avait installé un drôle d’engin monté sur un trépied.
« - Thomas, ceci est un télescope et il permet de voir les étoiles. Sais-tu ce qu’est une étoile ?
-Ce sont les petites lumières du ciel quand il fait noir ? Ma réponse candide ne laissait pas transparaitre ma grande déception : je m’attendais à recevoir un superbe jouet et voilà que mon grand père voulait me montrer ses activités de grande personne !
- Approche toi j’aimerais te montrer quelque chose. Il m’indiquait de coller mon œil à la lunette de l’engin sans doute pour voir à travers. Quand j’approchai mon œil de l’engin, je fut stupéfait du magnifique spectacle qui s’offrait à moi. Le ciel était clair, vide de tous nuage dans une nuit douce comme celle d’aujourd’hui. Toutes ces petites lumière illuminaient le ciel noir dans une procession féerique et formaient un tableau d’un ravissement sans comparaison.
-Regarde cet ensemble d’étoile à ta droite qui forme une casserole, tu la vois ? (j’acquiesçais de la tête) C’est la constellation de Cassiopée, ma préféré.
J’étais fasciné par ce que j’apercevais. Mes simples jouets me paraissaient bien fades tout à coup face à l’immensité de ce qui se trouvait la haut.
-Si tu le souhaite, nous pourrons regarder les étoiles ensemble, et je te ferais découvrir d’autres étoiles en forme d’objet comme Cassiopée !
-Oh oui Papi, j’aimerais beaucoup ! Lui répondis-je enthousiaste.
De ce jour, nous nous rencontrâmes chaque semaine et mes voyages chez mes grands-parents devinrent plus fréquents. Toute mon enfance fut jalonnée par nos nuits passée là, perdu dans l’immensité qui nous surplombait. Très vite pourtant, je perdis gout au télescope, préférant l’observation à l’œil nu qui devint vite une obsession. Chaque nuage, chaque vent était analysé dans l’espérance d’une nuit douce et dégagée. Mon grand-père et moi avions pris l’habitude de partir ensemble camper à la mi-aout pour profiter de la « Nuit des Etoiles Filantes », le rendez-vous incontournable des amateurs d’étoiles. J’avais passé des moments inoubliables niché au coin du feu à observer ce moment magique qu’est la chute des étoiles filantes, véritables boules de feu aux cheveux d’anges qui venait fondre au dessus de nos mines ébahis. Je revenais chaque année les yeux pleins d’images et avec l’attente insoutenable du prochain rendez-vous avec mon grand-père. L’annonce de sa mort avait été un chagrin terrible. J’avais immédiatement fugué pour me réfugier sur la plage où nous avions l’habitude de nous retrouver pour observer le ciel. J’avais levé mes yeux embués de larme, et c’est là que j’avais vu cette étoile pour la première fois. Elle se trouvait juste à la droite de Sirius, ma préféré. Elle était belle, étincelante au milieu des nuages. C’était mon grand-père j’en étais persuadé au plus profond de mon âme. Il m’avait toujours répété qu’il n’avait pas peur de s’en aller, puisqu’il rejoindrait le ciel qu’il aimait tant, et que d’ici il pourrait veiller sur moi à jamais. Il était trop bas ici pour pouvoir m’avoir toujours à l’œil ! Cette étoile m’avait aidé à surmonter mon chagrin. Après tous, mon grand-père ne m’avais jamais quitté, il était là-haut si tant est qu’il se décide à se montrer !
Vmmmmmmmmb. Vmmmmmmmmmb. Le vibreur de mon téléphone portable me tira de mes souvenirs.
« 7 appels en absence. MAMAN. ». Mince, je n’avais pas vu passé l’heure et il était déjà près d’une heure du matin. Ma mère devait être morte de trouille. Je ramassais vite mes quelques affaire puis entrepris de remonter les quelques encablures qui me séparaient de ma maison. Je me retournai une dernière fois pour jeter un dernier coup d’œil au ciel.
«- Tu me manque terriblement grand-père. Je t’aime »

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Message  tomtomgo Sam 10 Jan 2009 - 12:21

Quand j’approchai enfin de ma maison, mon cœur se serra au fond de mon torse. J’aperçu au loin la sirène bleue des ambulances … Mes parents étais des quadragénaire en parfaite santé tous les deux mais on était jamais à l’abri d’un accident. J’avais un véritable mauvais pressentiment. Je pressais le pas pour les quelques derniers mètres. Arrivé sur le pas de la porte, j’enfonçai la main dans ma poche pour en sortir la clef. Machinalement, ma deuxième main se posa sur la clenche pour vérifier qu’elle était bien fermée. Ma surprise fut donc grande quand celle-ci s’abaissai sous ma pression pour me laisser pénétrer dans la maison. C’était très étrange, le quartier avait subit quelques cambriolages ces dernières semaines et ma mère était paniqué chaque soir quand à la bonne fermeture des portes. Mes parents avait d’ailleurs fait installer récemment de nombreux système de sécurité supplémentaire. La maison étais désormais mieux cloisonné que les pénitenciers de Guantanamo. J’avais l’habitude de me repérer à tâtons lors du retour de mes expéditions nocturnes, mais en voyant les lumières allumées tous mes sens étaient en alerte. En pénétrant dans le salon je vis alors ma mère prostrée dans le canapé, totalement effondrée en larme. Mon sang ne fit qu’un tour et je me précipitais à ses coté pour savoir ce qui s’étais déroulé lors de mon absence. Je n’avais que très rarement vue ma mère dans ce genre d’état et le motif n’avait jamais été des plus réjouissants.
« - Maman qu’est ce qui se passe explique-moi pourquoi est-ce que papa n’est pas là ?
Entre deux sanglots, ma mère prononça ses paroles déchirantes qui résonneront toute ma vie dans mon esprit.
- Ton père a eu une attaque mon chéri j’ai appelé les ambulances au plus vite je t’attendais pour les rejoindre.
Je sentis le sol se dérobait sous les pieds. J’étais comme anesthésiait, hors du temps. Mécaniquement je demandai à ma mère :
- Est-ce que sa vie est en danger ?
- Je ne sais pas Tom, allons vite le rejoindre. Si je n’avais pas autant eu peur pour mon père à cet instant, j’aurais sans doute admiré la force de ma mère, qui avait su retrouver son costume de maman pour rassurer l’enfant que j’étais toujours. Mais elle étais sans doute au moins aussi paniquée que moi …
Tous se qui suivit ensuite fut comme un long cauchemar. Je voyais ce dérouler les événements mais j’étais à la fois si loin, réfugié auprès de mon grand père au milieu du ciel ou là seul j’étais un tant soi peu apaisé. Tous se déroula très rapidement : l’arrivée à l’hôpital , l’attente interminable pour rencontrer un médecin capable de nous donner des nouvelles précises , puis la chute dans le coma, encore l’attente , dans l’espoir vain d’un réveil , le défilé de la famille venue nous soutenir sans ces moments épouvantables , puis , la mort, terrible et solennelle dans son arrivée si vive et à la fois si définitive, irrémédiable. Cet enchevêtrement d’actions s’était étalé sur plusieurs jours mais j’avais l’impression qu’il avait duré une fraction de seconde. Il y a trois jours à peine j’étais dans mon paradis sur ma plage aux étoiles, et aujourd’hui j’étais là, errant dans les couloirs blancs et stérilisé de l’hôpital, comme espérant me réveiller d’un mauvais rêve. Il n’y a pas de mots pour définir la violence de la douleur que je ressentais alors .L’était cotonneux des premiers jours avais vite laissé placé à un mal terrible, une sorte de boule au ventre, étouffante, oppressante, qui vous fait prendre conscience de l’absence de l’être aimé . Et chaque vision d’un père et d’un fils, chaque évocation de son nom était comme un coup de couteau qui me déchirait l’âme, par delà même les considérations du corps.
Je n’avais pas eu la force d’assister à l’enterrement. Il m’était insupportable de voir la douleur feinte sur des visages que je ne connaissais même pas, qui se rachetais une conscience en assistant à une cérémonie qu’il ne comprenait pas, sans vouloir partager une infime fraction de l’horreur qui torturait nos esprit. La réception qui suivit n’avait été qu’une suite logique des événements : le défilé des condoléance, les pleurs de ma mère, si déchirant, et ce terrible chagrin qui semblait ne jamais vouloir me quitter. J’avais attrapé une coupe pour donner le change, à près tous, j’étais désormais l’homme de la famille, et même si j’aurais donné corps et âme pour ne pas avoir à jouer ce rôle, je devais me montrer au moins aussi digne que ma mère, bouleversante drapée dans sa longue robe noire. Mais l’alcool eu sur moi un effet terriblement relaxant. La boule au ventre avait disparu et je retrouvais un court instant cette sensation d’être coupé du monde. Très vite les verres s’enchainèrent et je sentis mon corps vaciller. C’était le début d’une chute dont je ne voyais alors même pas le bout…
______________________________________________________________________________ (six mois plus tard)

William Shakespeare a dit un jour : « Il y à une marée dans les affaires des hommes, prise dans son flux elle porte au succès, mais si l’on manque sa chance le grand voyage de la vie s’échoue misérablement sur le sable ». Je ne me rappelle pas bien des 6 mois qui viennent de s’écouler. J’avais sombré, giflé de toutes part par les vagues de chagrin qui me submergeait et m’enfonçait toujours plus bas sans pouvoir me laisser sortir la tête de l’haut. J’avais tenté de noyé mon chagrin dans l’alcool mais bien vite la perspective d’alourdir le désespoir de ma famille
m’avais arrêté. Je m’étais donc enfermé dans mon désespoir, ressassant mes idées noire sans vouloir voir personne si se n’est ma mère qui elle seule pouvait à mon sens comprendre mon chagrin. J’étais très peu allé au lycée. Mes amis s’étaient inquiétés de mon état au départ, mais très vite ils se heurtèrent à une coquille complètement cloisonnée. Je refusais systématiquement de sortir dehors la nuit. J’utilisais le prétexte de ne pas vouloir me montrer dans un tel état mais la vérité était autre. J’étais terrorisé à l’idée de me plonger une nouvelle fois dans le ciel, comme si l’immensité du ciel obscur tenait à me rappeler ce vide aussi immense qui chaque jour tiraillait mon âme. Pourtant un événement avait bouleversé la situation. A la suite d’un terrible coup de colère j’avais décidé d’entamer un rangement de ma chambre, dans l’espoir naïf que cette démarche pourrait mettre de l’ordre dans mon esprit. C’est alors que je vis, calé au fond d’un tiroir, un vieux polaroid me présentant avec mon grand-père et mon père à l’occasion d’une des rares observations ou nous l’avions convié. Nos trois visages rayonnant étaient un représentation parfaite du bonheur. Ma première réaction avait été d’abord de déchirer le cliché, comme je l’avais fait avec toutes les autres sans doute. Mais mes yeux se posèrent un instant sur le visage de mon père. Son sourire était contagieux et je put m’empêcher d’en esquisser un, le premier depuis bien longtemps. Je savais qu’il était ravi de partager ce moment avec nous. C’est alors que je compris que les étoiles devaient être un pas vers ma reconstruction. Comme un cavalier tombé sur son cheval, j’avais désormais l’intime conviction que tout ceci était nécessaire.
Et maintenant j’étais là, sur cette immense plage de sable fin, qui résonne encore des rires cristallins que j’avais enfant. Cet endroit était comme un deuxième foyer pour moi, mais je n’avais jamais eu aussi peur qu’aujourd’hui. J’étais comme un boxer sonné, et en même temps comme un enfant terrorisé par ce noir qui vous enveloppe irrémédiablement. J’osais à peine lever les yeux, peut-être de peur de perdre mon âme, ou de constater que le ciel ne serait plus jamais le même sans mon père. Je finis enfin par tendre mon regard vers les astres. Mes repères revinrent très rapidement. Mon grand-père m’avait appris à situer toutes les plus grandes constellations, et elles s’étaient toutes donné rendez-vous pour m’accompagner doucement dans mon retour vers les cieux. Je n’étais pas encore capable de m’enfermer dans ma bulle comme autrefois, mais le simple fait de pouvoir observer le ciel sonnait pour moi comme une bouffée d’oxygène.

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Message  tomtomgo Sam 10 Jan 2009 - 12:23

Voila ou en est mon travail maintenant j'aurais aimé avoir votre avis avant de continuer car c'est ma première nouvelles . Pour ne rien cacher j'ai écrit cette histoire pour plaire à une fille et je trouve le début peut-être un peu trop triste pour une nouvelle à l'eau de rose. Merci d'avance à ceux qui prendront la peine de me repondre !

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Message  Invité Sam 10 Jan 2009 - 20:06

Une histoire avec de belles idées (notamment celle du grand-père qui, changé en étoile, veille après sa mort sur le gamin), mais engoncée dans une narration scolaire qui fait la part belle aux clichés et aux maladresses (le grand-père professeur Nimbus, le sang qui ne fait qu'un tour, les paroles déchirantes qui résonneront toute la vie dans l'esprit, le sol qui se dérobe sous les pieds...).

Par ailleurs, il faut faire attention à votre orthographe, les fautes gênent la lecture et peuvent changer le sens du texte. Par exemple, "J’étais comme un boxer sonné" signifie que vous vous comparez à une chien qui vient de se prendre une rouste, et je ne crois pas que vous ayez voulu évoquer cette image...

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Message  Invité Sam 10 Jan 2009 - 20:50

Des qualités, c'est évident, un style assez clair, construit, des idées sympa...mais il me semble que tu écris trop vite : c'est un plaisir, non ? Alors prend le temps de te faire vraiment plaisir, relis-toi avec un oeil critique en te demandant ce que tu peux dire mieux en moins de mots, fais la chasse aux clichés et ne dis pas tout ... Je crois que ces conseils -entièrement gratuits pour aujourd'hui (^) devraient te permettre des faire des trucs vraiment pas mal !
PS : la casserole, c'est la grande Ourse. Cassiopée, c'est un W ( ou un M , selon le regard !)

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Message  tomtomgo Dim 11 Jan 2009 - 19:22

c'est effectivement un plaisir d'écrire, autant que d'avoir l'avis de votre oeil experimenté ce qui explique sans doute pourquoi j'ai publié un peu rapidement! J'ai écrit la fin je la publie dans la soirée.
PS: j'entends bien la remarque sur le style "scolaire" et les clichés mais je n'es que 15ans et j'ai tendance à vouloir en faire un peu tro ! :-)

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Message  tomtomgo Dim 11 Jan 2009 - 22:22

Voici la fin du texte, qui j'en ai conscience est au moins aussi cliché que le début. Au plaisir de recevoir vos conseils sur les différentes retouches que je pourrais effectuer pour changer ça ( de plus la fin est sans doute un peu baclée car j'avais peur de tomber dans le happy end un peu trop niais)

Alors que je retrouvais peu à peine toutes les sensations de mes expériences passé, quelque chose à l’horizon attira mon regard. Cet éclat de lumière si familier, qui zèbre le ciel, c’était une comète ! Celles-ci étaient très rares en cette saison, la probabilité d’en apercevoir une était infime ! Soudain, un souvenir fugace s’imposa avec force à mon esprit.
Mon grand père était là, se tenant face à moi, et j’entendis ces paroles prononcé il y a bien longtemps sous les combles du grenier qui nous avais abrité tant de fois :
« - Tu sais petit, la nuit des étoiles filantes est exceptionnelle ! La possibilité de voir toutes ces comètes est une chance inouïe. Mais as-tu déjà vu une étoile filante hors de cette date ?
- Non papi je ne crois pas, lui ai-je répondu.
- C’est normal ne t’inquiète pas. Les comètes sont très rares en hiver, car le ciel est bien trop encombré pour que nous puissions les apercevoir. Mais parfois, on peut toutefois en voir certaines ! Si ce bonheur t’arrive un jour Thomas, réjouit toi, car tu seras le plus heureux des hommes. Tu sais petit, ce que sont les comètes ?
- Oui, ce sont des petits astres brillants souvent accompagné de longues trainées lumineuses. Comme j’étais fier de lui montrer tous l’intérêt que j’avais porté à son enseignement !
- C’est bien Tom, je suis content de voir que mes paroles ne sont pas restées sans écoute. Mais à dire vrai, je dois t’avouer quelque chose. Je t’ai menti petit homme. Il existe une légende qui dit que lorsqu’une étoile filante apparait en hiver, c’est un ange qui a chevauché une étoile pour descendre sur la terre illuminer la vie d’un homme. Tu sais j’aime beaucoup cette histoire, et d’ailleurs j’ai rencontré ta grand-mère peut après avoir vu la seule comète hivernale de ma vie !
- Alors, cela veut dire que mamie est un ange ?!
Le sourire mystérieux qu’il avait eu alors était sans doute la plus belle image que je conservais de lui. Or, maintenant j’étais là, en plein mois de Février, et une comète venait de filer sous mes yeux. Même si j’avais dépassé l’âge de croire aux histoires d’anges, cette apparition m’avait troublé. Je savais qu’elle était un signe. Cette comète me montrait la voie de la convalescence. Je devais relever la tête, pour ma mère, mes amis et tous ceux qui m’étais cher. Et surtout, pour mon père, qui m’avait inculqué des valeurs de force et de courage. Je ne pouvais supporter l’idée qu’il aye eu honte du débris que j’avais été ces 6 derniers mois. Je devais être un homme aussi bon que les deux qui m’avait élevé.
-Hey salut, il est un peu tard pour bronzer sur la plage non ?
Je sursautais comme un beau diable. Perdu dans mes pensées je n’avais pas vu arriver une présence à mes cotés. C’était une jeune fille dont le visage m’était indubitablement familier. Sans doute fréquentait-elle le même lycée que moi, mais j’avais très peu porté attention aux gens ses derniers temps. Mais en y réfléchissant, je crois maintenant que je connaissais vraiment cette fille. Nous avions quelques cours en commun cette année mais je n’avais pas franchement fait attention à elle. La vie de débauche que j’avais eu au départ m’avais amené naturellement vers les filles faciles, avides d’accrocher une nouvelles proie à leur tableau de chasse qui déjà comporté une liste de noms interminables. J’avais collectionné les aventures d’un soir, parfois sans même connaitre le prénom de la jeune fille qui partageait ma chambre. M (car c’est bien là son prénom, je m’en souvenais maintenant) n’était pas de ce genre de fille. Plutôt timide, elle dénotait des autres par ses vêtements colorés et amples qui cachait une silhouette plutôt fluette. Pourtant, elle était plutôt jolie avec ses cheveux auburn noués en une longue tresse qui lui descendait jusqu’au creux des reins. De son visage sans imperfection émanait une grâce merveilleuse et une gentillesse palpable. Plus que tout, son sourire ravissant qui laissait apparaitre des dents blanches parfaitement aligné me subjugua avant même qu’elle ne prenne la parole. Comment avais-je put passer autant de temps auprès d’une fille aussi belle sans même prendre la peine d’y poser les yeux. Je me rappelais maintenant que nous avions quelques amis en commun qui tous l’appréciait beaucoup. Elle avait la réputation au lycée d’être la gentillesse incarnée, certain l’avais même affublé du surnom d’ange gardien ! C’est pourquoi je savais qu’elle n’était pas venu là au hasard mais pour moi, et cette attention me touchait tout particulièrement.
«- On ne t’a pas beaucoup vu au lycée ces derniers temps. Tu sais tu as manqué à beaucoup de monde, et tout le monde s’inquiète là-bas.
Sa voix était douce, caressante, comme si elle ne voulait pas brusquer l’animal convalescent que j’étais. Alors, sans trop savoir pourquoi, je me mis à expulser tous ce que mon cœur retenait depuis tant de temps. Nous parlâmes toute la nuit, ou plutôt je parlai, le regard planté dans ses grands yeux azurs et elle m’écoutait en m’offrant toute l’attention qu’elle pouvait. Au petit matin, nous étions retournés en cours, fourbi comme des amants qui retournent à la réalité après une nuit magique. J’avais aperçu l’aube en sachant qu’elle avait la couleur de l’espoir. Durant toute cette nuit une idée s’était imposée à moi : je savais maintenant que j’étais prêt à repartir de l’avant, pour devenir un homme digne de cette jeune fille qui m’avait envouté. Car quand bien même je culpabilisais à l’idée d’éprouver de pareilles émotions alors même que mon deuil n’était pas totalement terminer, j’étais belle et bien en train de tomber amoureux de la jeune fille de la plage. Mon cœur se serrait au fond de mon torse à chaque fois que nous nous croisions dans les couloirs. Je ne pouvais m’empêcher de ressentir une certaine jalousie en voyant la complicité qu’elle avait parfois avec d’autres garçons mais le sourire qu’elle m’administrait chaque fois qu’elle me voyait me réchauffait le cœur. A ces yeux j’étais quelqu’un de bien, et c’était bien là le principal. Je fréquentais de nouveau le lycée où ma place parmi mes amis m’avait toujours été destinée. Je redevenais de jours en jour le garçon joyeux que j’avais été autrefois, et j’avais réussi à transmettre ce renouveau à ma mère. Elle avait repris son travail et le contact de ses collègues lui avait fait énormément de bien. Je me rendais au cimetière très régulièrement et s’étais devenu pour moi un moment d’apaisement, comme si le fait de sentir mon père si près me permettait de garder un lien avec lui. Je ne l’avais pas oublié, au contraire je pensais à lui chaque jour mais s’était aujourd’hui une pensée qui me donnait la force d’avancer. J’étais fier d’avoir eu un père comme lui.
Je ne mettais pas encore rendu à une soirée depuis mon retour. Pourtant tous aurait été heureux de faire de nouveau la fête avec moi, mais je n’étais pas encore certain de pouvoir supporter la proximité de l’alcool, qui avait bien failli me détruire à jamais. C’était une nouvelle étape de ma convalescence que je devais franchir. Une nouvelle occasion s’était présentée à moi pour le week-end suivant, et j’avais enfin décidé de ne pas la laisser passer. J’étais maintenant en haut de la vague, et seul je pouvais donner les derniers efforts nécessaire pour qu’elle me porte jusqu’au sommet. Samedi, M serait là , et je savais qu’il étais temps de lui montrer combien cette nuit passé sur la plage m’avait fait du bien, les yeux dans les yeux dans la fraicheur des pénombres. Et plus que tous je savais que je devais montrer à la face du monde que j’étais le fils extraordinaire d’un homme extraordinaire.
Au moment de passer le pas de la porte pour partir, ma mère, qui je le savais ne fermerait l’œil qu’à mon retour à une heure avancée de la nuit pris tout de même la peine d’avoir ces paroles si touchantes envers moi :
- Ton père serait heureux de te voir comme sa. Va t’amuser, et sache que je suis très fier de l’homme que tu es devenu.
Ces paroles furent l’apogée de mon renouveau. J’étais maintenant totalement moi, et je savais que j’étais prêt à aimer.

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Message  tomtomgo Dim 11 Jan 2009 - 22:22

En approchant de la maison, les premières notes de musique résonnèrent à mes oreilles. Heureux de retrouver cette ambiance qui m’était si familière autrefois je pressai le pas et pénétrai dans la résidence. La fête battais son plein. Je fus vite embarqué dans une première danse par mes amis sur qui le premier effet de l’alcool commençait déjà à apparaitre. Ils s’enivraient de cette ambiance, de ces odeurs et de ces bruits que seul le monde de la nuit pouvait leur procurer. La proximité de tous ces corps dans un espace aussi exigu générait une chaleur impressionnante. Les enceintes crachaient une musique de boite de nuit à plein régime et toutes les silhouettes s’agitaient sur un même rythme. Je scrutais la salle dans l’espoir d’apercevoir M mais mes recherches furent veines. J’interrogeai l’organisatrice de la soirée qui me répondit qu’elle ne savait pas pourquoi son amie n’était pas là. Les minutes passèrent sans la moindre silhouette à l’horizon. Les plus précoces commençait déjà à retomber de leur excitation et mes amis s’était éparpillé ca est la soit pour dessouler, soit pour terminer la soirée en galante compagnie ou juste pour dormir. J’étais complètement abattu. J’avais énormément compté sur cette soirée et son absence m’avait un peu brisé dans mon élan.
Je sortis dehors pour reprendre mes esprits. Une vieille balancelle attendait là, balancée doucement au grès du vent en émettant un léger grincement. Je m’y assis lourdement comme chargée de tout le poids des (non)-événements de la soirée. Par habitude, je levai les yeux pour observer les astres. Mon regard se porta immédiatement sur l’étoile de mon grand-père, la seule habituellement capable de m’apporter ce réconfort dont j’avais bien besoin à cet instant. J’aperçu une deuxième lueur qui essayait de se faire une place tout à coté de l’étoile de mon grand-père. Soudain tous s’enclencha dans mon esprit. Inconsciemment j’avais toujours su qu’un jour mon père aurait sa place au milieu des étoiles, sans doute est-ce d’ailleurs pour sa que j’avais eu si peur du ciel ces derniers mois. Je savais qu’il avait toujours aimé l’observation du ciel, et sans doute avait-il beaucoup reçu de son père à ce sujet, mais il s’était doucement effacé pour laisser se développer la relation si particulière que j’avais entretenu avec mon grand-père. Cette apparition aurait du me remplir de joie de savoir mon père heureux et à sa place, pourtant ajoutée à la fatigue de la soirée et à la tristesse liée à l’absence de M, la nouvelle eu sur moi l’effet d’une bombe, qui brisa en un instant toutes les digues que je mettais construites ces derniers temps. Je prenais là conscience que je ne rêverais plus jamais mon père en ce monde. Je fondis complètement en larmes, sans même penser que l’on puisse me voir faiblir ainsi. J’avais alors l’impression de redevenir l’enfant apeuré qui s’était précipité sur la plage il y a déjà presque 3 ans. Une flasque de whisky à moitié vide trônait sur la table du salon de jardin. Les sensations que je ressentais alors étaient confuse, mais avec le recul je sais que j’en avais trop fait pour céder à cet instant. Pourtant la percepective du liquide chaud contre mon palet, de cette sensation d’apaisement qui viendrait ensuite fut plus forte que ma raison. Je fis les quelques pas et m’empara de la bouteille. Alors que je retournais m’asseoir, une main me saisit délicatement la flasque.
« - Celle-là, tu vas la laisser aux oiseaux je crois ! »
Elle était là, se tenant face à moi comme je l’avais attendu si longtemps. Elle était plus belle que jamais. Ces longs cheveux, ondulés pour l’ocasion, dégringolaient en cascade sur ses épaules dénudées par sa robe de soirée. Elle était très légèrement maquillée de façon à mettre en valeur son visage enfantin. Son sourire était toujours vissé à ses lèvres, réconfortant et compréhensif. J’avais d’abord été comme un enfant, tous penaud d’avoir été surpris sur le point de faire une grosse bêtise. Nous nous étions assis sur la balancelle qui m’avait accueilli quelques minutes auparavant et son rire cristallin m’avait fait oublier tous les malheurs du monde. J’étais maintenant en parfaite adéquation avec la légende de mon grand-père. Cette fille était un ange, elle était ma comète, et avait su me montrer la voie dans laquelle devait s’engager ma vie. Même ce soir où tout espoir avait finit par me quitter, elle avait veillé sur moi. La comète avait été cette fameuse lumière au bout d’un long tunnel. Nul n’était digne de prétendre à l’amour d’un ange, pourtant, poussé par toute la gratitude et l’amour que j’éprouvais alors, je me penchais pour l’embrasser.
Mais plus rien ne pourra désormais jamais m’arriver, car là-haut, perchées dans l’infinie noirceur des cieux, deux étoiles veillaient sur moi.

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Message  Sahkti Lun 16 Fév 2009 - 19:55

Il y a au départ une idée déjà vue maintes fois, mais pourquoi pas, à condition de sortir des sentiers justement trop souvent battus dans ce registre; or tu n'y parviens pas vraiment. Entre accumulation de détails inutiles et émotions à fleur de peu un brin naïves, tu ne parviens pas à dégager les lignes de force de ton texte qui paraît dès lors très convenu et c'est dommage. On sent qu'il y a une bonne base à traiter, tu pourrais explorer d'autres pistes, tant qu'à jouer dans un domaine presque fantastique. Il faudrait arriver à donner davantage de personnalité à ce texte, le différencier de ce qui se fait déjà du même accabit sur ce sujet.
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