Une tranche de vie, une courte
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Une tranche de vie, une courte
J’ai commencé par le titre, j’ai écris après. Je l’ai appelé une tranche de vie, une courte.
Une tranche de trois années, une tranche de lycée.
J’aurais passé trois ans de vie sur le tabouret au bout du bar à la cafète du bahut.
À côté de la cafetière
Qui ronronne pour moi qui suis la seule à remercier
À lui sourire.
Dans le coin tout contre le mur
.......Vue sur la salle
.......Les élèves
.......Les bruits
.......Les autres
Sur le tabouret du coin
Du coin, parce qu’il n’y a qu’un coin au bar
À la cafète du bahut.
Trois années, juste là
Tant d’heures
Un demi-sucre par café
Un sucre par heure sonnée
Quelques mots sur une feuille quadrillée
Du bout d’un stylo avec des souvenirs sous la plume
Et une tache d’encre
Dans le coin
Contre le mur
Trois années à regarder
Boire un café pour pas grand-chose
Cent mille cafés pour tant de choses rêvées
Dans le coin du bar.
De la cafète.
Du bahut.
Alors en juin, je pars
.......avec les miettes de trois années,
.......la cafetière,
.......le tabouret.
Et le coin du bar sous le bras.
Une tranche de trois années, une tranche de lycée.
J’aurais passé trois ans de vie sur le tabouret au bout du bar à la cafète du bahut.
À côté de la cafetière
Qui ronronne pour moi qui suis la seule à remercier
À lui sourire.
Dans le coin tout contre le mur
.......Vue sur la salle
.......Les élèves
.......Les bruits
.......Les autres
Sur le tabouret du coin
Du coin, parce qu’il n’y a qu’un coin au bar
À la cafète du bahut.
Trois années, juste là
Tant d’heures
Un demi-sucre par café
Un sucre par heure sonnée
Quelques mots sur une feuille quadrillée
Du bout d’un stylo avec des souvenirs sous la plume
Et une tache d’encre
Dans le coin
Contre le mur
Trois années à regarder
Boire un café pour pas grand-chose
Cent mille cafés pour tant de choses rêvées
Dans le coin du bar.
De la cafète.
Du bahut.
Alors en juin, je pars
.......avec les miettes de trois années,
.......la cafetière,
.......le tabouret.
Et le coin du bar sous le bras.
Re: Une tranche de vie, une courte
le style est en adéquation avec l'âge de l'auteur au moment où il écrit ce texte, frais ...
que dire..,ce qu'on dirait dans ces cas là, ca n'est pas mal continues..
mais je pense que tu as continué^^..
que dire..,ce qu'on dirait dans ces cas là, ca n'est pas mal continues..
mais je pense que tu as continué^^..
Re: Une tranche de vie, une courte
Frais, oui... "pas grand-chose", en effet. Vous savez faire infiniment mieux !
Invité- Invité
Re: Une tranche de vie, une courte
tiens, j'ai pensé l'inverse et ai, au contraire, trouvé que ces pensées n'étaient pas vraiment de cet âge. C'est comme si il y avait un recul, un adulte qui se souviendrait.loic a écrit:le style est en adéquation avec l'âge de l'auteur au moment où il écrit ce texte, frais ...
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Une tranche de vie, une courte
Je pense aussi que tu peux faire mieux, retravailler cela pour enlever quelques mots convenus et un rythme trop calculé. Mais j'aime bien l'idée des ces cafés qui reviennent et qui jalonnent une vie, ausis courte soit-elle.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Une tranche de vie, une courte
poésie ? j'ai lu ça comme un fil continu, presque
mais il est vrai qu'il y a de la poésie
par exemple "je pars"..."le coin de bar sous le bras"
au fait : le "j'aurais passé" du début, je l'écrirais "j'aurai"
mais il est vrai qu'il y a de la poésie
par exemple "je pars"..."le coin de bar sous le bras"
au fait : le "j'aurais passé" du début, je l'écrirais "j'aurai"
Re: Une tranche de vie, une courte
J'ai trouvé que le passage du milieu :
Il donnerait un poème plus fort, le lecteur n'a pas le temps de se poser de question, de chercher l'histoire, et ça n'en dit pas tellement moins que tout le reste, la fin serait pas mal, mélancolique ou révoltée, cette tâche d'encre ?
Trois années, juste là
Tant d’heures
Un demi-sucre par café
Un sucre par heure sonnée
Quelques mots sur une feuille quadrillée
Du bout d’un stylo avec des souvenirs sous la plume
Et une tache d’encre
Dans le coin
Contre le mur
Il donnerait un poème plus fort, le lecteur n'a pas le temps de se poser de question, de chercher l'histoire, et ça n'en dit pas tellement moins que tout le reste, la fin serait pas mal, mélancolique ou révoltée, cette tâche d'encre ?
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