René Crevel

[lol47]

« Je viens des cavernes des morts et les portes de l’ombre où Hadès a mis sa demeure loin du
séjour des autres dieux. » dit Polydore.

Est-ce l’inextricable ou le souffle puissant de l’ingratitude ?
Des poumons de la patrouille du ciel sur les nez écrasés, René Crevel.

Je te demande mais tu ne me réponds pas.
Alors j'écris, je lis, je bois.

J'effeuille la nuit, je cours après la mort du loup et la mienne.
Je bois le sommeil.
La lumière entre dans l'horloge, les larmes se faufilent, les aiguilles me traversent.

René Crevel.
La mort est en plein vent. Q’emporte t-elle ?

Dans ce tumulte, nos coeurs fendus sur des lits porte-jarretelles, nos états d’âmes indigènes, nos passions par inadvertance.
Le miroir de glace, nos yeux hauts, levés vers le ciel.

René Crevel est mort.
Et comme tous ces chiens crevés, il a fait un rêve et l'a emporté.
Se gardant de l’idée de toute sagesse.

Nomenclature sèche.
René Crevel.
La mort est plein vent. Qu’emporte t-elle ?

*« Qui n’a donc pas senti, que pour être un homme, être, il fallait être l’homme seul… » René Crevel

[Invité]

http://melusine.univ-paris3.fr/CrevelMenuTextes.htm

[Sahkti]

On pourrait aussi citer ce site:
http://crevel.ifrance.com/

[Sahkti]

J'ai du mal à le situer ce texte, l'intention je veux dire. Parce que j'y ressens une forme de colère, comme si cette mort brutale et survenue trop tôt, ne pouvait être digérée, voire pardonnée. Oui, comme si il y avait de la rancoeur et de l'impuissance face à cela, face à une certaine forme de gâchis. Comme une supplique adressée à un fantôme d'avoir laissé tomber la création, alors qu'on aurait tant aimé qu'il continue, qu'il bouscule encore un peu, beaucoup, le monde et son époque.
Je m'égare, je pense... mais cet égarement m'empêche de pouvoir commenter. Parce que la colère et la rancoeur face à ces actes, je les vis chaque jour...

[lol47]

J'ai du mal à le situer ce texte, l'intention je veux dire. Parce que j'y ressens une forme de colère, comme si cette mort brutale et survenue trop tôt, ne pouvait être digérée, voire pardonnée. Oui, comme si il y avait de la rancoeur et de l'impuissance face à cela, face à une certaine forme de gâchis. Comme une supplique adressée à un fantôme d'avoir laissé tomber la création, alors qu'on aurait tant aimé qu'il continue, qu'il bouscule encore un peu, beaucoup, le monde et son époque.
Je m'égare, je pense... mais cet égarement m'empêche de pouvoir commenter. Parce que la colère et la rancoeur face à ces actes, je les vis chaque jour...

Tes commentaires m'ont fait sursauter avant...et maintenant me vont au fond du coeur.
Apprendre à connaître, à respecter. Merci.

[Invité]

Cet autre soi que l'on cherche dans le miroir, même après, quand c'est trop tard. C'est bien ça ?

[lol47]

Pas répondu à ton dernier mail, Easter.

J'étais dans le pâté....

L'autre soi ne cherche que LES " lui-même ".
A la recherche.
AILLEURS.
Toujours.

Asphyxiant et problématique.

Présent du subversif.
Que j'évolusse.

[Lucy]

J'ai besoin de lire Crevel, de lire tout court, pour manque de références. Alors, je prends le texte tel qu'il est, pour moi.

J'ai aimé ces lits porte-jarretelles et ces images que je retrouve dans les textes de Lol.

[loic]

« Qui n’a donc pas senti, que pour être un homme, être, il fallait être l’homme seul… » René Crevel

toi tu l'as senti, et je pense que c'est vrai..

[Invité]

Pas répondu à ton dernier mail, Easter.

J'étais dans le pâté....

L'autre soi ne cherche que LES " lui-même ".
A la recherche.
AILLEURS.
Toujours.

Asphyxiant et problématique.

Présent du subversif.
Que j'évolusse.

soit.

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