Il y avait
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Il y avait
De retour ! J'aurais besoin de conseils pour ça :
Tout s’achève il
Y a maintenant ton dos qui
Expose sa nudité
Blanche
À cette voix que tu fuis
La nuit
Le jour muet (c’est un mur)
Le mûrier qui le grandit
Et essaime ses étoiles
La ronce céleste tourne
Ses oiseaux de proie dans le ciel
L’absence noire enfin ton visage
Émacié
Dans les mains sciées qui se desserrent
L’étreinte du verbe avorte
Comme des semelles
Il y avait
Ces taupes grises des morts
Et les heures enterrées
Creusent des chambres larges
Dans ta tête
Ton sang que tu froisses
Aux fenêtres
La lune la lumière
Rouge ton cœur
Les mots qui ne viennent pas
Le corps aveugle qui bégaie
Sans un p-p-p-pas
Il y avait
Et dès le début j’étais là
Ce sont
Les premières lignes que je
Trace
Les premières paroles que je
Tais
Tout s’achève il
Y a maintenant ton dos qui
Expose sa nudité
Blanche
À cette voix que tu fuis
La nuit
Le jour muet (c’est un mur)
Le mûrier qui le grandit
Et essaime ses étoiles
La ronce céleste tourne
Ses oiseaux de proie dans le ciel
L’absence noire enfin ton visage
Émacié
Dans les mains sciées qui se desserrent
L’étreinte du verbe avorte
Comme des semelles
Il y avait
Ces taupes grises des morts
Et les heures enterrées
Creusent des chambres larges
Dans ta tête
Ton sang que tu froisses
Aux fenêtres
La lune la lumière
Rouge ton cœur
Les mots qui ne viennent pas
Le corps aveugle qui bégaie
Sans un p-p-p-pas
Il y avait
Et dès le début j’étais là
Ce sont
Les premières lignes que je
Trace
Les premières paroles que je
Tais
Re: Il y avait
Je trouve qu'il y a un peu trop souvent des vers avec un seul mot, et que ça fait "procédé", notamment
"ton visage
Émacié"
J'aime beaucoup
"La ronce céleste tourne
Ses oiseaux de proie dans le ciel
L’absence noire enfin" car c'est simple, pas en recherche de l'insolite à tout prix, et évocateur.
En revanche "Sans un p-p-p-pas" ne me plaît pas du tout, le vers ressort pour moi de cette tentation de l'esbroufe à laquelle cède parfois, je trouve, le texte, comme par exemple dans
"Ce sont
Les premières lignes que je
Trace
Les premières paroles que je
Tais" dont le "découpage" me paraît maniéré.
Vous aurez compris que j'ai beaucoup moins aimé ce texte de vous que d'autres, je n'y ai pas retrouvé cette puissance limpide dont vous êtes capable...
"ton visage
Émacié"
J'aime beaucoup
"La ronce céleste tourne
Ses oiseaux de proie dans le ciel
L’absence noire enfin" car c'est simple, pas en recherche de l'insolite à tout prix, et évocateur.
En revanche "Sans un p-p-p-pas" ne me plaît pas du tout, le vers ressort pour moi de cette tentation de l'esbroufe à laquelle cède parfois, je trouve, le texte, comme par exemple dans
"Ce sont
Les premières lignes que je
Trace
Les premières paroles que je
Tais" dont le "découpage" me paraît maniéré.
Vous aurez compris que j'ai beaucoup moins aimé ce texte de vous que d'autres, je n'y ai pas retrouvé cette puissance limpide dont vous êtes capable...
Invité- Invité
Re: Il y avait
Plusieurs remarques:
- ton texte me paraît par moments déséquilibré, avec un rythme inégal entre mots brefs, vers courts et fragments plus longs.
- certains retours à la lignes et autres coupures me paraissent peu réussis ou son carrément absents.
Par exemple:
Le jour muet (c’est un mur)
Le mûrier qui le grandit
Et essaime ses étoiles
La ronce céleste tourne
Ses oiseaux de proie dans le ciel
L’absence noire enfin ton visage
Émacié
Dans les mains sciées qui se desserrent
Je le verrais bien (simple suggestion) comme:
Le jour muet
...............(c’est un mur)
Le mûrier qui le grandit
Et essaime
ses étoiles
La ronce céleste tourne
Ses oiseaux de proie
...............dans le ciel
L’absence noire
enfin ton visage
Émacié
Dans les mains sciées qui se desserrent
Cette présentation n'est sans doute pas la bonne mais accentue tout de même certaines images, je trouve, qui sont un peu noyées autrement, sans doute parce que trop nombreuses dans une même strophe.
- Gros bémol pour Sans un p-p-p-pas, pas besoin d'insister
Dans l'ensemble, ce texte me paraît moins réussi que d'autres dans la mesure où le découpage sonne plus artificiel, moins harmonieux. Il y a également beaucoup d'images qui se succèdent et ce, de manière un peu trop saccadée et renforcée à mon goût.
- ton texte me paraît par moments déséquilibré, avec un rythme inégal entre mots brefs, vers courts et fragments plus longs.
- certains retours à la lignes et autres coupures me paraissent peu réussis ou son carrément absents.
Par exemple:
Le jour muet (c’est un mur)
Le mûrier qui le grandit
Et essaime ses étoiles
La ronce céleste tourne
Ses oiseaux de proie dans le ciel
L’absence noire enfin ton visage
Émacié
Dans les mains sciées qui se desserrent
Je le verrais bien (simple suggestion) comme:
Le jour muet
...............(c’est un mur)
Le mûrier qui le grandit
Et essaime
ses étoiles
La ronce céleste tourne
Ses oiseaux de proie
...............dans le ciel
L’absence noire
enfin ton visage
Émacié
Dans les mains sciées qui se desserrent
Cette présentation n'est sans doute pas la bonne mais accentue tout de même certaines images, je trouve, qui sont un peu noyées autrement, sans doute parce que trop nombreuses dans une même strophe.
- Gros bémol pour Sans un p-p-p-pas, pas besoin d'insister
Dans l'ensemble, ce texte me paraît moins réussi que d'autres dans la mesure où le découpage sonne plus artificiel, moins harmonieux. Il y a également beaucoup d'images qui se succèdent et ce, de manière un peu trop saccadée et renforcée à mon goût.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Il y avait
Je ne comprends pas le choix des coupures.
Je ne comprends pas le sens de certaines images :
L’étreinte du verbe avorte
Comme des semelles
Ou bien je les trouve maladroitement exprimées
Le corps aveugle qui bégaie
Sans un p-p-p-pas
Je ne parviens pas à entrer dans cet univers qui me paraît artificiellement rendu obscur par des procédés qui me déconcertent alors qu'une émotion est présente, que je la sens, mais comme dissimulée par des effets de manches.
Je ne comprends pas le sens de certaines images :
L’étreinte du verbe avorte
Comme des semelles
Ou bien je les trouve maladroitement exprimées
Le corps aveugle qui bégaie
Sans un p-p-p-pas
Je ne parviens pas à entrer dans cet univers qui me paraît artificiellement rendu obscur par des procédés qui me déconcertent alors qu'une émotion est présente, que je la sens, mais comme dissimulée par des effets de manches.
Re: Il y avait
d'accord. j'avais voulu essayer un truc un peu différent. Je vais bidouiller tout ça. Merci !
Re: Il y avait
Ne jette pas tout Tristan mais trie. Et surtout il faudrait mettre de l'huile dans les rouages, pour le moment ça grince, c'est engoncé dans une espèce de camisole stylistique. Simplicité.
Invité- Invité
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