Je suis entière.

[Marchombre]

Je crois que ma tête est trop lourde pour mon corps
Les rêves bouillonnent à l'intérieur
Se heurtent, rebondissent
Se cassent

Je pense que mon cœur est devenu trop froid
Les mots passent et ressortent
Mais rien ne l'atteint
Il meurt

Je crois même que mon âme est trop légère
Les idées jaillissent, intarissables
Doucement, me noient
M'embourbent

Mais je suis entière, sous la voute du ciel. Je compte les étoiles pour leur trouver un nom. Et j'invente leur histoire. La plus belle portera ton prénom, et elle aura notre histoire. Celle qu'on écrira avec des gouttes d'espoir sur les pages de la terre.

Mais je suis... entière, sur les collines froides. Dansant avec la brume du soir pour apprendre la vie. Celle du vent et celle de la pluie. Et l'appel de nos ancêtres montent vers les cieux, dans un chant rythmé de mes pas qui peu à peu se transforment en vol.

Mais je suis... je crois, entière, sur les dunes de nos déserts. Sur les épaves de nos rêves, j'irais chanter toutes ces chimères qui nous tenaient éveillés la nuit. Et pour ce soir du moins, le monde aura les couleurs d'un songe d'enfant.

[Invité]

Joli ! J'ai aimé.

[Sahkti]

Mais je suis entière, sous la voute du ciel. Je compte les étoiles pour leur trouver un nom. Et j'invente leur histoire. La plus belle portera ton prénom, et elle aura notre histoire. Celle qu'on écrira avec des gouttes d'espoir sur les pages de la terre.
Je n'accroche pas du tout à ceci, que je trouve trop sirupeux. Question de goûts bien sûr, mais ceci a des airs rabattus et sentimentaux qui ne me plaisent pas trop.

De manière générale dans ce texte, d'ailleurs, je préfère les trois strophes du début au reste, que je trouve trop lisse et convenu, avec quelques images toutes faites. Je préfère la simplicité du début et ces idées brutes.

[Loreena Ruin]

En fait si j'écoutais ma "raison" et mon sens critique, je dirais que tout cela joue sur des images vues et revues, avec un fond "notre histoire (d'amour?) et rien d'autre sous le ciel étoilé" qui sent l'eau de de rose... Sauf que tu as le don de donner à ce qui pourrait être du sentimentalisme/nombrilisme à deux balles un ton vraiment personnel, pas si banal que ça en fait. Pour résumer, je dirais que si ton poème était mis en musique ça donnerait un beau morceau de métal symphonique ou de folk, assez classique mais sincère et authentique.

En tout cas, avec Loreena McKennitt en musique de fond, ça m'a fait monter les larmes aux yeux... (et j'assume, na!)

[Invité]

Je suis d'accord avec Loreena Ruin, et je crois que c'est ce qui m'a fait apprécier ce poème malgré ce qu'on peut y trouver de bateau : sa sincérité.

[Homosum]

C'est de grande qualité je crois

[Invité]

Je n'ai pas pu apprécier, j'ai trouvé le tout trop sentimental, joli mais trop fleur bleue ; ça sonne trop "amour toujours" pour moi, surtout en deuxième partie.

[Anne Veillac]

J'ai bien aimé cette rupture dans le texte qui commence en vers et qui finit en prose. Ca donne un rythme très intéressant.
Comme les autres, ça m'a touché et j'y ai vu plus que des choses convenues ou bateau. Un petit quelque chose personnel.

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