Vos écrits
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

Leni

4 participants

Aller en bas

Leni Empty Leni

Message  Kali Lorca Mer 18 Fév 2009 - 12:15

C’est depuis la fenêtre de ma chambre que je devine le coucher de soleil rouge doré qui se reflète sur le mur du bâtiment d’en face.
Je ne le vois pas. Je sais qu’il est là.
L’horloge sonne et me dit enfin l’heure. Elle me rassure et son boucan s’arrête. Leni sera bientôt là.

Pour information, moi, c’est Jin. Vingt ans, au chômage. Vous voudriez peut-être savoir qui est Leni ?
Ah, Leni … Elle est la déesse qui danse devant mes pupilles mortes. Ni ronde, ni svelte. Leni est parfaite. Elle dit toujours que la perfection n’existe pas, cela ne la rend que plus précieuse à mes yeux. Mes yeux, justement, c’est elle. Je vois ses bras qui ondulent, son sourire parfois boudeur, ses longs cils. Un battement et j’ai l’impression que la lumière va apparaître. Elle est la vie et l’enfer qui prend fin.

Je ne suis pas né aveugle. Tout comme Leni n’est pas née déesse.
Leni s’est faite. Je sais qu’elle a vingt ans. On dit qu’elle n’en paraît que quinze. Physiquement peut-être. Pourtant, dans mon souvenir, Leni était un magnifique bout de femme. Elle était la tentatrice et face à elle mon cœur bataillait.
Elle représentait la force quand j’étais la faiblesse. Elle était le désespoir, la folie, la joie, l’amour, la passion, la mort, la tempérance, la vie, la haine, le désir et les départs.
Elle était elle, dans son paradoxe, si forte et si vulnérable.

Il est possible que vous pensiez : Jin attend son amante. Non. Ce n’est pas pour cela que je me languis tant d’elle. Leni est une conteuse. Je n’ai qu’une hâte : entendre la porte de mon appartement claquer. En talons ou pas, elle viendra. Elle s’installera près de moi, ouvrira la porte de l’autre monde et m’y transportera sans heurts.

Je l’ai rencontrée au jardin d’enfants. L’un comme l’autre, n’étions pas très rassurés sur nos deux pieds. Il paraît que je rampais quand Leni courrait déjà.
Elle était différente, m’a dit ma grand-mère, l’autre jour. Elle l’adorait et ne jurait que par elle.
« À cette époque, des petites pestes s’amusaient à mordre les autres enfants. Leni n’y échappait pas. Son père était d’ailleurs tellement furieux qu’il voulait la retirer du lieu d’éveil. Tu sais ce que la directrice lui a dit ?
— Non
— Que Leni n’avait qu’à faire pareil pour se faire respecter. Je pense que ce n’était pas bon pour elle. Elle a pu ressentir ça comme une agression. Elle qui était si mignonne… »
C’est vrai, que plus tard, personne n’osa la toucher. Peut-être qu’inconsciemment les vieilles morsures n’avaient pas cicatrisées.

Je me souviens d’un jour à la maternelle. Leni avait un gilet en laine rouge et un chouchou assorti. On était divisé en plusieurs tables. Nous étions quatre côte à côte.
J’étais à l’extrémité gauche. Puis il y avait Leni, Ludovic et un garçon dont j’ai oublié le nom. Nous avions une boîte de gommettes pour deux. Une pour Leni et moi et une autre pour les deux garçons. Ludovic était le fils de la directrice, et de ce fait il avait un traitement particulier. La maîtresse avait posé une boîte rien que pour lui à côté de Leni. Et forcément, elle y piocha sans faire attention. La maîtresse-vautour vit la main voleuse et l’attrapa violemment. « Pris dans le sac ». Leni ne comprit pas et je la vois encore pleurer devant son dessin. Elle ne l’a jamais fini.

Elle était trop sensible. Un rien la déstabilisait. Je sais qu’elle luttait contre.
Leni devrait déjà être là. La nuit doit tomber et je l’imagine déambulant dans les rues.
Elle a dû sortir sa grosse écharpe en laine et les gants qui vont avec. Elle arrivera et enfin ma vie reprendra.

En primaire, je n’étais plus en classe avec elle. C’était une petite fille solitaire.
Alors que les autres avaient besoin de cerceaux, de cordes, de billes, de cartes ou autres … Leni n’avait besoin de rien. Tandis que je courrais dans la cour, je la voyais souvent assise au pied d’une porte. Je scrutais ses yeux et devinais le monde qu’elle se créait.
Elle n’était pas bagarreuse. C’était une tendre. Ils la firent tomber, la tapèrent, l’insultèrent, la poussèrent … mais Leni n’en faisait pas cas. Je vois encore ses cils battre lentement pour se fermer. L’école fut terminée et elle quitta les amis qu’elle avait su se faire. Le bourgeon allait éclore.

Elle m’a appelé. Un cours qui s’est terminé plus tard que prévu. Elle se dépêche.
Elle veut devenir professeur des écoles. Ah Leni… je ne sais si elle y parviendra mais je le lui souhaite. Elle fut contre les professeurs et les élèves. Elle fut seule. Mais, comme elle dit toujours, les choses s’arrangent et changent.
Leni ne commettrait pas les erreurs de nos enseignants et elle protégerait les enfants isolés. J’ai confiance en elle.

C’est au collège que je la retrouvais. Elle se fit beaucoup d’amis et je vis pourtant son regard briller de moins en moins. Je savais son monde qui s’éloignait. J’ai toujours cru qu’elle n’avait pas été heureuse, même autant entourée.
De mon côté, je n’étais plus fréquentable. J’étais un de ces adolescents qui testent le système. Je fumais et répondais à tout-va. J’étais régulièrement exclu de classe et du collège.
Une année, je me suis retrouvé dans la même classe qu’elle. J’étais dans la zone out de la pièce, au fond, à faire le pitre. Je me retrouvais devant. Leni était la grande voyageuse de la classe. On la mettait à côté des éléments turbulents.
On ne s’était pas parlé depuis des années. Je l’avais observée sans jamais oser l’interrompre. D'abord, nous ne nous parlâmes pas.
Les mois passèrent et à ses côtés, je me sentais apaisé. Elle ne me jugeait pas. Je n’avais pas à insulter quelqu’un pour être remarqué. Elle me voyait tel que j’étais.
Je me suis mis à l’aimer en secret.

J’ai laissé la clé sous le paillasson. J’entends la porte qui claque. L’intonation de la voix me contrarie. C’est l’aide-soignante. Elle a quelque chose de frustrant. Sa compagnie m’indiffère, pour ne pas dire autre chose… Elle n’aime pas son métier. Je ne suis qu’un paquet pour elle. Elle lave la baignoire.

Leni fut la seule acceptée dans le lycée qu’on avait choisi ensemble. Des années de bonheur et de complicité se balayaient en une seconde. Je me mis à pleurer mais Leni garda le silence. Elle opta pour poser sa main sur mon bras. Puis, elle l’attrapa. Elle déposa dans ma main un médaillon où était gravé : « peace ». Je savais qu'il avait une grande valeur à ses yeux. Je ne l'en aimait que plus.

Quand l’aide-soignante s’approche de moi, je devine sous ses bas fins ses poils qui repoussent. Elle me soulève vigoureusement et me déshabille sans m’adresser un mot.

Bien que nos lycées étaient voisins, nous ne nous vîmes que rarement.
Nos quelques rencontres me laissèrent l’occasion de contempler ses sourires et de sentir le vide s’insinuer en elle. Ses yeux voyageaient.
J’appris un jour que Leni avait tenté de mettre fin à ses jours. Un vent dévasta toutes mes certitudes à son égard. Elle n’était pas si indifférente aux paroles blessantes proférées par les autres. On m’avait dit qu’elle avait grossi, qu’elle parlait le strict minimum et ne riait plus. Je n’osais rien faire et préférais l’option du temps. Il effacerait tout.
Leni n’était jamais invitée. Ni aux fêtes, ni aux sorties quotidiennes. Il y avait pourtant tous les gens qu’elle avait bien plus fréquentés que moi. A chaque fois, je guettais son apparition mais elle n’arriva jamais. J’attendais le moment où il parlerait d’elle mais en vain. Leni n’existait plus à leurs yeux. Je me mettais à leur en vouloir. Eux, ceux qu’elle avait tant aidés et soutenus. Je comprenais sa déception.
Un jour, on me dit qu’on l’avait croisée avec un mauvais garçon. Il paraît qu’elle fumait d’un geste mécanique. On la rattrapa de peu, avant que le goulot d’une bouteille d’alcool ne touche ses lèvres. Le lycée oublia même qu’elle faisait partie des effectifs.
À les entendre, Leni n’était plus.

L'aide-soignante a fini de me préparer. Je déteste savoir son regard sur moi et l’idée qu’elle me voit nu m’indispose. Elle me constate dans mon plus simple appareil, moi qui ne distingue rien. Je suis en peignoir et j’attends. Elle desserre enfin les lèvres et me conseille de m’installer dans la baignoire. Je ne dis rien.

Il faisait nuit depuis un bon moment lorsque nous sortîmes du bar. J’étais accompagné d’un nombre considérable de camarades. Nous fêtions notre réussite au Bac. Je m’étais résigné à un jour la revoir. Je pensais la contacter mais la plupart de nos amis communs m’avaient mis en tête qu’elle n’avait sûrement pas passé les épreuves. Ils ne l’en croyaient pas capable. Je doutais d’elle et de moi.
Nous poussâmes les portes. Une fois dehors, on se demanda ce qu’on allait faire. Je la vis arriver au loin. Elle était seule, perdue dans ses pensées.
Je la trouvais maigre. Elle faillit passer devant nous sans lever les yeux. Elle fut surprise et je vis qu’elle eut quelques secondes de troubles. Elle ne percuta pas de suite.
Certains disaient qu’elle prenait des médicaments qui lui retournaient le cerveau.
Elle me sourit. Si je n’avais rien su, je n’aurais pas imaginé ce qu’elle avait enduré et qu’elle me confia plus tard.
Elle comprit qu’on fêtait l’obtention du Bac. Je crois qu’elle aurait aimé qu’une bonne partie de nos amis se plantent. Elle souffrait encore et son regard me le disait. Il ne savait pas mentir. J’appris qu’elle l’avait passé et qu’elle l’avait eu du premier coup.
Elle n’en était pas fière et se contentait de se promener pour se changer les idées. Rien n’était assez important pour l’éloigner de ses pensées funestes.
On m’appelait. Elle ne s’imposa pas et préféra partir. Elle n’adressa pas un mot, ni même un regard à ceux qui firent partie de sa vie.

L'aide-soignante avait ouvert le robinet. L’eau se fracassait dans la baignoire. La buée me contournait et se fixait certainement aux miroirs. Le peignoir tomba. J’attrapai la poignée, leva la jambe, hésita puis m’allongea. Elle prit congé de moi.

Tout bascula au début de l’été. Je venais d’avoir mon permis et j’étais heureux comme un pape. Je percutai quelque chose que je ne vis pas venir. J’ai gardé de cet accident la nuit qui régnait sur l’autoroute.
Comme Leni, on m’oublia bien vite. Je ne reçus personne pour la bonne raison que personne ne vint me voir. Leni fut la première. Elle cacha sa peine et se contenta de caresser doucement ma joue. Elle murmura un : « je suis là » qui cajola ma peau et lui rendit de sa douceur.
Elles vinrent voir l’aveugle, nos anciennes amies. D’un ton mielleux, elles parlèrent. Elles entrèrent dans la salle de bain où je me trouvais. Je me baignais et la seule chose qui les intéressait fut de regarder la taille de mon sexe. Je leur ordonnai de partir, d’une voix sans appel qui ne doit pourtant plus les terroriser. Je n’entendis plus parler d’elles.
Mes anciens amis prirent la poudre d’escampette et leurs grandes promesses disparurent avec eux. Ils ne me manquent pas. Leni est là.

L’eau sur mon corps me donne l’impression d’être lavé de tout. Je regrette souvent de n’avoir pas été là pour Leni. Je la vois couler au milieu d'une mer gelée.
Mais Leni est devenue quelqu’un de merveilleux. Le chassé-croisé de notre passé a pris fin. On vit d’un monde à l’autre, ensemble. Quelle histoire me racontera-t-elle ce soir ?

Leni n’est pas comme les autres. On dit d’elle qu’elle paraît bien plus jeune qu’elle n’est. Quinze ans, vous savez. Intérieurement, c’est une bien plus large palette. De 7 à 77 ans.
Elle a gardé ce monde de rêve où figurent des montres, des héros, des déesses, des drames, des délivrances, de l’amour, des dénouements heureux. Ce monde où tout est possible …
Mais Leni a souffert et elle a appris de ses erreurs. Quand je me désespère devant les miennes, elle sourit. Elle dit toujours qu’on apprend bien plus de ses erreurs et qu’il faut en tirer parti. J’aime la façon dont elle me conseille. Lorsque je parle de délivrance, elle garde le silence. Je ne sais si je dois poursuivre ou pas et puis, quand elle sait que j’ai terminé, elle s’y met. Elle me dresse un portrait réaliste, parfois entaché de son univers personnel. Elle me fait rêver. Elle se transforme avec brio en un vieux sage qui parle de futur, d’eau et de nature. Souvent, je finis par rire et oublier ce qui m’avait incité à parler d’en finir.

La porte claque, Leni est là. Elle a mis ses bottes ce soir. Elle se dirige vers la salle de bain. Elle souffle un « excuse-moi » et s’installe sur le carrelage. Elle caresse doucement ma tempe, descend vers ma joue, puis mes lèvres. Son index m'insuffle de la vie et conjure le mauvais sort qu'on m'avait jeté une nuit de juillet.. Elle revient à la joue. Là, soit elle dessine une fleur soit un nuage… ou ce qui lui passe par la tête. Ce n’est qu’une caresse, et pourtant, ma peau me tire. Elle a dessiné la porte de l’autre monde. Nous y entrons. L’histoire commence …
Kali Lorca
Kali Lorca

Nombre de messages : 188
Age : 33
Date d'inscription : 29/11/2008

Revenir en haut Aller en bas

Leni Empty Re: Leni

Message  Invité Mer 18 Fév 2009 - 12:49

Une belle histoire, touchante. Elle comporte des maladresses qui, je trouve, la rendent d'autant plus touchante... Je ne vous conseillerai donc pas d'y remédier.
Cela dit, je ne vois pas pourquoi la scène avec l'aide-soignante passe à un moment au passé alors qu'elle se déroule au présent. Je pense que vous avez intérêt à corriger cela.

Deux autres remarques : on dit "je courais" à l'imparfait (un seul "r"), et "bien que" doit être suivi du subjonctif ("Bien que nos lycées étaient voisins" n'est pas correct).

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Leni Empty Re: Leni

Message  Lucy Mer 18 Fév 2009 - 15:33

Il y a de la grâce dans ce texte. Illuminé par cette fin - grâce, encore -, une lecture agréable.
Des maladresses, certes, mais des qualités, surtout.
Lucy
Lucy

Nombre de messages : 3411
Age : 46
Date d'inscription : 31/03/2008

Revenir en haut Aller en bas

Leni Empty Re: Leni

Message  Kali Lorca Ven 20 Fév 2009 - 11:44

Merci Socque ! Pourriez- vous tout de même m'indiquer un exemple de maladresses pour ne pas les refaire ?
La scène avec l'aide-soignante (au passé) est une erreur. Je n'ai pas du faire assez attention. Je vais le corriger de ce pas.
Merci pour les remarques, je corrige aussi !

Et Merci à toi, Lucy .
Kali Lorca
Kali Lorca

Nombre de messages : 188
Age : 33
Date d'inscription : 29/11/2008

Revenir en haut Aller en bas

Leni Empty Re: Leni

Message  Invité Ven 20 Fév 2009 - 12:20

J'indique ci-dessous les parties où j'ai trouvé que la narration était peut-être un peu descriptive, un peu naïve. Il y a aussi quelques problèmes de concordance des temps et quelques fautes d'orthographe, je ne vous signale pas tout.

"J’étais à l’extrémité gauche. Puis il y avait Leni, Ludovic et un garçon dont j’ai oublié le nom. Nous avions une boîte de gommettes pour deux. Une pour Leni et moi et une autre pour les deux garçons. Ludovic était le fils de la directrice, et de ce fait il avait un traitement particulier."
"Elle était trop sensible. Un rien la déstabilisait. Je sais qu’elle luttait contre.
Leni devrait déjà être là. La nuit doit tomber et je l’imagine déambulant dans les rues." (le passage sans transition du passé au présent)
"Je scrutais ses yeux et devinais le monde qu’elle se créait." (l'utilisation du verbe "scruter" ne me paraît pas heureuse ici)
"Ils la firent tomber, la tapèrent, l’insultèrent, la poussèrent … mais Leni n’en faisait pas cas." (je trouve bizarre le passé simple ici)
"Je vois encore ses cils battre lentement pour se fermer." (la phrase est carrément bizarre)
"Leni ne commettrait pas les erreurs de nos enseignants et elle protégerait les enfants isolés. J’ai confiance en elle." (ce passage est au présent, il faut un futur et non un conditionnel)
"Elle se fit beaucoup d’amis et je vis pourtant son regard briller de moins en moins. Je savais son monde qui s’éloignait. J’ai toujours cru qu’elle n’avait pas été heureuse, même autant entourée." (ce passage est peu clair)
"Nos quelques rencontres me laissèrent l’occasion de contempler ses sourires et de sentir le vide s’insinuer en elle. Ses yeux voyageaient." (peu clair dans l'expression, bien qu'on comprenne ce que vous voulez dire)
"J’attendais le moment où il parlerait d’elle mais en vain. Leni n’existait plus à leurs yeux." (c'est "ils parleraient", le singulier met sur une fausse piste)
"On la rattrapa de peu, avant que le goulot d’une bouteille d’alcool ne touche ses lèvres. Le lycée oublia même qu’elle faisait partie des effectifs.
À les entendre, Leni n’était plus." (peu clair)
"Je m’étais résigné à un jour la revoir." (bizarre, peu clair)
"Elle ne percuta pas de suite." (le registre est un peu familier dans l'ensemble du texte)
"J’ai gardé de cet accident la nuit qui régnait sur l’autoroute." (maladroit, je trouve)
"Elle murmura un : « je suis là » qui cajola ma peau et lui rendit de sa douceur." (je trouve bizarre ce "cajola ma peau")
"Son index m'insuffle de la vie" (un index n'a pas de souffle)
"Ce n’est qu’une caresse, et pourtant, ma peau me tire." (la peau qui tire, ce n'est pas une sensation très agréable, et cela fait bizarre à la lecture, dans le contexte)

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Leni Empty Re: Leni

Message  Invité Ven 20 Fév 2009 - 15:46

On dirait que tu as beaucoup travaillé ce texte Kali Lorca, et le résultat est là. Un récit crédible, tout en finesse, tendre mais pas mièvre. J'ai particulièrement apprécié les allers-retours entre les souvenirs et l'attente de Léni, je trouve que chaque fois la transition se fait en douceur, c'est réussi.
Si je devais émettre une réserve, ce serait sur la qualité de l'écriture qui me semble moins bonne en deuxième partie qu'au début, avec des maladresses, comme indiqué précédemment, en particulier sur l'emploi des temps.

PS : un plus pour Leni était la grande voyageuse de la classe. On la mettait à côté des éléments turbulents.
beaucoup aimé.

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Leni Empty Re: Leni

Message  Kali Lorca Ven 20 Fév 2009 - 17:46

Merci Socque, je n'en avais pas vraiment conscience et je préférais être certaine afin de m'améliorer. Merci pour votre aide !

Travailler je ne sais pas. Je me suis d'abord racontée l'histoire, j'ai trié et puis quand tout était "planifié" dans ma tête j'ai écrit. C'est peut être pour ça. Je crois que je dois encore retravailler ce texte et prendre plus de temps pour tout vérifier (temps, orthographe ..) Merci Easter(Island) ce commentaire m'aide à voir ce qu'il faut améliorer
Kali Lorca
Kali Lorca

Nombre de messages : 188
Age : 33
Date d'inscription : 29/11/2008

Revenir en haut Aller en bas

Leni Empty Re: Leni

Message  Sahkti Ven 20 Fév 2009 - 19:23

J'ai eu le sentiment en te lisant que tu ne savais pas tout le temps où tu allais, que tu as laissé errer ta plume déposant de ci de là des idées au fur et à mesure sans trop savoir quoi en faire; ce qui expliquerait peut-être certaines maladresses ou aspects décousus.
Quoiqu'il en soit, l'histoire est touchante et émotionnellement forte et elle le serait sans doute plus encore si tu réussissais à extirper du texte des longueurs narratives qui en rendent le rythme par moments trop linéaire ou attendu.
Il y a vraiment du potentiel là-dedans et comme il t'a déjà été suggéré plus haut, cela vaudrait la peine de le retravailler.
Sahkti
Sahkti

Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005

Revenir en haut Aller en bas

Leni Empty Re: Leni

Message  Kali Lorca Ven 20 Fév 2009 - 22:49

Je crois que c'est un de mes défauts : ne pas savoir où je vais et me laisser porter... Mais quand j'ai tout dans la tête, pensé et repensé, j'ai l'impression d'être enfermée dans le propre monde que j'ai essayé de créer.
Est-ce si gênant que je ne sache pas exactement où je vais ?
Quand j'écris j'ai pourtant l'impression de savoir dans quelle direction je vais. Peut être que je vais trop de détours ?
Kali Lorca
Kali Lorca

Nombre de messages : 188
Age : 33
Date d'inscription : 29/11/2008

Revenir en haut Aller en bas

Leni Empty Re: Leni

Message  Lucy Ven 20 Fév 2009 - 23:25

Est-ce si gênant que je ne sache pas exactement où je vais ?
Seulement si on s'en rend compte.
C'est là tout le travail de la réécriture, celui qui "montre" qu'on sait où on va. Pas facile, mais nécessaire. Pas facile, mais faisable. ^^
Lucy
Lucy

Nombre de messages : 3411
Age : 46
Date d'inscription : 31/03/2008

Revenir en haut Aller en bas

Leni Empty Re: Leni

Message  lol47 Sam 21 Fév 2009 - 6:24

Rien à ajouter aux coms précédents.
C'est du bon. Du très bon.
lol47
lol47

Nombre de messages : 1047
Age : 61
Localisation : si tu n'aimes pas ton prochain aime au moins le suivant
Date d'inscription : 07/01/2008

http://demondelol.blogspot.com/

Revenir en haut Aller en bas

Leni Empty Re: Leni

Message  Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum