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Élise

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Message  nine Ven 27 Fév 2009 - 21:16

ÉLISE




Cela faisait cinq jours que je couchais avec Élise dans un lit de fortune, les draps froissés m’en sont témoins. Ses seins, petits coquins, m’enivraient comme un lait peut nourrir l’infans de câlins, comme expire un matin stupéfait par l’empire de la nuit.
Vivre, mourir, en sueur, au cœur de l’antre de son ventre, m’était félicité.



L’oiseau sur le rebord de la fenêtre éclose ouvrait grand ses deux ailes afin qu’aucune brise ne vînt à mon sort permettre une échappée ; et que nulle grenouille arrivant de l’église ne se gaussât tout bas et souille chez monsieur le curé ma belle insoumise, buvant ce vin de messe comme du fiel béni.
Me levant quelquefois pour lui faire du thé et passer mon café, je revenais bien vite, apportant mon offrande, m’enfouissais dans sa lande de dunes, effleurais quelque lune à la chaleur dorée d’un éclat lumineux. Je chérissais mes laisses.
Elles m’étaient acquises.
Pour seule nourriture nous avions la luxure à fins de rassasier ma faim d’elle à sa guise, mais elle me réclamait, ainsi qu’une caresse, parfois un peu de miel ou quelque confiture que j’allais lui chercher. Élise me donnait sans compter sa tendresse. Elle ne savait pas.
Lorsque tombait le jour venait déjà l’aurore.



Ainsi l’heure, or pur, se délie parfois de tourner.
S’éternise l’instant, tel l’épure efface, déshabille, le papier de ses traces ...
Et les secondes durent tant que le réel se fissure…
La paresse féconde engourdit les aiguilles sur les cadrans qui content les histoires aux petits, petits d’homme.
Et le cœur de nos vies défie la loi du temps, tout comme les armoires closes immobilisent un mouchoir brodé des initiales d’une aïeule endormie … Fleurs du mâle s’effeuillent, que l’on cueille assoupi, niché dans la torpeur.




Du halo de fumée où Élise apparut pour la première fois, fière de liberté, à mes yeux médusés, lors que je contemplais le profil de son corps drapé de taffetas, l’amour se profila à chacun de ses pas à l’entour des clients.

La mise était sexy.

Glamour paraissait-elle à rebours de l’emprise. Elle voulait nourrice, allumant cierge et volupté. Elle voulait que puisse le ceint, de sa prison, lui demander pardon. Élise était à l’abandon, éprise, nourrisson affamé, avide de combler le vide.
Quelque chose se tut…

Un alcool qu’on distille…

Un ange à son envol…

Étrange et décousu, un propos étouffé – virgule dans l’espace…



Il ne tint qu’à un fil que d’un accord tenace je compose une lettre et devins ridicule. Mes doigts sur le clavier, piètres et sans génie, restèrent cois et gourds.
Moment de cécité où le silence est lourd.

Je revins de l’absence, en quelques harmoniques et trilles saccadées au rythme de mon pouls. La musique gentille emplit alors le tout.
Tandis que s’installant dans le piano-bar où j’étais embauché, la fille eut un regard insistant, d’innocence mêlé, vers ma figure. J’envisage une invite à un baiser trop sage sur son front. Vint la dernière page, la dernière mesure.
Les bravos accusèrent, hypocrites, la pâleur de mon art.
L’ivoire avait subi une contrefaçon.
Il gardait en mémoire le talent de Ludwig – infranchissable digue. Ma partition boiteuse référençait Élise à l’intrigue amoureuse enrubannée de rose en mes rêves d’enfant.
Je me sentis morose.
Mais elle voulut que j’ose être un homme galant ; ne se résolut pas à la vie irréelle que ma portée offrait ainsi qu’une illusion ; se mit à déchirer toutes mes ambitions.

M’attacha à ses charmes.

Et débusqua mes armes en de brusques soupirs.

Attisa mon désir et fit taire mon art. Il fut mis au rencard afin que mes regards et mes doigts malhabiles, aux manières fébriles, attisent de frissons le grain fin de sa peau douce et sombre.



Silhouette fugace, un chat noir laissa trace d’une ombre dans ma tête.



Envahie de pénombre, Élise ronronnait comme crisse une mousse. Il suffit qu’elle baisât mes tout petits tétons pour que nue, asservie, la braise du foyer où elle s’était admise comme une femme exquise, devînt flamme, et me cuise.


Remisée dans un coin de la chambre, la télé en sourdine diffuse Pompéi abîmé dans ses ruines, au pied du Vésuve endormi.
Une lave insoumise a fait feu au pays, aux hommes et à leurs cris, dans la cave où s’agitent encore les esprits, désolés de ne plus…
Coup de grisou dans une mine où l’artiste des mots voit, pétrifiée, sa parole non dite, à jamais ; où la folle persiste, insiste de ses maux puis capitule, interdite.
Odeur de fuel cathodique…
Point de recul…
Panique…
Houle…



Un volcan brûle dans mon corps, démembre mon esprit. Ma chair contre la chair ambre de ma chère promise, et nos moiteurs mêlées font du lit une étuve où nous sommes amants.


Chancelant…


Soudain, le téléphone.
Je sais, c’est maman qui me sonne et s’inquiète.



Je serre encore plus fort ma maîtresse, quiète en mon sein.
Nous n’entendons plus rien.



TRANCHE DE VIE



Cela faisait cinq mois que je vivais avec Élise et c’est ce matin-là que pour la première fois elle m’insupporta.

La bise qu’elle posa sur mon front en amont du café dans lequel je trempais le journal me fit mal, et je vis sans y croire un chat noir traverser le balcon.

En mon for fis un bond et la mort m’effleura tout comme un duvet d’oie.

Elle était belle se mouvant dans ses dentelles, pourtant... Ses genoux dont la fine rotule roulait gracile sous la peau...

Voilà que l’eau bout pour son thé, elle joue l’enfant qui gesticule et me gourmande tandis que je bois, pantois, mon encre refroidie, mâchant les nouvelles de papier ramolli.

C’est indigeste et je n’ébauche pas le moindre geste pour la rejoindre dans l’exil qui la fauche. Je suis gauche. Je peste.

Ses prunelles poudrées d’or comme les ailes d’un papillon, ses tétons saillants, son allure infidèle... j’étais au bord de ne plus partir mais n’en eus cure, sentant la colère m’envahir.


Le téléphone sonne, c’est ma mère.

Je désespère.


Nous répondons que oui, que nous viendrons dimanche.

Tranche de vie.

Mais mon cœur, maman, penche depuis longtemps pour une autre que toi, celle qui devant moi se déhanche.


La journée s’annonçait radieuse et j’allai faire ma valise. Élise, heureuse, ramassa les quelques pages sauvées de la noyade et me criait les titres comme on dit une aubade. Elle se mit à son ménage tandis que je pliais mes chemises.

J’éprouvais une haine soudaine à son endroit. Ses mollets, ses pieds nus, sa chair parcourue d’un frisson...

Je déposai un pantalon par dessus les chemises, sachant pourtant qu’il eut fallu le mettre au fond, disait Élise lorsque nous nous étions préparés pour Venise.
Je la détestai fermement.


Venise n’eut pas lieu. Mon stylo plume n’écrit plus une note, plus une ligne depuis que… Et je trépigne, j’écume.

J’entends les accords hasardeux qu’elle compose en dépoussiérant le piano qu’elle referme comme un tombeau. Je n’ose hurler. Je fais un effort suprême et ma glotte retient le cri. Je deviens blême, je la maudis.




Élise menait notre vie sans souci, tenant dans l’ombre mes partitions. Une feuille emportée par la brise ; une hirondelle exquise ; un bonbon ; une cerise qu’on sirote. Elle s’amusait de mon cœur mou et le mettait à la torture. Elle inventait notre bonheur et m’entraîna dans l’aventure jusqu'à l’écueil.




Un courant d’air fit s’envoler des pages raturées.
Un concert de klaxons dans les ruines béton et urbaines.
Aspiration de la benne à ordures, qui brise, saine, mes ratures.
Bruits de pas au plafond.
La voisine.
Dont nous ne connaissions que les talons aiguilles à cinq heures du matin.




Chagrin, je fermai la fenêtre et bouclai mon bagage. Pris de rage, je me mis à pleurer. Dans le miroir, je vis avec délice les larmes ravager mon visage.
Caprice ! M’inflige-t-il.

Je rends les armes. Je suis à peine capable de moi-même. Je suis minable.
Je t’aime, me dit Élise en entrant et, voyant la valise, me parle d’Italie, où nous irons demain. Je serre les poings mais elle me traîne jusqu'au lit, me défait de tous mes effets. J’arrache ses dentelles et me laisse violer. Le chat noir guette au fond de sa prunelle qui quête mes regards. Je me raréfie. Je voudrais ne plus être.



Cela faisait cinq ans que je vivais avec Élise et de ce lit naquit une enfant.
Le téléphone sonne, c’est maman.



MARYSE



Cela faisait cinq ans, une poussière de temps, que Maryse agitait en mon âme ravie une émotion de père, lame bien aiguisée fouissant dans ma chair une torture d’amour. Ma petite chérie conquise par la vie dès le jour qui la vit quitter sa couverture de chair, gazouillait à présent des caprices enchanteurs auprès de sa maman.
Elle voulut des sucettes et fit la forte tête. Élise en son bonheur lui offrit un chat noir porteur du désespoir d’un meilleur factice.

Animal maléfice, il hantait à sa guise nombre de mes visages, comme un nuage encombre le clair d’un paysage.

Maryse en un éclair traversait le sillage amical de son âge, lissant par sa fraîcheur les rides advenues sur mon front pâle et nu.

Ignorant le félin, le remisant au loin d’une hallucination, elle se prit à taper à petits poings têtus sur le couvercle empoussiéré du piano muet, lorsque l’anneau d’Élise qu’elle avait posé là, murée en son silence, se mit à cliqueter, soulevant des passions oubliées.
Amère écume qu’est l’amertume !

Brume devint déliquescence.



Il arrive parfois qu’un cercle se referme, enferme les émois trop longtemps retenus sur les rives des sens. Et, perclus, solitaire et reclus, d’aucun encerclera de vacance les uns, afin que vive enfin l’essence de son être…
Autrement que paraître…
Ailleurs que maintenant…
Et sans être aux abois.



La trame maternelle tissée au fil des jours survint avant le drame.
Toujours…
La veine jugulaire saillait bleue et colère dans le cou de Maryse. Ma mie serra son faon malheureux entre ses bras dociles.

L’herbe de la prairie tint au chaud l’enfant blême, en instance.

S’exacerbe ma violence que je distribue dans le fragile onguent…

Je sue.
Je me consume et refuse clémence.
J’écume.
Puis j’accuse.

Sans ce sang, sans ces larmes, c’eût été de l’amour en écrin, un coussin de velours, un mitan de clairière… Sans plus d’armes autour. Seule une eau de jouvence.

Cependant…

Même un courroux écervelé, fétide, de mon haleine, pile net, en désarroi, à la sonnerie familière, qui me guide malgré moi.

C’est ma mère ! Ma mie, m’aimant de fait !
… Et de droit.

C’est mamie.


Elle ne fit pas loi.


Je répondis : maman ?

Maryse ?

Elle te fait la bise.
Passe-la moi, dit-elle, c’est ma petite…

Je me voudrais de glace.
Élise prit un droit de passage et conquit la menotte, sage, toute griffe rentrée, de notre petit bout. Je suis à bout. Je biffe les propos de maman avant qu’elle se rebiffe :

Maryse prend son bain, prétendis-je soudain, sauvant ainsi la mise.

Mais la baignoire est pleine, déborde de rancœur, où se noie notre fille. J’en conçois de la peine. A travers un sanglot, les yeux déments d’Élise reflètent un chat que je fusille… C’est le noir. Il s’immobilise dans une mare de sang éponyme.
Je tire sur le fil pour faire taire à jamais les plaintes de ma mère. On enterre l’animal et le crime est parfait !
Cinq minutes comptées sans que mal ne soit fait.

Je borde notre enfant tandis que sa maman, disant une comptine, étale ses cheveux…

Cinq…

Et ferme ses paupières.

Plus cinq…

D’une belle manière un sourire est figé sur son visage d’ange comme pour dire un vœu.

Plus cinq…

Ses phalanges diaphanes sont croisées sur les draps.

Plus toi…

Deux ailes déployées agitent la poussière des cinq ans de Maryse, qui nous quitte.

Plus moi…

Égalent…

Zé…

Ro…
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Message  Invité Ven 27 Fév 2009 - 22:54

Je ne sais pas si c'est l'heure ou la longueur du texte, mais je n'accroche pas vraiment, n'arrive pas à entrer dans cette histoire qui me fait l'impression de m'accrocher à des fétus de paille. Peut-être que je suis injuste. J'essaierai plus tard.

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Message  Invité Sam 28 Fév 2009 - 7:07

Cette idée de rimes cachées est belle, il y a un balancement berceur bien agréable et l'écriture est très soignée... mais dans l'ensemble je me suis ennuyée, peut-être parce que l'histoire, et la menace sous-jacente, me paraissent trop nébuleuses, peut-être parce que, pour obtenir votre "petite musique" à vous, vous recourez de manière trop visible à des inversions poétiques qui, en prose, donnent une impression bizarre, peut-être parce que l'ensemble est trop long.

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Message  Invité Dim 1 Mar 2009 - 15:45

Des phrases magnifiques ...mais trop. J'ai adoré au début, puis trouvé cela lassant, trop apprêté, au détriment de l'histoire. Comme si tu mettais quinze colliers de pierrres précieuses - ensemble- et encore des broches et des bagues... chacun splendide, mais le tout éblouissant au point qu'on ne voit plus rien.
Il faudrait distiller ...

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Message  lol47 Dim 1 Mar 2009 - 15:53

Comme le dit Coline, faudrait distiller. Pas comme en ex-URSS où ils fabriquent de la vodka frelatée que les mendiants sans bras parviennent à s'enquiller pas cher pour faire grossir du Poutine.

Chez Canada Dry, ils auraient dû choisir ton texte pour slogan.

Cela faisait cinq jours que je couchais avec Élise dans un lit de fortune, les draps froissés m’en sont témoins. Ses seins, petits coquins, m’enivraient comme un lait peut nourrir l’infans de câlins, comme expire un matin stupéfait par l’empire de la nuit.
Vivre, mourir, en sueur, au cœur de l’antre de son ventre, m’était félicité.


On dirait du Mallarmé qui a oublié comment on faisait du vélo.
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Message  Invité Lun 2 Mar 2009 - 5:17

C'est indéniablement bien écrit, bravo pour la rédaction.
Cependant je ne me suis pas passionné outre-mesure.
La poésie prend quelque fois la liberté de gommer le sens commun.
Comme ici.
Ainsi l’heure, or pur, se délie parfois de tourner.
S’éternise l’instant, tel l’épure efface, déshabille, le papier de ses traces ...
Et les secondes durent tant que le réel se fissure…
La paresse féconde engourdit les aiguilles sur les cadrans qui content les histoires aux petits, petits d’homme.
Et le cœur de nos vies défie la loi du temps, tout comme les armoires closes immobilisent un mouchoir brodé des initiales d’une aïeule endormie … Fleurs du mâle s’effeuillent, que l’on cueille assoupi, niché dans la torpeur.
Une très longue strophe pour démontrer que les instants heureux figent le temps alors que n'importe-quel bédouin sait que, en réalité, le bonheur altère la perception du temps en le faisant passer plus rapidement. Nous disons : un instant de bonheur.. Le narrateur n'arrive pas à me convaincre qu'il vit vraiment tout cela. Je reste donc avec l'impression d'une poésie-fiction belle mais peu attrayante. J'espère que mon commentaire est compréhensible.

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Message  Invité Lun 2 Mar 2009 - 8:37

Voilà, j'ai relu le texte à tête reposée, si l'on peut dire. Certaines choses m'avaient en effet échappé. C'est un texte fort, bouleversant, dérangeant, servi par une très belle écriture poétique mais desservi par, d'une part par la longueur ; d'autre part une redondance d'effets poétiques justement, qui, multipliés, me donnent le sentiment de produire l'effet contraire à celui qu'ils étaient censés donner (d'où mon commentaire précédents d'impression de saisir des fétus de paille)

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Message  Arielle Lun 2 Mar 2009 - 10:46

Bien du mal à arriver jusqu'au bout. De bien belle phrases, de belles images ... Mais trop, c'est trop !
Distiller, élaguer, alléger pour sauver le lecteur de la noyade. L'histoire, en elle-même, passe inaperçue et je trouve que c'est bien dommage.

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Message  lol47 Lun 2 Mar 2009 - 11:14

Easter(Island) a écrit:d'impression de saisir des fétus de paille)

Sans la paille c'est mieux, ça dégouline le long du cou plus facilement.

Cela faisait cinq jours que je couchais avec Élise dans un lit de fortune, les draps froissés m’en sont témoins.

Témoins de... fortune : déjà vu. Les témoins, c'est qui ? Les draps ?
On peut dormir et froisser les draps tout seul.

Ses seins, petits coquins, m’enivraient comme un lait peut nourrir l’infans de câlins, comme expire un matin stupéfait par l’empire de la nuit.

Deux fois comme " comme" (marrant), l'infans, l'enfant, l'infante ou...la défunte infans (en patois )?

Vivre, mourir, en sueur, au cœur de l’antre de son ventre, m’était félicité.

Elle t'a félicité (e) ? Fernandel en parle très bien dans un ses plus grands tubes.

L'antre.
Nous antrons,
Vous antrez,
Ils antrent.

Somme toute, j'aurais préféré que tu nous racontes ton histoire de façon plus banale mais plus vive et avec de vrais mots.
Soit on écrit COMME on sait écrire, soit c'est du ramassis qu'on va chercher ailleurs, le sujet étant de pondre trois métaphores pour faire fondre le commun, lui expliquer qu'on a bossé le sujet mais en fin de compte y a rien. C'est superficiel .

Même mal écrit, même avec des fautes, certains textes arrivent à me toucher, moi le lecteur. Pas d'autres. Parce qu'ils sont forcés.

Il me semble que Sully Prudhomme a dit qq chose dans le genre, que la vraie et bonne littérature était celle qui était sincère. Pas celle qu'on trouve dans les livres, qu'on essaie de contrefaire.

Et mal, la plupart du temps.
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Message  nine Mer 4 Mar 2009 - 6:01

Merci à tous pour votre lecture, et vos critiques. Je comprends parfaitement que l'on puisse s'ennuyer si, cherchant l'aventure, on subit une prose surfaite, peut-être même contrefaite.
Cependant, l'acte d'écriture est pour moi, d'abord, une question de moi avec moi. Le lecteur adhère, ou pas. Il n'est pas ici affaire de plaire.
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Message  Sahkti Ven 6 Mar 2009 - 18:45

nine a écrit:Cependant, l'acte d'écriture est pour moi, d'abord, une question de moi avec moi. Le lecteur adhère, ou pas. Il n'est pas ici affaire de plaire.
Pourquoi publier un texte sur un forum dans ce cas? Simple question...
Sahkti
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Message  nine Sam 7 Mar 2009 - 7:00

Sahkti a écrit:
nine a écrit:Cependant, l'acte d'écriture est pour moi, d'abord, une question de moi avec moi. Le lecteur adhère, ou pas. Il n'est pas ici affaire de plaire.
Pourquoi publier un texte sur un forum dans ce cas? Simple question...

Pour le mettre en péril, ou recevoir quelqu'éloge ma foi. Sauf pour quelques petits passages que je considère à revoir, j'ai mis un point final à ce texte que j'ai voulu ainsi.
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