Etés
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Arielle
loic
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Etés
Essences de résines et saignées d’haldes mortes, je vais à contre pente dans ce temple d’émoi. Où dans ce sanctuaire les piliers faits de troncs, forêts d’épicéas, je chemine de ce pas qui mène aux consciences de l’instant immobile, même scène chaque fois.
La vie n’à plus de poids, les projets s’étourdissent, s’effacent les souvenirs, je marche sur un fil, ténu comme ces heures que je vole parfois. Dans ces terres maîtresses s’y compulse mon âme et j’y renie enfin ce que j’aurais cru être : De ces rêves fallacieux qui s’ébrouent dans nos têtes. Rien ne se fait déjà parce qu’on l’a voulu : Hasard, nécessité, au mors sous les rênes ; vérités contrefaites, existences convenues, je nargue tout cela et tout ces alentours, lorsque allant matin sur les pentes stériles y fleurit mon bonheur de ne plus me trouver, comme si l’existence ne m’appartenait pas, devenant tout soudain une parcelle du site.
C’est toujours en été que s’exaltent ces heures, une sorte d’épanouissement, de ces fleurs d’un instant, qui se fanent déjà en marche vers l’hiver. Est-ce parce que le soleil éclaire subitement nos cieux intérieurs et que cette lumière anime notre esprit ? Qu’une sorte de quiétude s’installe en ces heures qui s’arrêtent sous les voûtes de ces longs jours, qui tels d’infinis viaducs nous mènent vers ces nuits transparentes aux fraîcheurs cristallines. Où bercés par le tintement du lustre des étoiles avant que ne vienne la rumeur des aubes, un sorte d’infinie quintessence fait venir au dormeur une sorte d’appel qui, brièvement, nous tire d’un sommeil sans rêves en butte aux inquiétudes. Il existe en ces heures un semblant d’équilibre entre vie et néant.
La vie n’à plus de poids, les projets s’étourdissent, s’effacent les souvenirs, je marche sur un fil, ténu comme ces heures que je vole parfois. Dans ces terres maîtresses s’y compulse mon âme et j’y renie enfin ce que j’aurais cru être : De ces rêves fallacieux qui s’ébrouent dans nos têtes. Rien ne se fait déjà parce qu’on l’a voulu : Hasard, nécessité, au mors sous les rênes ; vérités contrefaites, existences convenues, je nargue tout cela et tout ces alentours, lorsque allant matin sur les pentes stériles y fleurit mon bonheur de ne plus me trouver, comme si l’existence ne m’appartenait pas, devenant tout soudain une parcelle du site.
C’est toujours en été que s’exaltent ces heures, une sorte d’épanouissement, de ces fleurs d’un instant, qui se fanent déjà en marche vers l’hiver. Est-ce parce que le soleil éclaire subitement nos cieux intérieurs et que cette lumière anime notre esprit ? Qu’une sorte de quiétude s’installe en ces heures qui s’arrêtent sous les voûtes de ces longs jours, qui tels d’infinis viaducs nous mènent vers ces nuits transparentes aux fraîcheurs cristallines. Où bercés par le tintement du lustre des étoiles avant que ne vienne la rumeur des aubes, un sorte d’infinie quintessence fait venir au dormeur une sorte d’appel qui, brièvement, nous tire d’un sommeil sans rêves en butte aux inquiétudes. Il existe en ces heures un semblant d’équilibre entre vie et néant.
Re: Etés
je viens de relire voyage avec un âne au travers des cévennes de Stevenson, ceci explique cela; je suis plutôt d'accord avec vous..
Re: Etés
Dès les premières lignes j'ai buté sur une écriture empesée, une syntaxe parfois maladroite ; le travail sur la forme m'a fait passer à côté du sens du texte.
Invité- Invité
Re: Etés
J'ai vraiment beaucoup de mal à comprendre le sens de tes phrases. je me perds dans les méandres de relatives qui n'en sont pas, égarée par une ponctuation que je trouve surprenante.
Désolée, je dois être un peu fatiguée ce soir !
Désolée, je dois être un peu fatiguée ce soir !
Re: Etés
Oui, j'ai eu un peu le même sentiment de m'égarer dans des phrases tortueuses et inachevées (la deuxième par exemple, ou encore ici :
Rien ne se fait déjà parce qu’on l’a voulu : Hasard, nécessité, au mors sous les rênes ; vérités contrefaites, existences convenues, je nargue tout cela et tout ces alentours, lorsque allant matin sur les pentes stériles y fleurit mon bonheur de ne plus me trouver, comme si l’existence ne m’appartenait pas, devenant tout soudain une parcelle du site. )
Côté syntaxe, le "y" est redondant dans cette phrase : Dans ces terres maîtresses s’y compulse mon âme et j’y renie enfin ce que j’aurais cru être
Je pense que récrit, ce texte pourrait donner le meilleur de sa force poétique.
Rien ne se fait déjà parce qu’on l’a voulu : Hasard, nécessité, au mors sous les rênes ; vérités contrefaites, existences convenues, je nargue tout cela et tout ces alentours, lorsque allant matin sur les pentes stériles y fleurit mon bonheur de ne plus me trouver, comme si l’existence ne m’appartenait pas, devenant tout soudain une parcelle du site. )
Côté syntaxe, le "y" est redondant dans cette phrase : Dans ces terres maîtresses s’y compulse mon âme et j’y renie enfin ce que j’aurais cru être
Je pense que récrit, ce texte pourrait donner le meilleur de sa force poétique.
Invité- Invité
Re: Etés
Que de poésie dans ces lignes !
Un peu trop peut-être, pour une telle forme; ça paraît dès lors un peu chargé, presque précieux.
Tu perds avec cette façon de faire la grâce qui ponctue certains de tes textes poétiques, la légèreté et le goût des images fortes esquissées en quelques mots. Je te préfère dans l'autre registre, même si tout n'est pas à jeter dans ce texte.
Un peu trop peut-être, pour une telle forme; ça paraît dès lors un peu chargé, presque précieux.
Tu perds avec cette façon de faire la grâce qui ponctue certains de tes textes poétiques, la légèreté et le goût des images fortes esquissées en quelques mots. Je te préfère dans l'autre registre, même si tout n'est pas à jeter dans ce texte.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Date d'inscription : 12/12/2005
Etés
Prose poétique un peu précieuse, comme en faisait Colette. Moi j'aime bien. Je trouve qu'il faudrait alléger la première partie, dont les phrases sont un peu trop longues et chargées de recherche d'effets. La fin est mieux.
Invité- Invité
Re: Etés
J'ai lu ce texte comme de la poésie, et je l'ai trouvé très beau. Bien sûr, pour raconter une histoire, je trouve que ton style est trop sophistiqué. Par contre, pour de la poésie en prose, c'est super !
C'est vrai aussi que j'ai particulièrement aimé la deuxième partie.
Pourquoi Stevenson ? Moi je me souviens d'un style épuré... Il faudra que je le relise.
C'est vrai aussi que j'ai particulièrement aimé la deuxième partie.
Pourquoi Stevenson ? Moi je me souviens d'un style épuré... Il faudra que je le relise.
Re: Etés
Quand même, j'ai lu avec plaisir tes démenés avec les mots.
Oui, tout cela manque redoutablement de précision.
Par exemple "temple de l'émoi" aurait tellement mieux convenu que " temple d'émoi" qui fait lyrique pour le faire. Bref, attention. Mais , cette forme est à encourager, c'est la marque des grands, de dérouler en prose ce qui ne tient plus dans un cadre, la lettre elle-même le devenant.
Oui, tout cela manque redoutablement de précision.
Par exemple "temple de l'émoi" aurait tellement mieux convenu que " temple d'émoi" qui fait lyrique pour le faire. Bref, attention. Mais , cette forme est à encourager, c'est la marque des grands, de dérouler en prose ce qui ne tient plus dans un cadre, la lettre elle-même le devenant.
Invité- Invité
Re: Etés
C'est ampoulé et blindé de fautes... C'est un essai poétique ? la poésie n'est pas obligée de s'encombrer de termes aussi... choisis pour exprimer des choses très simples. Enfin, c'est mon avis. Mais je respecte car si on me demandait de le faire, je serais bien embêtée !
Re: Etés
Je suis ennuyé. Je pense que ce texte a été très travaillé, les mots soigneusement choisis, sélectionnés, et à force la mûle a été trop chargée. Oh! je connais bien ce défaut.Ce goût des mots avec un brin de philo qui chargent la barque et la font chavirer. 100 fois, 1000 fois je m'y suis fait prendre.loic a écrit:Essences de résines et saignées d’haldes mortes, je vais à contre pente dans ce temple d’émoi. Où dans ce sanctuaire les piliers faits de troncs, forêts d’épicéas, je chemine de ce pas qui mène aux consciences de l’instant immobile, même scène chaque fois.
Mais à part cela je voudrais bien savoir ce que sont les "haldes" car je me suis précipité dans mon dico mais en vain, et cela est absolument dramatique!!:-)
La seconde phrase ne fonctionne pas (ou je ne l'ai pas compris) avec ce début par "où"
"Contre-pente" mais je suis allé vérifié aussi dans le dico prend donc un tiret
Mais voilà que des détails. Revenons à l'impression globale. C'est certain que cette prose est poétique et je ne demandais qu'à me laisser emporter. Peut-être, après tout que c'est moi qui ait du mal avec la richesse de tes mots.
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