Ouvre je t'en supplie
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Ouvre je t'en supplie
La porte bâille sur tes yeux où se profile une question, desquels s’échappent des rayons qu’un soleil même ne peut.
Dans leurs tréfonds j’aperçois l’âme d’un violon désaccordé et dont l’archet a plus d’un drame qu’à force le temps a fardé.
De ma prison réitérée je tente en vain une escapade vers ton regard en désertion, chaviré de tant d’abandon dont le voile s’est déchiré.
Je te retire mon aubade de peur que tu t’enfuies encor ; la retiens en cordes serrées de peur qu’encor tu désespères.
Le nœud de ma gorge est plaintif.
Et le contour de ta paupière esquisse un mouvement craintif.
Autour, le vent, à sa manière, s’engouffre libre dans tes cils. L’accueillent alors grands ouverts tes iris emplis des couleurs de la terre.
Ton ciel m’incline vers l’envol mais, habile, mon carcan vite se resserre, devient rétif, cruel et vil ; et tristement je me débine.
Je me débine ! Me dis-tu. Encor ! Et encor tu es lasse.
Autrement que tes yeux je sais la route lente ; ses chaos et ses pentes sont ceux-là que j’arpente afin de parvenir à l’ourlet du silence qui clôt tes quelques mots. Je ne suis qu’un idiot au gré de ton navire. J’ai vu mon indécence.
Et je suis malheureux.
Silhouette latente…
Amorce d’un aveu…
Le son de toi se fait sirène. Ma galère, vois-tu, se casse par endroits ; et se fendille et sombre très lentement dans les eaux sombres de tes prunelles incertaines, disparues dans la pénombre gisant à l’orée d’un ailleurs meilleur que moi-même.
Pourtant je persiste.
Entre tes parenthèses pourtant je résiste.
Tristes, mes contrées lointaines m’appellent en bémol. Leurs pizzicati sur le sol trépignent doucement, attendant un signe qui viendra lorsque je serai las…
Que tu seras certaine.
Pourtant je colère et reste du nombre des vivants en tes pleurs, condamné.
Ouvre, je t’en supplie.
Tu refermes la porte qui claque en mon cœur.
***
Je n’ai pas vu passer les heures filent à l’allure indifférente à mes querelles intérieures bannies que déjà l’hiver à nouveau s’installe pour un autre toujours.
***
Tu ne m’as pas ouvert.
Dans leurs tréfonds j’aperçois l’âme d’un violon désaccordé et dont l’archet a plus d’un drame qu’à force le temps a fardé.
De ma prison réitérée je tente en vain une escapade vers ton regard en désertion, chaviré de tant d’abandon dont le voile s’est déchiré.
Je te retire mon aubade de peur que tu t’enfuies encor ; la retiens en cordes serrées de peur qu’encor tu désespères.
Le nœud de ma gorge est plaintif.
Et le contour de ta paupière esquisse un mouvement craintif.
Autour, le vent, à sa manière, s’engouffre libre dans tes cils. L’accueillent alors grands ouverts tes iris emplis des couleurs de la terre.
Ton ciel m’incline vers l’envol mais, habile, mon carcan vite se resserre, devient rétif, cruel et vil ; et tristement je me débine.
Je me débine ! Me dis-tu. Encor ! Et encor tu es lasse.
Autrement que tes yeux je sais la route lente ; ses chaos et ses pentes sont ceux-là que j’arpente afin de parvenir à l’ourlet du silence qui clôt tes quelques mots. Je ne suis qu’un idiot au gré de ton navire. J’ai vu mon indécence.
Et je suis malheureux.
Silhouette latente…
Amorce d’un aveu…
Le son de toi se fait sirène. Ma galère, vois-tu, se casse par endroits ; et se fendille et sombre très lentement dans les eaux sombres de tes prunelles incertaines, disparues dans la pénombre gisant à l’orée d’un ailleurs meilleur que moi-même.
Pourtant je persiste.
Entre tes parenthèses pourtant je résiste.
Tristes, mes contrées lointaines m’appellent en bémol. Leurs pizzicati sur le sol trépignent doucement, attendant un signe qui viendra lorsque je serai las…
Que tu seras certaine.
Pourtant je colère et reste du nombre des vivants en tes pleurs, condamné.
Ouvre, je t’en supplie.
Tu refermes la porte qui claque en mon cœur.
***
Je n’ai pas vu passer les heures filent à l’allure indifférente à mes querelles intérieures bannies que déjà l’hiver à nouveau s’installe pour un autre toujours.
***
Tu ne m’as pas ouvert.
Re: Ouvre je t'en supplie
Peut-être que la clef est dans ta poche ?
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Ouvre je t'en supplie
Je trouve que le poème commence bien mal avec ces trois phrases :
"La porte bâille sur tes yeux où se profile une question, desquels s’échappent des rayons qu’un soleil même ne peut.
Dans leurs tréfonds j’aperçois l’âme d’un violon désaccordé et dont l’archet a plus d’un drame qu’à force le temps a fardé.
De ma prison réitérée je tente en vain une escapade vers ton regard en désertion, chaviré de tant d’abandon dont le voile s’est déchiré."
qui pour moi sont très lourdes, et présentent une structure fâcheusement répétitive, basée sur l'utilisation de relatives.
Ensuite, par moments, j'ai été touchée, mais rarement. J'ai ressenti l'ensemble du texte comme un exercice de style raide, trop léché, impropre à transmettre quelque chose.
Ce poème m'est donc resté fermé, désolée.
"La porte bâille sur tes yeux où se profile une question, desquels s’échappent des rayons qu’un soleil même ne peut.
Dans leurs tréfonds j’aperçois l’âme d’un violon désaccordé et dont l’archet a plus d’un drame qu’à force le temps a fardé.
De ma prison réitérée je tente en vain une escapade vers ton regard en désertion, chaviré de tant d’abandon dont le voile s’est déchiré."
qui pour moi sont très lourdes, et présentent une structure fâcheusement répétitive, basée sur l'utilisation de relatives.
Ensuite, par moments, j'ai été touchée, mais rarement. J'ai ressenti l'ensemble du texte comme un exercice de style raide, trop léché, impropre à transmettre quelque chose.
Ce poème m'est donc resté fermé, désolée.
Invité- Invité
Re: Ouvre je t'en supplie
Je n'ai pas aimé les phrases très longues dans lesquelles le sens paraît enfoui sous un amas de mots ; j'ai eu parfois le sentiment que l'expression était hyper travaillée pour produire une impression faussement naturelle.
Je préfererais du lyrique qui s'assume ou de la simplicité revendiquée plutôt que cette hésitation entre les deux qui faillit à me toucher. Dommage, dommage ...
Je préfererais du lyrique qui s'assume ou de la simplicité revendiquée plutôt que cette hésitation entre les deux qui faillit à me toucher. Dommage, dommage ...
Invité- Invité
Re: Ouvre je t'en supplie
D'autres déjà ont dit la lourdeur de certaines phrases. Pourtant le titre interpelle ce qui ne suffit pas, mais il y a aussi des choses comme ceci :
et en même temps il y a un truc qui ne va pas avec la porte :
Est-elle close : "ouvre je t'en supplie"
Entrebaillée : " la porte baille sur tes yeux"
ou encore ouverte : "tu refermes la porte"
Peut-être que tu ne le sais pas, on retiendra alors ce qu'il y de beau comme ceci :
Je trouve cela très fortAutrement que tes yeux je sais la route lente ; ses chaos et ses pentes sont ceux-là que j’arpente afin de parvenir à l’ourlet du silence qui clôt tes quelques mots. Je ne suis qu’un idiot au gré de ton navire. J’ai vu mon indécence.
et en même temps il y a un truc qui ne va pas avec la porte :
Est-elle close : "ouvre je t'en supplie"
Entrebaillée : " la porte baille sur tes yeux"
ou encore ouverte : "tu refermes la porte"
Peut-être que tu ne le sais pas, on retiendra alors ce qu'il y de beau comme ceci :
"les eaux sombres de tes prunelles incertaines"
Roz-gingembre- Nombre de messages : 1044
Age : 61
Date d'inscription : 14/11/2008
Re: Ouvre je t'en supplie
Pas mal de phrases longues, un style surchargé de mots qui passent à côté de l'essentiel. Et puis, de ci de là se dégage une idée, une émotion, une pointe de beauté qui mériterait qu'on s'y attarde et qu'on lui donne plus de visibilité. Malheureusement, cela ne suffit pas à compenser cette impression de "trop" que je ressens et c'est dommage parce que vraiment, il y a quelques jolies choses dans ton texte qui vaudraient la peine que tu les mettes autrement en valeur.
Cette complainte lancinante est intéressante et le serait davantage si épurée. Avis perso s'entend :-)
Cette complainte lancinante est intéressante et le serait davantage si épurée. Avis perso s'entend :-)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
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