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Le cri atomique de l'écrivain

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Message  lol47 Mar 24 Mar 2009 - 20:40

L’idiophone

« « « « Le cri atomique de l’écrivain » » »
PORTE-TOI BIEN , lui répondit l’écho !…!…!…!

Angoulême – Périgueux, via Bordeaux par Agen. Je me serais fait une ligne de train. Dimanche prochain, je mettrai un sac en plastique sur la tête. Et des ballet- boots , et du rimmel , et de l’encre de Chine, et des mots, des mots dans mon sac à dos. Du dentifrice pour poivrots, pour pas sentir mauvais de la bouche.
Oui, c’est vrai, j’avais déjà remarqué que les femmes préfèrent toujours qu’on les embrasse plutôt qu’on ne les touche.
Ils diront que je suis fou, mes parents, leurs amis et ma belle-sœur.

« Votre manuscrit a attiré notre attention, bla-bla-bla…et nous serions enchantés de faire votre rencontre, bla-bla-bla…ce jour à l’heure dite, bla-bla-bla… »

Le fauteuil est cosy, l’ambiance est morte. J’ai droit à des yeux froids. Dont un seul me regarde parce que l’autre m’épie, me jauge.

– Olivier D., il vous faudrait vous trouver un autre pseudo. Pourquoi ? Olivier D., c’est pas beau ?

Provocateur, je détourne la loi en allumant une cigarette. Elle continue sans élever la voix. Elle a trente cinq ans et au plus fort de la tempête, costumée à la Van Halen, le talent en moins sur talons hauts.

– Puis-je vous raconter une de mes vannes préférées ? La psy, avant de partir m’a dit de me soulager. C’est bien mieux qu’un concentré Valium-Vodka-Stylo a-t-elle ajouté.

*** PSYCHOLOGIE: science créée par des psychologues pour des psychologues…et des amateurs de serpents à …
Sonnette !

– Entrez monsieur D. Qu’est-ce qui vous amène ? Allez, asseyez-vous.

– Dieu vient de m’envoyer ici vous dire d’aller vous faire foutre !

– Le moins que l’on puisse dire c’est que vous manquez de psychologie , Monsieur D.

– Ben quoi, c’est qui le psychologue ici, vous ou moi ?

– Eh bien, mais c’est vous le psychologue ! ***

( Irréfutable, la sus nommée, l’œil carnassier, à dada sur mon dos, sauter par la fenêtre ?
Non, plutôt une mine anti-personnelle. )

L’homme est constitué d’un milliard de cellules. A chacun la sienne.
La déléguée de cette fort belle maison d’éditions poursuit. Elle semble dégoûtée par mon haleine et mes cheveux sales. Puis sur orbite, elle se lance le verbe facile, retrousse un peu sa jupe. Cellulite? Peau d’orange, rien à faire, vite elle enchaîne comme à l’école. Tableau noir. Son portable sonne. Oui, c’est moi ?
« Fort potentiel… Grammaire en sommeil… Syntaxe défaillante... Nous y mettrons un de nos meilleurs correcteurs. Littéraire mais comment dire jusqu‘au-boutiste…»
Au bout de quoi ?
Au bout du bout il y a des bouts, des petits bouts , tout au bout là-bas, il y a la porte.
Je suis debout, elle reste assise.

Et j’ai bien cru qu’elle allait ajouter, toujours le même style, les mêmes mots. En aparté, glisse que le comité de lecture n’a discuté que très peu sur mon cas.

Je suis un génie.
Ça me rassure.
Elle m’a persuadé que je serais un grand écrivain.
Signifiant : grand écrivain, grand écrivain inconnu du grand public.

Je suis déjà triste à l’idée que les gens ne me reconnaissent pas encore dans le train du retour.

A Angoulême, je descends faire un tour qui s’éternise.
Le TGV repart sans moi.
A pied, je rejoins les remparts. Je défais ma valise.

Un homme en costume blanc s’approche et me demande :

– Depuis combien …?

Combien de quoi ?

– Depuis combien de temps vous fumez dans un endroit ouvert au public alors que vous n’êtes même pas écrivain ?

Le costume blanc m’embarque.

Je ne prenais pas cher, pourtant.
J’aurais pu devenir un grand écrivain.
Alors j’ai raté ma vie et pris un autre train. J’ai mes bagages à la main, des larmes qui me coincent les cervicales, une conséquence de l’ammoniaque. Je n’ai pas le pied marin. Il neige sur Limoges. Je n’espère plus rien. Je m’invente des saloperies. Me mouche. Avec un gant de crin. Garden-Party, mes végétations poussent et je me pousse du coude.

– Vous cherchez l’église, Monsieur D. ? Rue, Tout-Y-Croit.

Crétin, forme dialectale de chrétien, au sens péjoratif.

– Vous cherchez l’égoût, Monsieur D. ?

Non, je cherche une cachette. Tout le contraire d’une concession automobile où de jeunes femmes en robes courtes viennent négocier le prix de l’amour.
Dommage, l’indice du prix de l’amour vient d’augmenter. D’augmenter encore. C’est la crise.
Je ne serai jamais écrivain.
Le pendant de la poésie est ce qu’elle ne peut contenir.
Année de la métaphysique et cette science m‘appartient, le premier janvier tombera toujours un trente et un décembre.
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Message  Hellian Mer 25 Mar 2009 - 0:15

entre le songe éveillé et la métaphysique du vide, toujours aussi foutraque, aussi riche, aussi drôle, désepéremment drôle :

L’homme est constitué d’un milliard de cellules. A chacun la sienne.Elle m’a persuadé que je serais un grand écrivain.
Signifiant : grand écrivain, grand écrivain inconnu du grand public

– Vous cherchez l’église, Monsieur D. ? Rue, Tout-Y-Croit
...
-Vous cherchez l’égoût, Monsieur D. ?

Non, je cherche une cachette.


Assurément, monsieur Lol, vous êtes, comment dites vous...? un écrivain !
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Message  Invité Mer 25 Mar 2009 - 8:03

Si c'est drôle c'est l'humour du désespoir... je lis colère, rage, amertume et colère encore dans ce texte à la "syntaxe défaillante" :

Mon paragraphe préféré, celui qui contient pour moi l'essence du texte :

Alors j’ai raté ma vie et pris un autre train. J’ai mes bagages à la main, des larmes qui me coincent les cervicales, une conséquence de l’ammoniaque. Je n’ai pas le pied marin. Il neige sur Limoges. Je n’espère plus rien. Je m’invente des saloperies. Me mouche. Avec un gant de crin. Garden-Party, mes végétations poussent et je me pousse du coude.

Welcome back Lol, en grande forme d'écriture !

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Message  Roz-gingembre Mer 25 Mar 2009 - 8:19

On ne sait pasvraiment pourquoi, mais ça marche.
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Message  Roz-gingembre Mer 25 Mar 2009 - 8:46

Enfin si j'en ai bien quand même une petite idée : le talent!
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Message  Invité Mer 25 Mar 2009 - 9:06

Bon, j'ai peut-être tort de venir semer ma merde... J'ai trouvé le texte d'un nombrilisme difficilement supportable, geignard. Je reconnais le talent qu'a lol47 pour agencer les mots et trouver des formules qui font mouche, mais, pour moi, il est ici mal employé.

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Message  lol47 Mer 25 Mar 2009 - 10:35

Je vous laisse, je reviens (normalement) en fin de semaine.

Merci Eddy, Hellian, Easter. Il semblerait que vous appréhendiez mes textes de la façon qui soit pour vous la meilleure, en venant y chercher ce que vous êtes ou ce que vous n’êtes pas.

Socque, je pense que vous connaissez très certainement cette citation de feu Oscar Wilde:

« Le masque tombe, l’homme reste, et le héros s’évanouit. »

Et celle d’Henri Michaux:

«  Et même si tout cela est vrai, c’est faux. »

J’utilise le pouvoir de l’écrit dans le but avoué d’affirmer mes transgressions. Ici, il n y’a pas l’ombre d’un « trompe-l’oeil ». Je comprends Socque qu’il puisse vous manquer dans beaucoup de mes textes une ligne directrice, des bases auxquelles on puisse s’accrocher. Je suis désolé mais je ne sais pas faire.
A l’évidence et je le redis, « l’apesanteur c’est le drame », alors au gré de mon encre je voyage, pathétique car tout le reste, les autres l’ont écrit avant moi. Dans un paroxysme, dans des fulgurances qui me traversent parfois, j’essaie de choisir entre ma fin et l’illusion de ma fin. Alors même que j’ai peur de commencer, je souhaiterais en finir.

L’amour de moi répondit l’EGO !
C’est Juliette Gréco qui disait je crois, dans une de ses chansons, « Parlez-moi de moi, y a que çà qui m’intéresse …! »
Et pourtant si je vous disais que mon poème préféré est celui de Vigny.
« Seul silence est grand; tout le reste est faiblesse. »
Mais aussi ceux de Villon et de Blake.

Je fais de la poésie du lanceur de couteaux et parfois ça se passe mal, en tous les cas cela se déroule comme un rite /dans un rythme immuable.
Un des plus grands lyriques anglais, Percy Bysshe Shelley disait «  Je ne suis pas de ceux qu’on aime, je suis de ceux dont on se souvient ». Avant que cette maxime ne se vérifie sur ma propre personne, les poings serrés, j’avance. J’ai encore du pain sur la planche. Cette matière, il faut que je la mûrisse. J’en suis conscient. Que je la travaille. Que ce plan de travail soit effectif, concret.
Tristan me demandait l’autre fois le pourquoi de mes citations. Parce que je suis une éponge, qu’à cette source je puise mes réflexions dans l’attente du meurtre invisible «  le livre que j’écrirai », cette part de moi-même, exhibition non du pathos mais du véritablement pathologique.

« Car tout ce qui est possible arrive; seul est possible ce qui arrive. » Franz Kafka, Journal intime.

Lisez ce Journal, Socque et je pense que vous comprendrez ou disons appréhenderez mieux ce que j’écris, et surtout le pourquoi j’écris. Le pourquoi de ce que je m’efforce de dire.

Cachette, cachot, cachets = Sade= Sale= Dieu.
Parce que si j’étais Dieu, je me suiciderais.

A bientôt de vous lire.
C’est mercredi et je reprends courage.

PS :
« On imagine mal un romancier qui débuterait pour dire que son époque est épatante » Jacques Laurent.
Fin limier, ce Jacques, avec l’élégance de son humour qui le caractérisait.  
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Message  slave1802 Jeu 26 Mar 2009 - 17:43

C'est joliment écrit mais où est l'histoire ?
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Message  Lonely Ven 27 Mar 2009 - 14:31

En voila une expérience... :-)

A l'instar de Socque, j'ai eu l'impression d'un récit autobiographique (si ce n'est l'histoire, en tout cas le personnage tant le style du texte lui ressemble). Mais comme je ne vous connais pas, peut-être me fourvoie-je.

Sinon, Slave demande où est l'histoire et j'ai presque l'impression de deviner votre réponse : "dans les mots". Car je crois que l'effort réside plus dans l'expérience proposée via cette cascade de mots que dans le récit stricto sensu. Et dans ce flot de paroles, parfois d'apparence anarchique, parfois d'une élégance fugace, parfois déstabilisant, j'ai l'impression que l'absence de structure propre et de fil rouge limpide laisse au lecteur le champs de l'interprétation. Vaste, que ce soit dans la compréhension du récit ou dans la compréhension de l'auteur. Et si le premier est autobiographique, alors le second coule de source.

"Prenez ce que vous voulez ! Je ne vous prends pas par la main pour vous emmener où je veux. Vous pouvez vous perdre ou vous trouver, me perdre ou me trouver".

Bon, désolé, je ne peux m'empêcher d'exprimer mon ressenti, et si je vais trop loin ou si j'ai tort, je m'en excuse. Mais c'est ce que je pense.

Tout comme je pense que tout ça construit une espèce de labyrinthe dont le but est de provoquer le lecteur, un peu comme une œuvre ouverte, chère à Umberto Eco, qui aménage de la place à celui par qui vit un texte. Parce que ça me rappelle le "rôle du lecteur" : si certains livres font l'unanimité sur leur sens, d'autres se prêtent à autant d'interprétations qu'il y a de lecteurs. Et j'ai l'impression que votre texte rentre dans cette catégorie, d'où la relégation d'une histoire proprette au profit d'un rôle plus grand à jouer pour essayer de comprendre.

Alors voila... je ne suis pas certain d'avoir aimé le texte, mais je sais qu'il propose un mécanisme de lecture. Et je crois que c'est dur à mettre en place... même si je n'ai pas assez de connaissance et de culture littéraire pour réellement apprécier ce genre d'exercice.

Par contre je ne suis pas trop d'accord avec Kafka (je viens de le découvrir ;-)), et j'aurai tendance à préférer une approche plus "baudrillardienne" de ce qui arrive : le possible est le contraire du réel, c'est à dire ce qui n'est précisément pas arrivé.

:-)

Aller, plus qu'un pas à franchir et nous arrivons à Valery : "le temps, c'est ce qui passe quand rien ne se passe"
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Message  pierrot Sam 28 Mar 2009 - 11:38

J'ose à peine placer un petit mot au bas de commentaires si furieusement emballés ou déballants. Sur la pointe des pieds donc j'avoue qu'en lisant ce texte- personnel et original en tout point- je pensais à "Paroles" de Prévert. Mais bon, attention, comparaison n'est pas raison. Faut pas non plus se faire la grosse tête ! :-)

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Message  Sahkti Jeu 23 Avr 2009 - 16:04

Ha oui, les femmes préfèrent qu'on les embrasse? Pas sûre de ça, tiens!

Olivier D, ça fait Olivier D'Arvor… on fait mieux, dans le genre ;-)

Très narcissique ce texte, Lol, plus que d'autres, même si les déchirures restent identiquement fortes de l'un à l'autre. Fortes, humaines et sensibles.
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Message  Ba Jeu 23 Avr 2009 - 16:09

L'intérêt du costume blanc c'est qu'il nous envoie fissa à Casablanca avec Lauren et les bacchanales.
Le reste, affaire d'imagination.
Grand ou petit ? Le monde est dans la boite de notre poche.
La clef ?
Sous la peau des ongles.
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Message  moolek Sam 25 Avr 2009 - 22:16

un seul me regarde parce que l’autre m’épie
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Message  Romane Dim 26 Avr 2009 - 16:39

J'adore. J'y vois tant de nous tous, y compris de ceux qui s'en défendent. Et puis j'y vois le plaisir d'écrire et surtout le talent pour ce faire. Merci !
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Message  Modération Dim 26 Avr 2009 - 19:05

moolek a écrit:un seul me regarde parce que l’autre m’épie
CA CEST PAS DE TOI
Encore un commentaire peu amène et sans aucune explication. (cf votre message après le texte de septimuus de ce jour : Irish coffee)

Moolek, il vous est demandé que vos interventions prochaines soient plus constructives et respectueuses des auteurs de VE, merci.

Modération

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Message  Chako Noir Dim 26 Avr 2009 - 19:27

Hey! Angoulême, c'est chez moi! J'ai failli croiser Olivier D. et je ne l'ai même pas su... ahlala...
Toujours ce style bien particulier, ce décousu chronique.. pourtant je trouve ce texte moins délié que d'autres - je n'irais pas dire qu'il y a une véritable unité, cela reste un assemblage de paragraphes passés au gueuloir de Flaubert et assemblés en rhapsodie - mais il est plus saisissable que d'autres. Peut-être à cause de l'ancrage dans un lieu précis, la ligne de train entre Charente, Dordogne et Limousin.
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Message  silene82 Sam 20 Juin 2009 - 11:08

lol47 a écrit:J’utilise le pouvoir de l’écrit dans le but avoué d’affirmer mes transgressions. Ici, il n y’a pas l’ombre d’un « trompe-l’oeil ».
A l’évidence et je le redis, « l’apesanteur c’est le drame », alors au gré de mon encre je voyage, pathétique car tout le reste, les autres l’ont écrit avant moi. Dans un paroxysme, dans des fulgurances qui me traversent parfois, j’essaie de choisir entre ma fin et l’illusion de ma fin. Alors même que j’ai peur de commencer, je souhaiterais en finir.

Je ne sais pas pourquoi je ne t'ai pas lu davantage auparavant. A l'évidence parce que j'étais à me branler devant des commentaires.
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Message  boc21fr Sam 20 Juin 2009 - 16:40

"Parce que si j’étais Dieu, je me suiciderais"
comme écrivait Nietzsche (je te répond en citations puisque tu sembles les aimer) :
"Si Dieu ne s'est pas suicidé, c'est que je n'ai rien compris au nouveau testament".

C'est une voie difficille que celle où tu t'engages LOL47...
Non pas que je la suive moi-même...
Je connais un auteur qui s'y est engagé avec brio.
Ses écrits sont...
Impossibles à décrire...
Tu me fais penser à ce très grand écrivain...
Ce qui est un compliment...

Il s'agit de Jean-Caude Hémery
Il a écrit Curriculum vitae, le rapport au grand conseil, anamorphoses...
Dans une société cultivée, il serait devenu un classique de la littérature.
Malheureusement, ses livres sont introuvables...
boc21fr
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