Je ne sais

[andrea]

Je ne sais
D’où je nais et où je vais,
Je ne sais.
Qui peut savoir la moindre chose
De la vie de la mort?
Nous n’en savons toujours rien.
Et nous perdons un temps précieux
À chercher en vain
Le point ultime
Par où pénètre
La clef de l’ultime énigme.

[Hellian]

euh, comment dire ?

Un sujet banal doit faire l'objet d'un traitement exceptionnel . Or ici tel n'est pas vraiment le cas. Par ailleurs, l'emploi double de l'épithète "ultime " ne suffit pas à en faire une figure de style. Bref, faut travailler !

[Sahkti]

Perso, j'aurais bien vu D’où je nais où je vais, avec le et en moins, ça allègerait.

Une autre disposition, un découpage différent, auraient sans doute donné au texte une autre allure et un peu plus de force. Ici, si l'interrogation paraît légitime, elle n'est cependant qu'esquissée et la forme, peu originale, n'arrive pas à secouer tout cela. Dommage.

[Invité]

Je persiste et signe andrea, je préfère ta prose à ta poésie.

Hellian et Sakti ont raison : compenser la banalité d'un sujet par un traitement original, inattendu.

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