Claude Régent

[Sergei]

Bonjour à tous. J'avais envie de m'essayer à l'écriture romanesque. Donc voici le premier chapitre d'un roman qui sera sans doute une nouvelle, ou peut-être même encore une idée qui n'aboutira pas. Je vous laisse m'en dire des nouvelles.

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Chapitre 1: Régent découvre la véritable vie



Je ne saurais dire pourquoi la vie de Claude Régent serait plus intéressante que celle de n'importe qui d'autres. Car en effet, ce n'est qu'un homme comme vous et moi, avec ses petits maux et ses grands remèdes. Cependant, Claude Régent est différent de nous tous. Pourquoi? Car Claude Régent estime être différent. Depuis tout petit il ne pense pas avoir sa place dans notre petit monde.
Déjà dans la cour de récréation il était chahuté, car il ne prêtait guère d'attention aux autres, et ne connaissait peut-être pas vraiment ce qu'était la véritable sociabilité. C'était pourtant un garçon tout ce qu'il y a de plus doux et de plus appréciable. Mais son flegme et sa gentillesse exacerbée s'étaient retournés contre lui. On voyait parfois en lui un insolent, un gamin prétentieux. Mais le fait est que lui-même ignorait jusqu'au mot de prétention. C'était donc un être peut-être trop parfait pour la cruelle loi de l'enfance. Lui dessinait pendant que d'autres torturaient des insectes.
Mais la réalité a bien vite rattrapé ce petit bout d'amour. Entré au collège, il compris que tout ce qu'il donnait ne lui était pas rendu justement. Il ne cessa pas de dessiner, mais fracassa par deux fois le nez d'un camarde quelque peu sarcastique. Claude Régent avait cessé d'être bon, décidé d'être juste. Ses parents et la plupart de ses professeurs pleuraient ce changement caractériel. La seule personne qui appréciait véritablement le jeune garçon dans toute sa justesse était M. Smadja, son professeur d'histoire. Selon lui, Claude avait le caractère des vainqueurs, de ceux qui vont loin.
Monsieur Smadja s'était trompé. Claude Régent cessa les études dès la sortie du collège, contre la volonté de ses parents. Et sa vie ne fut qu'une succession de petits boulots. C'est donc en cette période que notre histoire débute vraiment. Car voyez-vous Claude Régent a eu ce que l'on appelle communément un "déclic". Ce déclic lui changea le reste de sa vie, et il s'appelait Maurice.
Un soir, Claude était allongé dans le canapé de ce qu'il appelait son salon. Il devait être près de minuit. Il faisait défiler dans sa tête les échecs de sa vie. L'incompréhension qui l'environnaient depuis qu'il avait eu le malheur de sortir la tête de l'oeuf. Alors Claude fut la proie d'une étrange folie, mais qui est commune à bien des hommes. Il n'aimait plus la vie.
Il se mit donc a aboyer comme un chien enragé dans son petit appartement, que la vie c'est nul, que de toute façon c'est toujours les meilleurs qui trinquent, et qu'et puis quoi encore, il allait pas se laisser forniquer par sa propre vie.
C'est là qu'intervient Maurice. Maurice, c'est le voisin de Claude Régent, mais ils ne se connaissent pas (Claude Régent n'aime pas sortir de chez lui, car il n'aime pas les gens qui se pressent dans la rue). Maurice, lui, essaie de dormir comme tout bon français sérieux qui se respecte à l'âge de cinquante ans. Or avec l'autre Claude qui couine comme un marcassin en-dessous de son parquet, il est pas près de l'entrevoir, Morphée. Alors Maurice, qu'est un gars bien de chez nous, costaud comme il faut et grande gueule encore, ni une ni deux il dévale l'escalier de l'immeuble en grognant, et cogne à la porte de Régent.
Sur le coup, Claude, il est un peu ébahie, parce qu'il avait jamais réalisé qu'il avait un voisin au-dessus. Et là, je peut vous dire que Claude Régent, bien distant de la vie comme il faut, il suait quand même bien de se faire refaire la figure. Surtout que la voix de Maurice, c'est le genre de voix qu'on entend que dans les films d'action.
Alors Claude s'approche de la porte, et pour pas montrer que quand même c'est pas une femmelette, il répond avec une grosse voix pour faire comme si il était un de ces intimidants qu'on ose pas taquiner dans la rue.
Alors Maurice s'est fâché. Qu'on le réveille, d'accord, et encore! Mais qu'on cherche à l'intimider le Maumau, oulah que non!
Alors il se mettent à gueuler tout les deux d'un côté ou de l'autre de la porte. Ce soir-là, les insultes ont fusé à telle vitesse que la tapisserie en a gardé des marques pour cinq ans encore.
Le problème, c'est que Claude et Maurice, qui sont tout deux de belles grandes gueules (sauf que contrairement à Claude, Maurice lui peut se le permettre), n'ont pas envisagé que d'autres pouvaient vivre dans l'immeuble. Et là ce sont les deux frères du troisième qui ont débarqué.
C'est fou comme un seul individu peut transformer un immeuble calme en un véritable souk. Par on ne sait quel jeu du sort, on en est venu au mains. Et par ce même jeu encore, les frères du troisième se battaient contre Maurice et Claude qui s'étaient ligués.
Maurice, qui est très costaud, a vite réglé l'affaire. Les deux frères vaincus sont remontés au troisième pour dormir, avouant qu'ils avaient été peut-être trop brutaux, c'est vrai... Et le véritable tournant de la vie de Claude Régent s'est joué à une phrase près, lorsque Claude a proposé à tout hasard:
"Si t'as plus envie de dormir, on peut toujours aller boire un verre?"

[Invité]

Un texte au ton amusant, mais dont j'ai trouvé par moments l'humour assez lourdingue... Je pense qu'il gagnerait à être allégé.

[Invité]

C'est pas mal du tout, même si le ton est un peu forcé parfois...

En tout cas, j'ai bien envie d'en savoir plus sur ces deux compères...

Je ne sais pas si la répétition est volontaire ou pas ici :

Alors Claude s'approche de la porte, [....]
Alors Maurice s'est fâché. Qu'on le réveille, d'accord, et encore! Mais qu'on cherche à l'intimider le Maumau, oulah que non!
Alors il se mettent à gueuler tout les deux d'un côté ou de l'autre de la porte

Aussi quelques fautes d'orthographe vers la fin.

[Invité]

Un début prometteur, avec beaucoup d'humour, mais attention à ne pas forcer. Ce qui me gêne, c'est l'existence de deux registres différents, l'un plus tenu, plus écrit et l'autre gouailleur et débridé. Non pas que ça ne puisse pas coexister, mais j'ai eu l'impression que le passage de l'un à l'autre était totalement impulsif et pas du tout maitrisé.
Sinon tes personnages sont bien dessinés et on a envie de les suivre.
Et pour l'orthographe... bon ...
A part ça, je t'ai mis un mot sur le fil de Chako, à la suite de ton commentaire.

[Sergei]

Merci à tous pour vos commentaires! La répétition des "Alors" n'était hélas pas voulu, et je me désole également en me relisant de la lourdeur que prend le texte à compter de la deuxième partie et de la bagarre dans l'immeuble. Je vais tâcher de retrouver le style qui était censé rester celui de la nouvelle pour les prochains chapitres. Bonne soirée à tous!

[The-sliph]

Je pense comme Colin De :

Ce qui me gêne, c'est l'existence de deux registres différents, l'un plus tenu, plus écrit et l'autre gouailleur et débridé. Non pas que ça ne puisse pas coexister, mais j'ai eu l'impression que le passage de l'un à l'autre était totalement impulsif et pas du tout maitrisé.

Je l'ai en effet senti et ça a de mon point de vue dévalorisée la fin du texte.

Sinon, l'histoire (si elle ne se limite pas aux engueulades entre voisins de l'immeuble !) promet d'être intéressante à suivre...

[Al Capuccino]

Son chapitre 2 est vraiment bien, je sais que vous l'attendez, moi je l'ai déjà lu! ^^

[Invité]

J'ai trouvé ton texte bien écrit et plaisant à lire. Marrant, en plus.
Cependant, faut pas tomber dans l'excès, ne pas trop en faire, sans quoi ça ne fait plus rire...

[Sergei]

Bonsoir à tous. Voici le chapitre 2 des histoires de Claude Régent. Je vous laisse le découvrir et m'en dire ce que vous en pensez.



Chapitre 2 : La vraie personnalité de Maurice Lignan


Maurice, malgré son apparence, n’aimait pas boire. Il était massif, avait un ventre plutôt imposant, et ne brillait pas par son élégance. Plutôt que de trainer dans un bar miteux à une heure du matin, Maurice Lignan avait proposé un thé dans son appartement du dessus.
Dès lors que Claude eut mis un pied dans la petite piaule, il comprit que l’idée qu’il se faisait de Lignan était bien loin de la réalité. En effet, ce gros personnage pouvait paraître grotesque à première vue, même basique en étant résolument critique, mais il n’en était rien. Une multitude d’étagères remplies d’ouvrages en tout genre bordaient la totalité de l’antre de ce fanatique littéraire. Cet homme était professeur de philosophie au lycée Daudet de la banlieue voisine, n’aimait pas son métier, aimait la lecture, et semblait au moins aussi blasé par son quotidien que son voisin du dessous.

Les deux hommes ne discutèrent pas vraiment ce soir-là. Maurice Lignan semblait, comme Claude Régent, bien seul, et peu sociable. Ils passèrent près d’une heure à boire du thé en silence. Claude scrutait la révélation qu’était cet insolite appartement, tandis que Maurice laissait glisser son regard entre les lents nuages qui vagabondaient dans la nuit. Il rompit le silence, expliquant à Claude que cette fenêtre à travers laquelle il regardait était sa principale source d’inspiration. Car Maurice, en plus de lire énormément, s’était trouvé la passion d’écrire.
Sans même que Régent ne lui ait répondu quoi que ce soit, il lui présenta alors quelques récits qu’il avait imaginé. Claude n’aimait pas vraiment lire, et ne ferait pas exception ce soir-là. Il parcouru du regard les feuilles griffonnées, feignant une lecture attentive. A la question de Maurice Lignan, il répondit :
« C’est bien. »

Alors Maurice reprit ses écrits et les fourra au fond du tiroir d’où il les avait trouvées. Il expliqua à son hôte que tous n’appréciaient pas son travail. Aucun éditeur ne s’intéressait à lui. Il ne démordait pourtant pas du talent qu’il s’attribuait. Il vomit alors durant une bonne demi-heure toutes sortes d’accusations envers des maisons de livres corrompues par le mauvais goût. C’est là que Régent comprit vraiment qui était Maurice Lignan. Un homme qui, comme lui, en voulait à toutes sortes de choses. Il en voulait certes aux maisons d’édition, mais aussi au monde entier qui ne semblait d’après ses dires pas assez intellectuel pour apprécier ses œuvres à leur juste valeur. Il n’était, en somme, pas si différent de Claude Régent.

Depuis cette soirée-là, Claude Régent et Maurice Lignan se respectaient mutuellement dans leur haine du monde. Ils se rapprochaient un peu plus chaque jour, partageait beaucoup, mais n’étaient pas amis. Ils se servaient à l’un et à l’autre, à cracher chaque jour un peu plus d’horreur sur l’humanité, s’essuyant les pieds bien comme il faut sur le paillasson de la vie. Pas d’hypocrisie entre eux, cependant, et c’est peut-être à cela que nous pourrons déduire que leur relation se situait un cran au-dessus d’une amitié quelconque.

En plus d’être unis par la colère, ils l’étaient aussi par la nécessité, car les deux frères du troisième, depuis leur cuisante défait, ne cessaient de se venger. Par deux fois Claude reçut des coups de ces deux lâches, mais par deux fois Maurice, passant par là, prêta main-forte dans la lutte. Et bien souvent Claude le rendait à Maurice. Car bizarrement, Les deux frères se préoccupaient d’avantage de Maurice Lignan que de Claude Régent. Ils semblaient avoir trouvé leur souffre-douleur, bien que celui-ci fût une véritable force de la nature. Cette petite guerre avait fait de Régent, Lignan, et des frères du troisième des hommes profondément violents. Ils se battaient régulièrement, et une semaine calme paraissait comme une perte de temps. Claude s’était trouvé la passion de recevoir des coups. Maurice, en plus de la littérature, s’était trouvé la passion d’en donner.

La relation entre Claude et Maurice était donc des plus ambiguës en ce temps-là. Mais personne ne peut aujourd’hui douter de la force du lien qui les unissait à la fin de cette dernière. Ainsi les deux hommes se côtoyèrent et se complétèrent pendant tout le bout de vie durant lequel ils occupèrent l’immeuble. Autant dire peu de temps.

[Invité]

Vraiment intéressant, l'intrigue se noue ! Les personnages sont assez étonnants... Très bien, la phrase de fin qui annonce du nouveau pour bientôt.

[ptipimous]

Bon. Pour un premier essai, c'est pas si mal. Il y a tout de même à revoir le style qui est parfois lourd et souvent inégal. Il y a aussi des choix de temps qui ne sont pas forcément judicieux. ce qui nuit à la fluidité de la lecture. Et c'est dommage.

[Sergei]

Chapitre 3 : les frères Harutunian

Razmig et Sévag Harutunian occupaient le troisième étage de l’immeuble. Ces deux individus, grands et d’un charisme sans égal, avait quelque chose d’étonnant en cela qu’ils changeaient aisément de caractère selon les situations. Ainsi passaient-ils du respect le plus total sous les coups de Maurice Lignan à une impétuosité sans pareille lorsqu’il s’agissait de s’occuper de Claude. Vous allez me rétorquez alors que tout homme passe aisément de lâcheté à bravoure suivant la largeur des épaules de son opposant. Mais ce qui permet d’affirmer l’originalité de ces individus résidait dans l’aspect tout à fait paradoxal de ces changements soudains. Car loin de s’opérer uniquement sur une échelle de courage, cette versatilité ruisselait jusque dans leurs opinions ou leur attitude quotidienne à l’égard des gens. Ainsi ils pouvaient paraître très calmes ou tumultueux, fervents croyants ou hérétiques incurables, bons voisins ou parasites sociaux, et tout cela dans une seule et même journée. Ainsi la plupart des voisins de l’immeuble évitaient ces individus lunatiques.
Mais il est important de noter que leur caractère impétueux dominait tout les autres.
Razmig et Sévag étaient d’origine arménienne. Ils étaient arrivés en France étant très jeunes, et personne ne savait s’ils étaient français ou en situation irrégulière. Personne n’avait osé s’aventurer sur ce sensible sujet. On ne voyait jamais personne entrer chez eux. Ni famille, ni amis, ni même connaissances particulière. Le vieux Baudouin, de l’immeuble d’en face, affirmait avoir vu un inspecteur des impôts entrer dans l’appartement des frères Harutunian, sans jamais en sortir. Claude et Maurice y voyaient tout deux de stupides rumeurs, mais le mystérieux fait ne manquait pas d’ébranler la petite communauté de voisins. Les deux frères n’avaient, du moins d’apparence, jamais cherché à mettre un terme à ces commérages. La peur que cela inspirait à certains leur assurait une certaine tranquillité.
Les frères Harutunian ne parlaient que peu. Maurice et Claude se rendirent même compte qu’ils étaient eux-mêmes peut-être les seuls à qui Razmig et Sévag adressaient la parole.
En somme, ces individus restaient un mystère pour tous. On les avait toujours vus vivre ensemble, on n’avait que peu d’idée de leur âge, mais le vieux Baudouin leur donnait la trentaine. Et on l’écoutait, ce vieux Baudouin. On l’écoutait même trop, et les frères Harutunian n’étaient vraiment connus que grâce à lui. Ou à cause de lui. Un jour le père Baudouin quitta son immeuble, disparu on ne sait où. Tout le monde soupçonnait alors nos deux immigrés d’une affaire suspecte, de vengeance, ou encore de violence.
Vous vous demandez probablement pourquoi je vous parle instamment de ces singuliers personnages ? Et bien, il est des personnes qu’il faut présenter, car souvent leur rôle est plus important que prévu, et souvent passés sous silence. Les frères Harutunian, au même titre que Maurice Lignan, allaient être un facteur important du changement de vie de Claude. Et, en plus de celle de Claude, de l’ensemble de la communauté de voisins…

[Sergei]

Je profite que le sujet soit en haut pour signaler beaucoup de maladresses de ma part: la répétition d'aisément, la répétition de personne, et quelques fautes d'orthographes au début et à la fin... Je m'étais pourtant relu. C'est étrange c'est toujours en me relisant une fois posté sur le site que je vois tout ça...

[Invité]

Oui, les personnages des deux frères sont intéressants, mais ça prend un peu de temps pour se mettre en place, tout ça, je trouve... Par ailleurs, le dernier paragraphe (celui pour faire patienter le lecteur) ne me paraît pas forcément utile, il atture justement l'attention sur le fait que le démarrage tarde.

Une remarque : "Razmig et Sévag étaient d’origine arménienne. Ils étaient arrivés en France étant très jeunes, et personne ne savait s’ils étaient français ou en situation irrégulière." comporte trop de verbes "être" à mon goût.

[Invité]

Objection sur ceci :
Razmig et Sévag étaient d’origine arménienne. Ils étaient arrivés en France étant très jeunes, et personne ne savait s’ils étaient français ou en situation irrégulière.

L'arrivée des Arméniens en France n'étant quand même plus toute récente, je doute de la possibilité qu'ils puissent être en situation irrégulière. Je veux dire que les Arméniens sont maintenant et depuis un bout de temps parfaitement "intégrés" (vilain mot) ; tous ceux que je connais ont la nationalité française...

Autrement, je salue ta capacité à analyser la psychologie et les motivations des personnages, c'est finement observé et bien rendu.

Des petites fautes par ci par là.

[Roz-gingembre]

J'ai aussi trouvé le premier chapitre un peu lourd, et puis l'écriture devient plus maitrisée jusqu'à ce premier paragraphe du chapitre 3, mon préféré, qui est vraiment très bon. (juste la répétition de ainsi sur la fin, mais la description est bien menée). Comme tu vois, je préfère quand tu utilises ce registre là.

A lire ta suite donc, envie de voir moi aussi ce que nous réserve tes personnages .

[Sahkti]

C'est par moments un peu laborieux, avec des traits parfois forcés, mais dans l'ensemble, j'ai lu avec un plaisir certain et apprécié cette histoire qui démarre.

Toutefois, j'émettrai un bémol sur cette manière de distinguer les chapitres et de découper l'histoire, parce que ça te pousse à vouloir à tout prix expliquer les choses distinctement sans réellement créer d'harmonie sur l'ensemble du texte. Si les chapitres ne sont pas vraiment indépendants les uns des autres, c'est pourtant comme cela qu'ils résonnent dans mon esprit et c'est un peu dommage. La fluidité n'est pas absente, mais tout ne s'écoule pas pourtant de manière heureuse, il y a des cassures dans le rythme.

Sinon, j'ai aimé, je le redis, c'est un début prometteur avec un bon potentiel.

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