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L’Œil d’Horus R Réjane et les païennes de Stendhal Masterson

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Message  lol47 Mer 1 Avr 2009 - 18:33

Stendhal Masterson , derrière les filigranes d’argent, se prétend être romain. Etat de viande. Foutre-dieu, coiffeur, céruléen. L’atelier du grand cul , inhabitable, innommable aux non-itiniés. Plume mortelle, il imagine, conscience du récit des croupes mystérieuses. Jeopardy.

« Let’go out of paradise. »

Comme un très grand oiseau, ailes déployées, sous le lit les moustiques font courant d’air. Dix-neuf heures précisément. Chasse à la souris.

Il la paie pour 3000$ jour pour l’essentiel ; relater, re-traces, ainsi Réjane s’exécute toujours au son plaisant , autant dire que la face intérieure attriste encore plus la floraison des parois d’un mélange épouvantable, quand l’œil ride la surface de la mer.

Réjane accourt, débordante d’une vitalité conquise sous les projecteurs parfumés au gingembre. Champagne à perfusion, Mozart chante sous l’abat-jour. Le piano ripaille au fond de l’aquarium. Elle est blanche, ajourée, corset et robe de soie. Pulsion tellurique, tricotant les érections de Masterson , odorante guenon dont les maléfices oratoires sont à son goût, l’étouffent, Notre Père priape qui est aux… comme un jeune homme de soixante ans.

– R.(éjane) ! *

– R. , racontez-moi l’étrange histoire de votre mariage dans la salle des pas disparus.

Pour qu’elle conte, il faut qu’elle boive davantage, mélangeant dans son sommeil le liquide blanchâtre qui la fît naître païenne , aux multiples branches de la mer. Vêtue d’un sous-bois, d’une clairière fumante en robe de rosée.
Vin furieux dans la nef lors d’un dîner d’athées.

« J’entends marcher les saisons. Au-dessus de la crique, un troupeau d’hommes transportés me regardent. Loupe fromagère réclamant leur dû, leur pesticide. – Pâtisserie rocailleuse… ! hurle l’un d’entre eux, tandis que le menu fretin assemblé, leurs boucles anglaises d’un noir graisseux, miaule. Des chats en perdition. La vertu dondon, la vertu dondaine…!
C’est une zone resserrée. Barthelemy et Simon, ce sont eux qui m’avaient demandées la première en noces royales. L’arrière-plan était exquis. Mais ils firent venir d’autres chats, nuages gris, figurants sans paroles, m’espérant mouroir d’une certaine tradition représentation cataclysmique.
La première éjaculation sous mon aisselle les fit sourire. J’étais devenue une forme inhumaine, figurant le T sous terre, une contribution permanente de l’art primitif. … Mais revenons à nos moutons de carnaval, à nos chats errants, avant, bien avant le mariage. Permettez-moi cher Masterson que je digresse. »

– Ne digressez pas trop, belle R. Mon sang trop noir ne supporte plus l’épreuve du temps. Continuez lentement sans vous interrompre. et je dis ne me prêtez aucune attention, de même que vis-à-vis du globe dans ma poche. Fouillis de miel, j’arroserai le parquet dès que mon pénis pressera Bacchus d’en finir.

Le fleuve s’élargira. Tout au moins je l’espère. Admonester ma passion et desceller le flux de ma repentance, le sauriez-vous si vous le vouliez ? Issue du combat , Baudelaire contre Bacon, Francis est un parsec d’environ, les astres le prédisent, 3, 26 damnés de la lumière.

Frère de Néron , laissant s’ébattre la suite de R. L’enclave s’enferme au cours de la leçon de l’habitude. Des kilomètres longeant le parapet, lumière nue au lupanar des pensées , sensibles à ce qu’elles immortalisent et claironnent les candélabres. Jouir à Pâques, à partir de Maintenant jusqu’à à la thébaïde, acte d’oxygène sans quoi la feuille réclamera son dû, des images, du papier, l’ouragan des ouïes, l’écorce aromatique de la cannelle, R. R.

Lavandière elle allèche. Elle allège les rêves du malin, La fugue, Masterson et ses bas-fonds, tige charnue que produit la folie.
Masterson récite, invoque, lubrifie l’hostie jusqu’à la renchérir, aria bleue, païenne, l’absolu hymen au terrible seuil d’une dépendance que lui procure la dislocation des lignes délicates.

« Junon: délicieuse fantaisie pour la nuit, nylon transparent, s’attache devant, bouts de seins ouverts, culotte ouverte ’parisienne' détache complètement par petits nœuds… »

« Une volée de cous se pencha. La galéjade avait commencé. Cuvette de sédiments. Enfouie sous le sable, allongée les bras décroisés, seul ma tête dépassait. L’homme-man-mal m’avait recouvert, ah ! la beauté de l’infâme…! Le fait de les entendre bêler, miauler, augmentaient ma sensation de gêne, l’obstruction faite à mon corps de ne plus s’activer, d’être futur et mouroir, l‘objet du supplice, nos fiançailles du diable. Le soleil m’était fournisseur de l’objet complaisant et néanmoins nécessaire. Le miroir, bureau de mes pleurs, phonème de l’hélice ou de la rame lorsqu’elle entre en contact avec l’eau.
Par le commun de leurs désaccords, avaient-ils au moins défini des règles ?
Serais-je vaincue, décapitée, l’unique sujet ? La décadence contre paiement ?

« Was Sind und was sollen die Zählen ? »
Oui, pensait Masterson , mais la mathématique n’est qu’une sculpture convulsive destinée à pourfendre les mots.
Seule la craie, au-dessus des vagues, dessine les contours, destin que le temps affriole.

ETAT MENTAL D’UN HOMME ARRÊTE POUR AVOIR COUPE DES NATTES DE CHEVEUX A DES FEMMES (Société de médecine légale, séance du 13 janvier 1890)
Sur le miroir, deux mains gisent singulières ;
"Sémé yabé nyonploki zuki étoyiké zu" ! ***

Qui est Nyon Néa ?

C'est la femme, le sacrifice du masque...

« Frissonne sous la volupté joyeuse de la lumière,
O homme ! Homme à moi !
Viens, surgissant de la nuit de Pan,
Ô Pan ! Ô Pan ! A travers les mers, viens de Sicile et d'Arcadie !
Tel Bacchus, vagabondant avec ta garde de faunes, De panthères, de nymphes et de satyres,
Sur un âne d'un blanc de lait.
A travers les mers, viens à moi, à moi,
Viens avec Apollon en robe nuptiale (Berger et sorcière) Viens avec Artémis, chaussée de soie,
Et lave ta cuisse blanche, ô Dieu splendide,
A la lune des bois, sur le mont de marbre,
Dans l'eau creuse et neuve de la source ambrée... »

Aleister Crowley (Hymne à Pan)

***"Que la force qui était dans l'ancien masque entre dans le nouveau ! "( Guinéen)

Inachevé, à réécrire ou a poursuivre, je me laisse le choix et choir…
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Message  mentor Mer 1 Avr 2009 - 21:12

à part "lubrifier l'hostie", qui m'a fait rire, sinon... le délire continue
il te reste de la moquette à la maison, ou bien tu attaques celle des murs ?

mentor

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Message  Invité Jeu 2 Avr 2009 - 10:25

Là je dois avouer que ta culture et ton imagination me laissent en rade Lol.. Ton écriture bouillonne mais ne communique pas son énergie à ma lecture perplexe...

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Message  lol47 Jeu 2 Avr 2009 - 11:17

Easter(Island) a écrit:Là je dois avouer que ta culture et ton imagination me laissent en rade Lol.. Ton écriture bouillonne mais ne communique pas son énergie à ma lecture perplexe...
Alors une piste, j'aimerais mourir comme, de la même manière que Félix Faure...
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Message  Invité Jeu 2 Avr 2009 - 18:25

lol47 a écrit:
Easter(Island) a écrit:Là je dois avouer que ta culture et ton imagination me laissent en rade Lol.. Ton écriture bouillonne mais ne communique pas son énergie à ma lecture perplexe...
Alors une piste, j'aimerais mourir comme, de la même manière que Félix Faure...
ça je comprends ;-))

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Message  Sahkti Lun 27 Avr 2009 - 14:33

Comment ça te vient un tel texte? Je veux dire, tu tiens un fil conducteur et tu te lances ou bien c'est un jet frénétique que tu poses sur papier, sans y retoucher parce que c'est l'impression brute qui compte ?
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