Rappelle-toi l'été
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Rappelle-toi l'été
Pour revenir à quelque chose que je maitrise mieux.
Même si certes, ça peut sembler un peu niais.
Rappelle-toi l’été.
Rappelle-toi l’été de notre rendez-vous
L’été caniculaire où, oubliant la messe
Pour la première fois je te baisai le coup
Je me souviens des nuits enlacées dans l’ivresse.
Rappelle-toi l’été où notre amour naissant
Oubliait consciemment les questions qui offensent
Je rêvais de la lune et son plus beau versant
Ne me regardait pas de son regard qui tance.
Rappelle-toi l’été où manquant de pratique
Nous ne nous cachions pas pour faire nos bêtises
On ne connaissant rien sinon que des cantiques
Je te voyais un temps, une vie, ma promise.
Rappelle-toi l’été quand on avait le temps
Et que nous avions l’heur de ne pas y penser
Les belles fleurs diaprées comme on voit au printemps
Je me souviens l’embruns qui nous frappait les pieds.
La pause est éphémère et je me souviens
Que j’ai pleuré avant de te lâcher les mains
L’été avait couru, on a rompu les liens
Et je t’ai désiré, encor, quelques matins
L’hiver fut orageux et quand l’été revint
On se croisa heureux, mais assez maladroit
Je n’avais plus envie de te prendre les mains
De ta tête j’avais cessé d’être le roi.
Je ne pourrai donc plus manger dans ta gamelle
A croire que les vents se sont donnés le mot
Le violent ressac de la mer qui rappelle
Que le temps a changé en nous tournant le dos.
Même si certes, ça peut sembler un peu niais.
Rappelle-toi l’été.
Rappelle-toi l’été de notre rendez-vous
L’été caniculaire où, oubliant la messe
Pour la première fois je te baisai le coup
Je me souviens des nuits enlacées dans l’ivresse.
Rappelle-toi l’été où notre amour naissant
Oubliait consciemment les questions qui offensent
Je rêvais de la lune et son plus beau versant
Ne me regardait pas de son regard qui tance.
Rappelle-toi l’été où manquant de pratique
Nous ne nous cachions pas pour faire nos bêtises
On ne connaissant rien sinon que des cantiques
Je te voyais un temps, une vie, ma promise.
Rappelle-toi l’été quand on avait le temps
Et que nous avions l’heur de ne pas y penser
Les belles fleurs diaprées comme on voit au printemps
Je me souviens l’embruns qui nous frappait les pieds.
La pause est éphémère et je me souviens
Que j’ai pleuré avant de te lâcher les mains
L’été avait couru, on a rompu les liens
Et je t’ai désiré, encor, quelques matins
L’hiver fut orageux et quand l’été revint
On se croisa heureux, mais assez maladroit
Je n’avais plus envie de te prendre les mains
De ta tête j’avais cessé d’être le roi.
Je ne pourrai donc plus manger dans ta gamelle
A croire que les vents se sont donnés le mot
Le violent ressac de la mer qui rappelle
Que le temps a changé en nous tournant le dos.
Oeildenuit- Nombre de messages : 168
Age : 35
Date d'inscription : 07/09/2008
Re: Rappelle-toi l'été
Je me souviens l’embruns qui nous frappait les pieds.
La pause est éphémère et je me souviens
Pourquoi un -s à embrun, pourquoi la répétition de "souviens" et pourquoi 11 pieds au vers "La pause..."?
On se croisa heureux, mais assez maladroit
Je n’avais plus envie de te prendre les mains
De ta tête j’avais cessé d’être le roi.
Je ne pourrai donc plus manger dans ta gamelle
Je n'aime pas trop ce passage, sans doute pas assez argumenté (maladroit? le roi de ta tête? ta gamelle?)
Sinon le thème est assez frais mais quelque chose de plus trivial ou de plus profond en aurait peut-être accru l'intérêt. L'alexandrin donne du rythme à la lecture mais est peut-être un peu classique pour un poème qui à mon goût pourrait avoir plus "d'envol".
Sinon, merci de cet instant de lecture agréable et reposant en ce début de week-end.
v.
Re: Rappelle-toi l'été
J'aime bien ce poème mélancolique, j'aime surtout :
L’été avait couru, on a rompu les liens
Et je t’ai désiré, encor, quelques matins
L’hiver fut orageux et quand l’été revint
On se croisa heureux, mais assez maladroit
Je n’avais plus envie de te prendre les mains
De ta tête j’avais cessé d’être le roi.
En revanche, je n'aime pas l'orthographe de ce "coup" :
Pour la première fois je te baisai le cou
Et la "gamelle" me consterne, qui sent la rime réchauffée. Il doit bien y avoir un autre mot pour rimer avec "rappelle"...
Je ne pourrai donc plus manger dans ta gamelle
L’été avait couru, on a rompu les liens
Et je t’ai désiré, encor, quelques matins
L’hiver fut orageux et quand l’été revint
On se croisa heureux, mais assez maladroit
Je n’avais plus envie de te prendre les mains
De ta tête j’avais cessé d’être le roi.
En revanche, je n'aime pas l'orthographe de ce "coup" :
Pour la première fois je te baisai le cou
Et la "gamelle" me consterne, qui sent la rime réchauffée. Il doit bien y avoir un autre mot pour rimer avec "rappelle"...
Je ne pourrai donc plus manger dans ta gamelle
Invité- Invité
Re: Rappelle-toi l'été
Merci à vous.
J'ai tenu compte de vos remarques et ai essayé de modifier tout ça.
Navré pour le coup et l'embruns.. j'ai modifié cela également.
Akinorev, pour ce qui est du vers qui commence par la pause; c'est bien un alexandrin car il y'a une Diérèse sur " souviens ".
Nouvelle version, donc
Rappelle-toi l’été de notre rendez-vous
L’été caniculaire où, oubliant la messe
Pour la première fois je te baisai le cou
Je me souviens des nuits enlacées dans l’ivresse.
Rappelle-toi l’été où notre amour naissant
Oubliait consciemment les questions qui offensent
Je rêvais de la lune et son plus beau versant
Ne me regardait pas de son regard qui tance.
Rappelle-toi l’été où manquant de pratique
Nous ne nous cachions pas pour faire nos bêtises
On ne connaissait rien sinon que des cantiques
Je te voyais un temps, une vie, ma promise.
Rappelle-toi l’été quand on avait le temps
Et que nous avions l’heur de ne pas y penser
Les belles fleurs diaprées comme on voit au printemps
Je me souviens l’embrun qui nous frappait les pieds.
La pause est éphémère et je me souviens
Que j’ai pleuré avant de te lâcher les mains
L’été avait couru, on a rompu les liens
Et je t’ai désirée, encor, quelques matins
L’hiver fut orageux et quand l’été revint
On se croisa, heureux, sans pourtant qu'on osât
Se prendre dans les bras ou se tenir les mains
La donne avait varié, je n'étais plus ton roi.
C'est fini l'atonie, les baisers pêle-mêle
A croire que les vents se sont donné le mot
Le violent ressac de la mer qui rappelle
Que le temps a changé en nous tournant le dos.
J'ai tenu compte de vos remarques et ai essayé de modifier tout ça.
Navré pour le coup et l'embruns.. j'ai modifié cela également.
Akinorev, pour ce qui est du vers qui commence par la pause; c'est bien un alexandrin car il y'a une Diérèse sur " souviens ".
Nouvelle version, donc
Rappelle-toi l’été de notre rendez-vous
L’été caniculaire où, oubliant la messe
Pour la première fois je te baisai le cou
Je me souviens des nuits enlacées dans l’ivresse.
Rappelle-toi l’été où notre amour naissant
Oubliait consciemment les questions qui offensent
Je rêvais de la lune et son plus beau versant
Ne me regardait pas de son regard qui tance.
Rappelle-toi l’été où manquant de pratique
Nous ne nous cachions pas pour faire nos bêtises
On ne connaissait rien sinon que des cantiques
Je te voyais un temps, une vie, ma promise.
Rappelle-toi l’été quand on avait le temps
Et que nous avions l’heur de ne pas y penser
Les belles fleurs diaprées comme on voit au printemps
Je me souviens l’embrun qui nous frappait les pieds.
La pause est éphémère et je me souviens
Que j’ai pleuré avant de te lâcher les mains
L’été avait couru, on a rompu les liens
Et je t’ai désirée, encor, quelques matins
L’hiver fut orageux et quand l’été revint
On se croisa, heureux, sans pourtant qu'on osât
Se prendre dans les bras ou se tenir les mains
La donne avait varié, je n'étais plus ton roi.
C'est fini l'atonie, les baisers pêle-mêle
A croire que les vents se sont donné le mot
Le violent ressac de la mer qui rappelle
Que le temps a changé en nous tournant le dos.
Oeildenuit- Nombre de messages : 168
Age : 35
Date d'inscription : 07/09/2008
Re: Rappelle-toi l'été
Ah oui, c'est mieux comme cela à mon goût, même si la gamelle n'est toujours pas lavée (mais j'ai l'habitude).
:-)
v.
:-)
v.
Re: Rappelle-toi l'été
Oeildenuit, tu vas dire qu'on n'est jamais contents, mais tu vois, ce texte, je l'aurais bien vu en prose ;-)
Tu y racontes beaucoup de choses, on sent que ça t'inspire et en même temps, cette forme choisie impose des limites qui se ressentent. Rythme et tonalités ne sont pas désagréables mais j'ai le sentiment que ta plume n'a pas pu complètement se libérer. Le sujet abordé est aussi, en partie, responsable de cette impression; je crois qu'il n'aime pas être enfermé dans quelque chose.
Tu y racontes beaucoup de choses, on sent que ça t'inspire et en même temps, cette forme choisie impose des limites qui se ressentent. Rythme et tonalités ne sont pas désagréables mais j'ai le sentiment que ta plume n'a pas pu complètement se libérer. Le sujet abordé est aussi, en partie, responsable de cette impression; je crois qu'il n'aime pas être enfermé dans quelque chose.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Rappelle-toi l'été
Je crois que tu as raion, sahkti, je l'aurais bien vu en prose moi aussi, voire en vers libres, encore mieux.
Je vais essayer. Merci
Je vais essayer. Merci
Oeildenuit- Nombre de messages : 168
Age : 35
Date d'inscription : 07/09/2008
Re: Rappelle-toi l'été
Moi aussi j'ai trouvé le texte assez contraint, corseté... trop calibré.
Invité- Invité
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