33 centimètres de cicatrices

[milo]

33 centimètres de cicatrices 1 centimètre par nuits, sans toi la vie n’est pas très belle
C’est ma peau qui s’ouvre c’est mon corps qui baille, pourtant je n’ai pas sommeil.
J’ai perdu l’innocence et un bout de moi
Dans ton ventre, comme on perd la foi
Et les ratures s’additionnent sur les livres sacrés, ravivant par le trait les blessures anciennes
Césarienne
Certaines douleurs ne s’effacent pas.

Alors on attend, prostré, le front posé contre le mur
Que les aiguilles s’arrêtent, que l’horloge se taise.
Aujourd’hui
je saurais te dire combien chaque secondes pèsent.

Mais je ne parle plus, les mots sont futiles, ils ne marient dans ma bouche que la salive et la guerre
le couteau et la chair
Et j’accouche dans le noir d’un enfant difficile
De l’union par le sang de tous les couples adultères.

Donnes moi de quoi haïr. Une caresse, un sourire…
Parles moi encore

De toutes ces fleurs dont je me moque.

[Mélusine]

Bravo milo, j'aime cette belle énergie, même si c'est celle du désespoir

[Invité]

Je me fais vraiment l'impression d'être pénible mais d'un autre côté je trouve dommage que ce beau texte pèche en certains endroits par l'orthographe ; pas uniquement pour une question d'esthétique mais aussi parce que, à mon avis, cela lui fait perdre de sa force.

Donc :

33 centimètres de cicatrices 1 centimètre par nuit

C’est ma peau qui s’ouvre c’est mon corps qui bâille

je saurais te dire combien chaque seconde pèse.


Donne-moi de quoi haïr.
Parle- moi encore

[Sahkti]

En effet, attention à l'orthographe, il y a des fautes qui font mal aux yeux :-(

Je suis partagée milo. D'un côté, j'aime les émotions que tu fais passer et leur difficulté mais d'un autre côté, je regrette que tu en dises autant, qu'il n'y ait pas une part de travail à fournir par le lecteur (plus grande part, je veux dire) pour tenter de créer lui-même un univers. Du coup, ça sonne très personnel, difficile d'y entrer même si le thème de la souffrance et la douleur me parlent beaucoup en général.

[Manu(manisa06)]

Je rejoins les avis de mes camarades.
La forme est à travailler.
Se relire , douter, corriger etc ...c'est important.

Mais le fond est sincère et plaisant.
Et puis c'est bien d'expier un mal par l'écriture (si autobiographie il y a !!).

[Loreena Ruin]

J'ai lu ce texte à voix haute sur un ton très solennel et j'ai trouvé cela génial ! Même en relisant en silence, j'entends encore ces mots qui claque, me réveillent et pèsent de tout leur poids... super !

[milo]

Merci de m'avoir laissé vos impressions, vraiment, ça aide.

pour ce qui est du texte, il n'y a rien d'autobiographique... c'est juste des petites histoires qui me trottent dans la tête... c'est des trucs que je dis à voix haute et que je note sur un bout de papier avant d'oublier.
je suis désolé pour l'orthographe
pourtant je me relis...
c'est mon péché pas mignon, mon acnée littéraire, l'orthographe c'est mon drame...

merci pour votre lecture.

[Roz-gingembre]

Je n'apporterais pas grand chose de nouveau dans mon commentaire. Un texte fort en affects que le lecteur ressent fort bien. Et en même temps une forme poétique qui mériterait d'être travaillée différemment, qui semble ne pas avoir trouvé sa ponctuation ou plus exactement ses blancs. Essaie voir en lui proposant la forme d'un bloc.

[Manu(manisa06)]

pour ce qui est du texte, il n'y a rien d'autobiographique... c'est juste des petites histoires qui me trottent dans la tête... c'est des trucs que je dis à voix haute et que je note sur un bout de papier avant d'oublier.

Alors c'est tout à ton honneur.
C'est criant de vérité.
Continue à travailler !!

[Akinorev31]

C’est ma peau qui s’ouvre c’est mon corps qui baille, pourtant je n’ai pas sommeil

ravivant par le trait les blessures anciennes
Césarienne

ils ne marient dans ma bouche que la salive et la guerre
le couteau et la chair
Et j’accouche dans le noir d’un enfant difficile

Tout cela j'ai apprécié dans le texte qui est sans doute perfectible par ailleurs, comme nos textes le sont.

v.

[Invité]

Un peu en dessous de ta production habituelle, j'ai trouve.

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