Noir Néant
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Noir Néant
Et elle a changé, évolué ou régresser… Perdu les mots, étouffée les émotions… Cœur de glace, cœur de pierre elle attend. Attend que la vie défile sans rentrer dans ses méandres. La sentir légèrement glisser sur sa peau. Quelquefois, les évènements hérissent les poils de ses bras. Elle sent la vague de sensations monter en elle et puis redescendre et s’échapper par ses pieds. Rejoindre la terre, créatrice de notre univers… son néant. Mais aucune de ces flux d’énergie ne peut la faire revenir. Perdue à jamais elle a quitté le port de la réalité pour s’enfoncer dans l’obscur vide de son âme. Vide sans fin dans lequel elle aime à se perdre. Noir ou gris, la vie en deux teintes rend bien mieux qu’avec les couleurs de la vie.
Le rouge sang à déjà trop envahi sa vision, nourrit sa haine et légitimé ses actes rageux. Le vert de l’espoir n’a jamais existé, inconcevable concept. Le bleu de l’apaisement, constamment dans son univers interne a été remplacé par le noir éclatant d’une profondeur sans fin. Le blanc, la pureté n’est qu’un concept angélique qui sert les hommes pacifiques. Futile notion dans son monde salit. Le jaune l’éblouie, le soleil lui a brulé les yeux et a fait fondre ses ailes. Seul le noir domine.
Les traits épais gribouillés sur son vécu recouvrent depuis longtemps toutes les couleurs.
Allongée, seule face à la mer sombre elle ouvre son cœur aux étoiles et boit leur amour. Seule famille fidèle, elles la guident vers l’écume qui dévore le sable fin de la plage. Les ombres dansent et les dunes semblent vouloir les garder aux creux de leur bras là ou la lune ne les atteints pas. Comme ces tâches noires, elle redoute le jour et le retour des couleurs. Elle avance alors dans l’eau pas à pas l’écume s’étale sur ses jambes et lèches son corps. Elle suit les étoiles et s’enfonce dans cette masse noire qui l’absorbe, l’entoure et l’amène au plus profond de ses tourbillons. Elle s’allonge et se laisse dériver, face aux étoiles elle attend. Une réponse à ses questions. Pourra-t-elle un jour revoir les couleurs et gouter à leur chaleur ?
Dans ce silence sans fin, elle se sent bien. Lentement elle lâche prise et se détache du rivage. Sereine, sa famille veille sur elle du plus loin de l’univers. La mer la soutient et l’emmène loin des couleurs qu’elle ne connait plus et des mots qu’elle n’entend plus. Un sourire se dessine sur ces lèvres, un rayon de soleil blanc dans ce paysage noir. Seule touche de vie à l’horizon, dernier rempart à la mort. La blancheur de son sourire s’estompe et s’éteint lentement. Absorbée par le noir qu’elle aimait tant elle s’enfonce dans son néant.
La mer s’éclaircit sur son passage et un bleu perçant enveloppe le petit corps. L’apaisement enfin atteint, la couleur fondamentale retrouvée elle s’endort.
Le rouge sang à déjà trop envahi sa vision, nourrit sa haine et légitimé ses actes rageux. Le vert de l’espoir n’a jamais existé, inconcevable concept. Le bleu de l’apaisement, constamment dans son univers interne a été remplacé par le noir éclatant d’une profondeur sans fin. Le blanc, la pureté n’est qu’un concept angélique qui sert les hommes pacifiques. Futile notion dans son monde salit. Le jaune l’éblouie, le soleil lui a brulé les yeux et a fait fondre ses ailes. Seul le noir domine.
Les traits épais gribouillés sur son vécu recouvrent depuis longtemps toutes les couleurs.
Allongée, seule face à la mer sombre elle ouvre son cœur aux étoiles et boit leur amour. Seule famille fidèle, elles la guident vers l’écume qui dévore le sable fin de la plage. Les ombres dansent et les dunes semblent vouloir les garder aux creux de leur bras là ou la lune ne les atteints pas. Comme ces tâches noires, elle redoute le jour et le retour des couleurs. Elle avance alors dans l’eau pas à pas l’écume s’étale sur ses jambes et lèches son corps. Elle suit les étoiles et s’enfonce dans cette masse noire qui l’absorbe, l’entoure et l’amène au plus profond de ses tourbillons. Elle s’allonge et se laisse dériver, face aux étoiles elle attend. Une réponse à ses questions. Pourra-t-elle un jour revoir les couleurs et gouter à leur chaleur ?
Dans ce silence sans fin, elle se sent bien. Lentement elle lâche prise et se détache du rivage. Sereine, sa famille veille sur elle du plus loin de l’univers. La mer la soutient et l’emmène loin des couleurs qu’elle ne connait plus et des mots qu’elle n’entend plus. Un sourire se dessine sur ces lèvres, un rayon de soleil blanc dans ce paysage noir. Seule touche de vie à l’horizon, dernier rempart à la mort. La blancheur de son sourire s’estompe et s’éteint lentement. Absorbée par le noir qu’elle aimait tant elle s’enfonce dans son néant.
La mer s’éclaircit sur son passage et un bleu perçant enveloppe le petit corps. L’apaisement enfin atteint, la couleur fondamentale retrouvée elle s’endort.
lulaby- Nombre de messages : 13
Age : 35
Date d'inscription : 04/03/2009
Re: Noir Néant
J'aime ce jeu sur les couleurs qui traverse tout le texte, l'angoisse qui transpire dans ces lignes, et trouve fort dommage que, faute peut-être de relectures, l'ensemble comporte beaucoup d'erreurs de langue. Je me permets de vous les signaler ci-dessous, avec quelques explications et remarques annexes.
Je lis parfois dans ces lignes de la grandiloquence, notamment avec "Perdue à jamais elle a quitté le port de la réalité pour s’enfoncer dans l’obscur vide de son âme", qui fait assez "nanar" à mes yeux ; question de goût.
Et elle a changé, évolué ou régressé (pourquoi un infinitif après ces participes passés ?)… Perdu les mots, étouffée les émotions (je vois deux possibilités pour cette phrase : "Perdu les mots, étouffé les émotions" si vous reprenez la structure "elle a perdu les mots, etc", ou "Perdus les mots, étouffées les émotions" si vous voulez dire "Les mots sont perdus, les émotions étouffées" ; à vous de choisir, bien sûr)… Cœur de glace, cœur de pierre elle attend. Attend que la vie défile sans rentrer dans ses méandres. La sentir légèrement glisser sur sa peau. Quelquefois, les évènements hérissent les poils de ses bras. Elle sent la vague de sensations monter en elle et puis redescendre et s’échapper par ses pieds. Rejoindre la terre, créatrice de notre univers… son néant. Mais aucun (et non "aucune") de ces flux d’énergie ne peut la faire revenir. Perdue à jamais elle a quitté le port de la réalité pour s’enfoncer dans l’obscur vide de son âme. Vide sans fin dans lequel elle aime à se perdre. Noir ou gris, la vie en deux teintes rend bien mieux qu’avec les couleurs de la vie (un peu dommage, la répétition de "vie" dans la phrase, ça se voit).
Le rouge sang a (et non "à", il s'agit ici du verbe "avoir" conjugué) déjà trop envahi sa vision, nourri (sans "t" à la fin du participe passé de ce verbe) sa haine et légitimé ses actes rageux ("rageurs" ? Je ne trouve pas "rageux" dans le TLFi). Le vert de l’espoir n’a jamais existé, inconcevable concept. Le bleu de l’apaisement, constamment dans son univers interne (je pense que, pour le sens de la phrase, ce serait mieux d'ajouter une virgule ici) a été remplacé par le noir éclatant d’une profondeur sans fin. Le blanc, la pureté n’est qu’un concept (la répétition de "concept" se voit, à mon avis) angélique qui sert les hommes pacifiques. Futile notion dans son monde sali (sans "t" à la fin de ce participe passé employé ici comme adjectif). Le jaune l’éblouit (rt non "éblouie"), le soleil lui a brûlé les yeux et a fait fondre ses ailes. Seul le noir domine.
Les traits épais gribouillés sur son vécu (je trouve l'expression maladroite et peu claire, mais elle est correcte) recouvrent depuis longtemps toutes les couleurs.
Allongée, seule face à la mer sombre elle ouvre son cœur aux étoiles et boit leur amour (j'aime bien cette expression). Seule famille fidèle, elles la guident vers l’écume qui dévore le sable fin de la plage. Les ombres dansent et les dunes semblent vouloir les garder aux creux de leur bras là ou la lune ne les atteint (sans "s" à la fin du verbe) pas. Comme ces taches (sans accent circonflexe sur le "a" ; une tache est une souillure, une tâche un travail à accomplir) noires, elle redoute le jour et le retour des couleurs. Elle avance alors dans l’eau pas à pas (je pense qu'il manque une virgule ici) l’écume s’étale sur ses jambes et lèche (sans "s" à la fin du verbe) son corps. Elle suit les étoiles et s’enfonce dans cette masse noire qui l’absorbe, l’entoure et l’amène au plus profond de ses tourbillons. Elle s’allonge et se laisse dériver, face aux étoiles elle attend. Une réponse à ses questions. Pourra-t-elle un jour revoir les couleurs et goûter à leur chaleur ?
Dans ce silence sans fin, elle se sent bien. Lentement elle lâche prise et se détache du rivage. Sereine, sa famille veille sur elle du plus loin de l’univers. La mer la soutient et l’emmène loin des couleurs qu’elle ne connaît plus et des mots qu’elle n’entend plus. Un sourire se dessine sur ces (ou "ses", pour dire les siennes, de) lèvres, un rayon de soleil blanc dans ce paysage noir. Seule touche de vie à l’horizon, dernier rempart à la mort. La blancheur de son sourire s’estompe et s’éteint lentement. Absorbée par le noir qu’elle aimait tant elle s’enfonce dans son néant.
La mer s’éclaircit sur son passage et un bleu perçant enveloppe le petit corps. L’apaisement enfin atteint, la couleur fondamentale retrouvée elle s’endort.
Je lis parfois dans ces lignes de la grandiloquence, notamment avec "Perdue à jamais elle a quitté le port de la réalité pour s’enfoncer dans l’obscur vide de son âme", qui fait assez "nanar" à mes yeux ; question de goût.
Et elle a changé, évolué ou régressé (pourquoi un infinitif après ces participes passés ?)… Perdu les mots, étouffée les émotions (je vois deux possibilités pour cette phrase : "Perdu les mots, étouffé les émotions" si vous reprenez la structure "elle a perdu les mots, etc", ou "Perdus les mots, étouffées les émotions" si vous voulez dire "Les mots sont perdus, les émotions étouffées" ; à vous de choisir, bien sûr)… Cœur de glace, cœur de pierre elle attend. Attend que la vie défile sans rentrer dans ses méandres. La sentir légèrement glisser sur sa peau. Quelquefois, les évènements hérissent les poils de ses bras. Elle sent la vague de sensations monter en elle et puis redescendre et s’échapper par ses pieds. Rejoindre la terre, créatrice de notre univers… son néant. Mais aucun (et non "aucune") de ces flux d’énergie ne peut la faire revenir. Perdue à jamais elle a quitté le port de la réalité pour s’enfoncer dans l’obscur vide de son âme. Vide sans fin dans lequel elle aime à se perdre. Noir ou gris, la vie en deux teintes rend bien mieux qu’avec les couleurs de la vie (un peu dommage, la répétition de "vie" dans la phrase, ça se voit).
Le rouge sang a (et non "à", il s'agit ici du verbe "avoir" conjugué) déjà trop envahi sa vision, nourri (sans "t" à la fin du participe passé de ce verbe) sa haine et légitimé ses actes rageux ("rageurs" ? Je ne trouve pas "rageux" dans le TLFi). Le vert de l’espoir n’a jamais existé, inconcevable concept. Le bleu de l’apaisement, constamment dans son univers interne (je pense que, pour le sens de la phrase, ce serait mieux d'ajouter une virgule ici) a été remplacé par le noir éclatant d’une profondeur sans fin. Le blanc, la pureté n’est qu’un concept (la répétition de "concept" se voit, à mon avis) angélique qui sert les hommes pacifiques. Futile notion dans son monde sali (sans "t" à la fin de ce participe passé employé ici comme adjectif). Le jaune l’éblouit (rt non "éblouie"), le soleil lui a brûlé les yeux et a fait fondre ses ailes. Seul le noir domine.
Les traits épais gribouillés sur son vécu (je trouve l'expression maladroite et peu claire, mais elle est correcte) recouvrent depuis longtemps toutes les couleurs.
Allongée, seule face à la mer sombre elle ouvre son cœur aux étoiles et boit leur amour (j'aime bien cette expression). Seule famille fidèle, elles la guident vers l’écume qui dévore le sable fin de la plage. Les ombres dansent et les dunes semblent vouloir les garder aux creux de leur bras là ou la lune ne les atteint (sans "s" à la fin du verbe) pas. Comme ces taches (sans accent circonflexe sur le "a" ; une tache est une souillure, une tâche un travail à accomplir) noires, elle redoute le jour et le retour des couleurs. Elle avance alors dans l’eau pas à pas (je pense qu'il manque une virgule ici) l’écume s’étale sur ses jambes et lèche (sans "s" à la fin du verbe) son corps. Elle suit les étoiles et s’enfonce dans cette masse noire qui l’absorbe, l’entoure et l’amène au plus profond de ses tourbillons. Elle s’allonge et se laisse dériver, face aux étoiles elle attend. Une réponse à ses questions. Pourra-t-elle un jour revoir les couleurs et goûter à leur chaleur ?
Dans ce silence sans fin, elle se sent bien. Lentement elle lâche prise et se détache du rivage. Sereine, sa famille veille sur elle du plus loin de l’univers. La mer la soutient et l’emmène loin des couleurs qu’elle ne connaît plus et des mots qu’elle n’entend plus. Un sourire se dessine sur ces (ou "ses", pour dire les siennes, de) lèvres, un rayon de soleil blanc dans ce paysage noir. Seule touche de vie à l’horizon, dernier rempart à la mort. La blancheur de son sourire s’estompe et s’éteint lentement. Absorbée par le noir qu’elle aimait tant elle s’enfonce dans son néant.
La mer s’éclaircit sur son passage et un bleu perçant enveloppe le petit corps. L’apaisement enfin atteint, la couleur fondamentale retrouvée elle s’endort.
Invité- Invité
Re: Noir Néant
C'est vraiment dommage que l'orthographe défaillante plombe le texte et gâche le plaisir de la lecture, sinon la compréhension. Jolie ambiance mélancolique, même si parfois la forme semble prendre le pas sur le sens...
Invité- Invité
Re: Noir Néant
merci d'avoir pris le temps de lire et de corriger toutes mes nombreuses fautes. Maxima mea culpa. J'ai du mal avec l'orthographe et il était tard quand j'ai écris hier ce qui n'arrange pas la situation !!
Je prends note de vos commentaires... merci encore de vos critiques que je trouve constructives.
Je prends note de vos commentaires... merci encore de vos critiques que je trouve constructives.
lulaby- Nombre de messages : 13
Age : 35
Date d'inscription : 04/03/2009
Re: Noir Néant
Un texte d'une grande douceur un peu tragique. Un essai qui pourrait être trasformé avec les précieux conseils de Socque.
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 46
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: Noir Néant
vide sans fin
profondeur sans fin
silence sans fin
ça en fait ;-)
en tout cas "noir c'est noir"
profondeur sans fin
silence sans fin
ça en fait ;-)
en tout cas "noir c'est noir"
Re: Noir Néant
Texte sombre et désabusé, mélancolique aussi. Tu as su ne pas franchir la ligne qui l'aurait rendu trop proche du pathos et tu préserves cette ambiance étrange, avec des silences en alternance, c'est bien vu.
L'une ou l'autre phrase pourrait être simplifiée, afin de conserver cet aspect épuré, qui fait le charme du texte; la forme n'alourdit pas (trop) le propos.
L'une ou l'autre phrase pourrait être simplifiée, afin de conserver cet aspect épuré, qui fait le charme du texte; la forme n'alourdit pas (trop) le propos.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
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