Margerides

[loic]

Margerides

Je m’évapore dans l’aube alors que vient le jour
Sur ces mystères d’ombre dévorant les vallées
Où montent les brouillards ces lents matins d’étés

A l’ombre des étais qui bâtissent notre amour
J’exulte ma tristesse aux grisailles qui partent
Mangées par la rosée sur ces montagnes fortes

Elles deviennent alors comme ces immenses portes
Qui livrent les vallées où peinent ces orpailleurs
Étincelants de fièvre en de profonds Klondike

Et l’or de ton regard délie mes infortunes
Et le grain de ta peau renverse mon esprit

La douceur de tes courbes au jusant d’une vie
Sonne l’heure sous le flot d’une marée d’eaux vives

A ma femme

[Loreena Ruin]

Maaah c'est beau ! Encore, encore ! :-)

* Un rayon de soleil perce les nuages et traverse la chambre *

[Invité]

Je n'aime pas les deuxième et troisième strophes que j'ai trouvées plutôt lourdes (trop de relatives, peut-être), mais j'apprécie beaucoup tout le reste, très tendre.

[Invité]

Les deux dernières strophes sont sensuelles et pleines de grâce légère, le reste m'emballe moins, et j'ai été gênée par la répétition rapprochée du "ce". N'empêche que c'est une superbe déclaration !

[loic]

easter socque vous avez raison je le reprendrais sans doute..

je l'ai écrit par amour donc.....................sans objectivité......sans doute


petite indication j'aime ce coin de haute loire pour le début et je vis au bord de la mer pour la fin

bonne soirée à tous ceux qui passent

[Sahkti]

Et bien Loïc, comment dire... j'ai trouvé que ton texte avait beaucoup d'accents de sincérité ! Non pas que les autres de toi soient artificiels ou je ne sais quoi, mais ici en te lisant, c'est comme si je lisais une vraie déclaration d'amour, quelque chose qui vient du fond du coeur, malgré l'emballage travaillé qui le contient.
Du coup, moi qui suis peu réceptive à ce style, en général, ai pris pas mal de plaisir à te lire et à apprécier ces jolies formules.

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