Monsieur et Madame, Vous.
4 participants
Page 1 sur 1
Monsieur et Madame, Vous.
Parlez moi de vous Monsieur, narrez moi cette histoire que j’aime tant Monsieur!! Celle ou je suis assise sur le bord de cette chaise, dégustant un café, noyant mes plus tristes pensées. Quand viens alors la brise légère du mois d’Avril, s’entrelaçant dans les épicéas. Chacun de leur bourgeon, renvoie à cet instant inévitable, ce mois d’Avril insaisissable, cette année 1909 condamnable. La rosée du matin a le don de réveiller en chaque individu une facette cachée, un inconscient endormi par le long bruit de notre vie. La mélodie de l’aurore a l’aptitude de nous éveiller dans cette nouvelle forme inconnue. Parfum exquis, douceur extrême je vous aime un peu Monsieur.
N’est-ce pas dangereux ?
Femme a la peau blanche, chevelure de blé, aux regards névrosés milles éclats de turquoise, lèvres pêche, pommettes poudrées tel était le portrait que vous m’avez tracé : Femme d’Angleterre. J’aperçois non loin les traits fin de votre silhouette à travers la vitre de ce café Français. Impulsions non contrôlées, mes jambes se dirigent vers ce charmant minois qui est le vôtre. Regard semblable, menton qui gratte, voix qui racle, mains bien droites, nos mots tremblent amoureusement sur le fil de notre histoire. Comment qu’avez , vous dit Monsieur ? Je suis donc cet enfant sauvage indomptable, au cœur ténébreux si délicieux et aux reflets audacieux. Vos descriptions m’effarouchent un peu, mais j’y prends goût avec le temps Monsieur. Quant à vous, rien n’a changé votre pas est demeuré le même, mécanique, se changeant peu à peu en un souple balancier apaisant. Puis , il y a toujours ce charme fou, cette magie qui vous tourne autour, celle qui a le don de me transporter à Jokiala. Monsieur, laissez moi vous révéler la suite de cette histoire, celle que vous aimez sans doute un peu trop. Jokiala, ce n'est pas un endroit totalement imaginaire, c’est un pays de Foi. Et qu'importe si le voyage vous semble long car ici le cours du temps s’est arrêté, on prend plaisir à observer, quand les hommes se croisent, ils se parlent d’un sourire, se comprennent d’un regard échangé. On marche tout le jour, simple et léger, à la recherche d’un livre, d’un livre qu’on lira. Ne vous inquiétez pas, des livres on en trouve partout, comme des fruits allant, libres, dans l’apesanteur. Des livres qui racontent les peines et les joies de ceux qui sont passés, ici, avant vous. Vous en lirez beaucoup. Puis un jour, l’envie d'écrire le vôtre vous viendra. Alors, votre histoire, tout ce vécu qui ne demandait qu'à ressurgir, vous l'accoucherez sur une table. Et qu'importe si le travail vous semble dur : vous aurez trouvé votre but. Les voix et les couleurs, les sentiments et les plaisirs, tous les parfums, les bonheurs oubliés réchaufferont bientôt vos doigts, à nouveau résonneront sous votre plume. Alors vous marcherez une dernière fois à travers le paysage immaculé. Et vous déposerez, dans l'air froid et sans odeur, le livre de votre vie...
Monsieur je vous aime un peu, N’est ce pas hasardeux ?
N’est-ce pas dangereux ?
Femme a la peau blanche, chevelure de blé, aux regards névrosés milles éclats de turquoise, lèvres pêche, pommettes poudrées tel était le portrait que vous m’avez tracé : Femme d’Angleterre. J’aperçois non loin les traits fin de votre silhouette à travers la vitre de ce café Français. Impulsions non contrôlées, mes jambes se dirigent vers ce charmant minois qui est le vôtre. Regard semblable, menton qui gratte, voix qui racle, mains bien droites, nos mots tremblent amoureusement sur le fil de notre histoire. Comment qu’avez , vous dit Monsieur ? Je suis donc cet enfant sauvage indomptable, au cœur ténébreux si délicieux et aux reflets audacieux. Vos descriptions m’effarouchent un peu, mais j’y prends goût avec le temps Monsieur. Quant à vous, rien n’a changé votre pas est demeuré le même, mécanique, se changeant peu à peu en un souple balancier apaisant. Puis , il y a toujours ce charme fou, cette magie qui vous tourne autour, celle qui a le don de me transporter à Jokiala. Monsieur, laissez moi vous révéler la suite de cette histoire, celle que vous aimez sans doute un peu trop. Jokiala, ce n'est pas un endroit totalement imaginaire, c’est un pays de Foi. Et qu'importe si le voyage vous semble long car ici le cours du temps s’est arrêté, on prend plaisir à observer, quand les hommes se croisent, ils se parlent d’un sourire, se comprennent d’un regard échangé. On marche tout le jour, simple et léger, à la recherche d’un livre, d’un livre qu’on lira. Ne vous inquiétez pas, des livres on en trouve partout, comme des fruits allant, libres, dans l’apesanteur. Des livres qui racontent les peines et les joies de ceux qui sont passés, ici, avant vous. Vous en lirez beaucoup. Puis un jour, l’envie d'écrire le vôtre vous viendra. Alors, votre histoire, tout ce vécu qui ne demandait qu'à ressurgir, vous l'accoucherez sur une table. Et qu'importe si le travail vous semble dur : vous aurez trouvé votre but. Les voix et les couleurs, les sentiments et les plaisirs, tous les parfums, les bonheurs oubliés réchaufferont bientôt vos doigts, à nouveau résonneront sous votre plume. Alors vous marcherez une dernière fois à travers le paysage immaculé. Et vous déposerez, dans l'air froid et sans odeur, le livre de votre vie...
Monsieur je vous aime un peu, N’est ce pas hasardeux ?
Une Anglaise- Nombre de messages : 47
Age : 31
Date d'inscription : 15/10/2008
Re: Monsieur et Madame, Vous.
en lisant ceci :
Femme a la peau blanche, chevelure de blé, aux regards névrosés milles éclats de turquoise, lèvres pêche, pommettes poudrées tel était le portrait que vous m’avez tracé : Femme d’Angleterre. J’aperçois non loin les traits fin de votre silhouette à travers la vitre de ce café Français. Impulsions non contrôlées, mes jambes se dirigent vers ce charmant minois qui est le vôtre. Regard semblable, menton qui gratte, voix qui racle, mains bien droites, nos mots tremblent amoureusement sur le fil de notre histoire.
j'ai eu du mal, après plusieurs re-lectures, à distinguer qui dit quoi, qui pense quoi, qui est qui, qui avance, qui découvre qui, bref un joyeux mélange de pinceaux ;-)
en arrivant à la fin j'ai bien cru comprendre que ce n'était QUE la femme qui monologuait, mais ??
en tout cas c'est fort bien écrit, un style un peu désuet, pas désagréable
j'ai comme l'impression que cela aurait pu être plus long, non pas pour succomber au plaisir d'écrire à rallonge, mais pour nous en faire savoir un peu plus sur ces deux là
Femme a la peau blanche, chevelure de blé, aux regards névrosés milles éclats de turquoise, lèvres pêche, pommettes poudrées tel était le portrait que vous m’avez tracé : Femme d’Angleterre. J’aperçois non loin les traits fin de votre silhouette à travers la vitre de ce café Français. Impulsions non contrôlées, mes jambes se dirigent vers ce charmant minois qui est le vôtre. Regard semblable, menton qui gratte, voix qui racle, mains bien droites, nos mots tremblent amoureusement sur le fil de notre histoire.
j'ai eu du mal, après plusieurs re-lectures, à distinguer qui dit quoi, qui pense quoi, qui est qui, qui avance, qui découvre qui, bref un joyeux mélange de pinceaux ;-)
en arrivant à la fin j'ai bien cru comprendre que ce n'était QUE la femme qui monologuait, mais ??
en tout cas c'est fort bien écrit, un style un peu désuet, pas désagréable
j'ai comme l'impression que cela aurait pu être plus long, non pas pour succomber au plaisir d'écrire à rallonge, mais pour nous en faire savoir un peu plus sur ces deux là
Re: Monsieur et Madame, Vous.
Merci Mentor pour ton commentaire:)
Oui tu as raison en effet c'est bien la jeune fille qui parle! Elle décrit son portrait d'après les descriptions de ce jeune homme, puis dans un second temps elle le rencontre dans un café et décide alors de décrire à son tour le portrait physique de cet homme...
J'espère que c'est un peu moins confus maintenant;)
D'accord avec toi en ce qui concerne la longueur mais je n'ai posté qu'un petit bout de l'histoire ....
Oui tu as raison en effet c'est bien la jeune fille qui parle! Elle décrit son portrait d'après les descriptions de ce jeune homme, puis dans un second temps elle le rencontre dans un café et décide alors de décrire à son tour le portrait physique de cet homme...
J'espère que c'est un peu moins confus maintenant;)
D'accord avec toi en ce qui concerne la longueur mais je n'ai posté qu'un petit bout de l'histoire ....
Une Anglaise- Nombre de messages : 47
Age : 31
Date d'inscription : 15/10/2008
Re: Monsieur et Madame, Vous.
Si ma mémoire ne me fait pas défaut, ton écriture s'est considérablement améliorée !
Je n'ai pas tout saisi dans ce texte mais j'en ai aimé le ton et l'ambiance romantiques, surannés, c'est plaisant même si perfectible.
Je n'ai pas tout saisi dans ce texte mais j'en ai aimé le ton et l'ambiance romantiques, surannés, c'est plaisant même si perfectible.
Invité- Invité
Re: Monsieur et Madame, Vous.
Bonne mémoire^^ Easter !!Merci:)
En effet j'y ai travaillé dessus pendant un moment et j'ai essayé de "chasser" ces fautes d'orthographe affreuses;)
Ravie que tu aies ressenti cette ambiance romantique!!
En effet j'y ai travaillé dessus pendant un moment et j'ai essayé de "chasser" ces fautes d'orthographe affreuses;)
Ravie que tu aies ressenti cette ambiance romantique!!
Une Anglaise- Nombre de messages : 47
Age : 31
Date d'inscription : 15/10/2008
Re: Monsieur et Madame, Vous.
Un coup de coeur pour le début ! : Parlez moi de vous Monsieur, narrez moi cette
histoire que j’aime tant Monsieur!! Celle ou je suis assise sur le bord
de cette chaise, dégustant un café, noyant mes plus tristes pensées.
histoire que j’aime tant Monsieur!! Celle ou je suis assise sur le bord
de cette chaise, dégustant un café, noyant mes plus tristes pensées.
Re: Monsieur et Madame, Vous.
Tout comme Romane, j'ai aimé cette phrase de début, je la trouve belle et prometteuse.
Bravo pour les progrès que tu as faits en français, Une Anglaise! Si quelques maladresses sont encore présentes, c'est tout de même très différent de ce que tu postais il y a quelques mois, extra !
Un texte au charme mystérieux, d'un autre âge tout en étant somme toute assez intemporel. Tu prends le temps de poser ton écriture, d'asseoir ton récit et j'aime cette torpeur qui se dégage de tes mots.
Bonne continuation à toi !
Bravo pour les progrès que tu as faits en français, Une Anglaise! Si quelques maladresses sont encore présentes, c'est tout de même très différent de ce que tu postais il y a quelques mois, extra !
Un texte au charme mystérieux, d'un autre âge tout en étant somme toute assez intemporel. Tu prends le temps de poser ton écriture, d'asseoir ton récit et j'aime cette torpeur qui se dégage de tes mots.
Bonne continuation à toi !
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|