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Engrenage

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Message  pierrot Lun 27 Avr 2009 - 8:33

Oui, je sais: "le cap des tempêtes", "sortie de port" et maintenant "engrenage". Vous allez me croire obsédé par le thème de la mer. Alors promis, la prochaine fois, je vous raconterai une histoire tout ce qu'il y a de terrestre !



Engrenage


10 août 2008. 4H35 du matin. Sur une mer moutonneuse et par un vent modéré de12 à 15 nœuds, la « Mouette III » petit voilier de 11m. de long, parti du port de La Rochelle, progresse tranquillement au moteur vers Royan. A l’intérieur dorment Christine et ses 2 filles Laure (7ans) et Martine (14ans). Régis est de quart à la barre et somnole un peu devant le pilote automatique.
Une légère secousse. Le bateau a heurté quelque chose. Il se réveille aussitôt, stoppe le moteur et jette un coup d’œil rapide sur la carte du GPS. C’est clair : Ils ont dérivé de leur route depuis un bon moment et naviguent dangereusement au milieu d’un plateau rocheux signalé comme étant un « haut fond ». C’est ennuyeux mais pas très grave. Il amorce doucement une marche arrière pour se dégager mais sentant la quille accrocher repasse lentement en marche avant. Après un léger crissement, le bateau s’immobilise. Régis gamberge à toute vitesse. Que lui reste t’il comme solution ? Le marnage peut-il les aider en faisant remonter le bateau progressivement? Il consulte l’écran des horaires de marées pour constater qu’il n’y a rien à espérer de ce côté. Le temps ne jouera pas en sa faveur, bien au contraire. Là, ils sont vraiment coincés et la situation devient vraiment déplaisante sans qu’il y ait de quoi s’affoler. Après tout, des pépins en bateau, il en a déjà eu son lot et il s’en est toujours sorti. Mais, tout de même, pour sa première fois il va devoir demander de l’aide.

La tête d’une Christine endormie mais alertée par ces bruits anormaux fait une apparition en haut des 3 marches pour accéder au pont : « Il y a un problème ? »
« C’est pas très grave, chérie. Mais je crois que nous sommes plantés et qu’il va falloir nous faire dégager par un autre bateau. » Répond- t’il sur un ton volontairement badin pour ne pas l’inquiéter en descendant dans le carré pour appeler le Cros sur le canal 16 de la VHF. Celui-ci est réservé dans le monde entier aux alertes des navires en difficulté et tous les navigateurs le connaissent bien, mais maintenant que c’est à son tour de l’utiliser, ça lui fait tout drôle à Régis !
Ses filles, encore douillettement enveloppées dans leurs duvets, suivent très attentivement la brève conversation radio. Il a donné sa position précise et exposé clairement et calmement son problème. Les nouvelles en retour ne sont pas très bonnes sans être dramatiques : Les secours arriveront d’ici une petite heure et un « appel à tous » sur zone va être immédiatement lancé pour le cas où un autre navire serait suffisamment proche pour se « dérouter ». Mais la météo a lancé, dans un bulletin spécial qu’il n’a pas entendu, un avis de grand frais avec une houle de 1m50 à 2m, dont les creux actuels ne sont donc que le début, ce qui va compliquer les manœuvres de sauvetage déjà plus délicates de nuit. C’est pourquoi il lui a été conseillé de mettre à l’eau le radeau de survie à titre de « précaution supplémentaire ». Conseillé… avec insistance tout de même.
Après 3 secondes de silence général, Laure commente sobrement: « Papa, on va couler ? »
« Mais non voyons. Tu as entendu, ils viennent nous chercher. »
Il faut communiquer l’optimisme et il rajoute donc autant pour Martine :
« Il y a même un hélico qui va arriver et nous montrons peut-être dedans. Tu te rends compte de ce que tu vas avoir à raconter à la rentrée ! »Mais il faut aussi être pragmatique en prenant toutes les précautions possibles et il ajoute donc à la cantonade avant de remonter sur le pont s’occuper du radeau: « Vous vous habillez toutes les 3 bien chaudement car nous risquons d’attendre dehors un certain temps et à cette heure il ne fait pas chaud.»
Le radeau est dans le coffre bâbord sous le sac à spi, des cordages, des valises vides rangées là pour gagner de la place, le seau, le balai et le tuyau d’arrosage. Bon voilà, c’est toujours comme ça. La prochaine fois il sera dans un lieu d’accès rapide et facile, il se le promet fermement. Mais plus gênant encore est qu’il est insoulevable ce container ! Il a beau tirer de toutes ses forces, il n’arrive pas à le sortir et il lui faudra plusieurs longues minutes avec l’aide de son épouse pour arriver à le dégager complètement et à le positionner convenablement sur la jupe arrière du bateau, près pour la mise à l’eau. C’est à ce moment là qu’il entend Martine l’appeler : « Papa, viens voir. Il y a de l’eau dans la cabine avant. Viens vite, ça monte. »
Pas le temps d’arriver qu’ils entendent un léger craquement, sensation auditive très désagréable, et que le bateau s’enfonce légèrement sur l’avant en prenant d’un coup une petite gîte d’au moins 10° sur le côté bâbord.
Oh ! Oh ! Ça se gâte encore ! Ne pas paniquer, d’accord… mais il peut stresser tout de même ! OK, c’est le moment de prouver qu’il est amariné et il va continuer à assurer …et rassurer son petit équipage : « Ce n’est rien les enfants. Puisque la coque est coincée par les rochers, le bateau ne peut pas couler. Mais on va prendre toutes les précautions d’usage, d’accord ? Donc mes matelots, vous mettez les gilets de sauvetage et je veux vous voir sur le pont dans 3 minutes ! ».
Il remonte rapidement car il faut absolument finir de mettre le radeau à l’eau. Les vagues sont de plus en plus agressives et ce qu’il n’a pas dit, c’est qu’il a peur que la coque ne finisse par céder.
Allez à l’eau ! Ouf ! Il se gonfle correctement. Un grand soulagement car il arrive parfois qu’il se déploie à l’envers. Il faut un minimum de chance tout de même ! Il l’attache solidement au « bateau mère » (dont il ne peut éviter de penser qu’il va être bientôt orphelin). L’esquif se débat fortement autour de son amarre, tandis que « La mouette III » souffre de plus en plus. Les rafales de vent chuintent lugubrement dans les haubans et les drisses résonnent comme un tocsin sur le mat alu. La coque commence à riper sous la poussée des vagues avec de temps en temps des craquements douloureux qui présagent du pire.
Une secousse plus forte que les autres provoque une nouvelle voie d’eau au centre même du carré laissant craindre pour la quille et il n’y a plus désormais une minute à perdre pour abandonner le voilier. Il faut de toute urgence évacuer. « Allez les filles, tout le monde au radeau”. Il n’a pas dit volontairement de « survie », le mot étant trop inquiétant.
« Oui Laure, tu peux emmener ton nounours. Non, que lui, c’est tout. »
« Oui, Martine ? Tu peux emmener ton téléphone portable et c’est même une bonne idée. Non, le reste des affaires on reviendra les chercher plus tard (là il fait de l’optimisme maximal !). Allez, on se dépêche et on vérifie que les gilets sont bien attachés »
« Oui, Christine les bottes, c’est parfait. Allez vite, vite, on évacue» Le ton a monté de plusieurs crans. Les nerfs de Régis craquent peu à peu à l’égal de la coque de son bateau.
Martine se propose la première pour descendre dans le radeau. Elle a regardé son père du coin de l’œil avec un « on y va papa ? » plein de la fierté de l’aînée. Il tient fermement le radeau collé à la coque et il faut bien calculer son moment pour sauter dedans. Voilà ses femmes sont installées, agrippées aux poignées.
Toujours pas de sauveteurs en vue. Un dernier appel du Cross le fait retourner à l’intérieur et il constate que l’eau est encore montée de plusieurs centimètres. On voulait l’informer que l’hélico serait là dans une dizaine de minutes. Mais on ne peut plus attendre, il faut s’éloigner du bateau qui risque de finir de se casser à tout instant.
Voilà, il défait l’amarre et n’a pas le temps de saisir une rame qu’une lame les déporte déjà de plusieurs mètres sous tribord de « La mouette III ». Ils ont tout le temps de regarder leur bateau se débattre dans les vagues comme un animal pris au piège. Le cœur serré, personne ne dit mot. Le radeau chahute énormément et il faut bien se tenir. Laure a coincé son nounours dans son gilet de sauvetage et quand la lune les éclaire brièvement entre deux bandes de nuages, Régis lit dans les yeux d’une Christine aux lèvres pincées sa propre culpabilité d’avoir failli à sa responsabilité. Il s’est assoupi à la barre pendant que sa petite famille dormait en toute confiance en lui.

« Le voilà » crie Martine. Qu’il est rassurant ce « tchop-tchop » caractéristique de l’hélico ! Un bruit régulier, stable, léger et en un tel moment si amical ! Oui, le voilà et ils ne le quittent pas des yeux pendant qu’il s’efforce de prendre position juste au dessus d’eux malgré les rafales de vent. Mais que fait Christine ? « Non, ne fais pas ça ! » Mais avant que Régis ait eu le temps de réagir, elle a saisi une fusée et la percute. « Non, Non, Nooonhonon ! Pas celle-là ». Trop tard ! La fusée parachute a touché une pâle qui se détache comme un boomerang de la main de son lanceur tandis qu’au ronronnement du rotor succède le vombrissement irrégulier et désespéré des soubresauts du moteur de l’appareil qui amorce une descente en vrille à l’aplomb de leurs têtes quand il aperçoit, juste en face de lui , sortant du court horizon de la nuit, une déferlante toute blanche, plus haute que les autres, énorme, gigantesque et qui va dans quelques secondes les engloutir tous irrémédiablement.
Il hurle désespérément farouchement tandis qu’une onde de choc sonore implose dans ses tympans. Il hurle de se cramponner, de se baisser, de s’attacher. Il hurle mais, dans un ralenti qui n’en finit pas, il voit, impuissant et tétanisé, le nounours passer par-dessus bord pendant que Christine se précipite pour protéger ses enfants finissant ainsi de déséquilibrer le radeau et de le faire basculer les projetant tous dans cette mer hostile où il les voit disparaître les unes après les autres…

Une main tire Régis hors du radeau. Il ne voit plus rien. Il est essoufflé. Il entend un murmure. Un murmure apaisant. Une voix. Celle de Christine. Il sent une caresse sur son front. La main est douce. Il entrouvre les yeux et sort péniblement de ce cauchemar. Sur la table de chevet le manuel d’utilisation des radeaux de survie lu intégralement en guise de somnifère.
Le bateau est quant à lui en cale sèche pour l’hiver depuis plusieurs semaines.
ce matin une nouvelle machine à laver le linge doit être livrée mais Régis refusera obstinément d’en lire le mode d’emploi. On se demande bien pourquoi !
.

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Message  Invité Lun 27 Avr 2009 - 9:35

La montée en gravité des événements est extrêmement bien amenée ! (Sauf à la fin, le coup de la fusée de sauvetage paraît un peu tiré par les cheveux.) Un texte efficace, sobre, où tout s'enchaîne comme de source.

Une remarque : "La fusée parachute a touché une pale", et non "pâle".

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Message  pierrot Lun 27 Avr 2009 - 10:13

socque a écrit:Une remarque : "La fusée parachute a touché une pale", et non "pâle".
Ah oui ! Il s'en est d'ailleurs trouvé tout "pâle' !
Je corrige, merci.

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Message  pierrot Lun 27 Avr 2009 - 10:16

socque a écrit: (Sauf à la fin, le coup de la fusée de sauvetage paraît un peu tiré par les cheveux.)
Oui, et cela m'a fait bien rire en lisant le fameux mode d'emploi. Et pourtant, juré, craché, ce risque est bien indiqué. Je n'aurais jamais eu assez d'imagination perso pour y penser !

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Message  Invité Lun 27 Avr 2009 - 11:00

Un peu comme pour les remèdes ; ne jamais lire les effets secondaires possibles sous peine de s'en voir affecté.

Bon, le texte, de la tension oui, qui fait qu'on est pas trop gêné par les détails et termes techniques. Un texte sympa mais j'aurais aimé que la fin me surprenne plus.

Quelques fautes disperées, notamment (je ne me souviens pas du reste) : "nous monterons" (futur du verbe "monter" et non pas présent de "montrer"). Et puis un "-t-il" dans une inversion du début (pas "t'il")

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Message  pierrot Lun 27 Avr 2009 - 11:44

Easter(Island) a écrit:Quelques fautes disperées, notamment (je ne me souviens pas du reste) : "nous monterons" (futur du verbe "monter" et non pas présent de "montrer"). Et puis un "-t-il" dans une inversion du début (pas "t'il")
"répond-t-il" c'est ça ? Une règle pour m'éviter de refaire la même erreur ?

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Message  Akinorev31 Dim 17 Mai 2009 - 8:11

On retient son souffle jusqu'à la fin.

En fait cela fait plusieurs textes que je lis sur différents sites ces derniers temps et qui finissent inlassablement par: "c'était un cauchemar, là!" Cette conclusion affadit la lecture parce que prévisible tant elle est galvaudée.

C'est un peu dommage car le texte m'a beaucoup plu sinon.

v.
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Message  pierrot Dim 17 Mai 2009 - 8:28

Akinorev31 a écrit: "c'était un cauchemar, là!" Cette conclusion affadit la lecture parce que prévisible tant elle est galvaudée.

C'est un peu dommage car le texte m'a beaucoup plu sinon.

v.
Merci d'abord pour les compliments qui précèdent. En fait il faudrait peut-être que j'aille voir un psy car cette forme est peut-être pour me rassurer en tant que marin.
L'origine du texte étant la lecture du manuel d'utilisation de l'annexe de secours et de son matériel, j'ai voulu envisager l'utilisation accumulée des gaffes à ne pas faire (talons aiguilles et fusée dans l'hélico comprises). Le tout devient invraisemblable et donc du domaine du cauchemar...dans tous les sens du terme. Mais je suis d'accord que cela donne une finun peu convenue et c'est pour cela que j'ai rajouté la pirouette sur la machine à laver.

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Message  Akinorev31 Dim 17 Mai 2009 - 9:46

Oui, donc ton texte sur la machine à laver sera sans le mauvais rêve. Pas besoin de cauchemar: le lave-linge est une plaie de toute façon. J'ai beau faire lecture du mode d'emploi à mon fils tous les dimanches, il continue à la bourrer à mort et là la courroie ne tient plus.

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Message  Arielle Dim 17 Mai 2009 - 14:54

Haletant, d'un bout à l'autre et tout à fait crédible tant du point de vue des évènements que de celui de la psychologie des personnages.
Bien que je n'aime guère que les choses s'achèvent par un réveil (un peu ... bateau) ici cela arrive à point nommé avec ce lave-linge-clin-d'oeil pour nous libérer par un sourire.

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Message  Sahkti Mer 10 Juin 2009 - 15:38

Petit détail: même si on sait que c'est Régis qui est à la barre, la phrase suivante est maladroite Le bateau a heurté quelque chose. Il se réveille aussitôt. Repréciser le prénom (ou un qualificatif le désignant) ne serait pas inutile.

Remarque générale: tu décris toute cette aventure de manière linéaire, avec beaucoup de détails pas forcément utiles et une intensité sans grand relief; c'est dommage. Ça vaudrait la peine d'élaguer, de restructurer autrement et de rendre ce récit plus oral.

La chute me déçoit, mais je ressens souvent cela quand je réalise, dans un texte ou un film, que tout n'était que rêve. Dans le cas présent, le fait que ce naufrage ne soit qu'un songe aurait pu permettre d'en faire quelque chose de plus rocambolesque ou de plus tendu, de plus vif.

Pas tout à fait convaincue donc, même si je trouve qu'il y a du bon dans tout ceci.
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Message  pierrot Mer 10 Juin 2009 - 16:15

Merci de tes remarques que je pense justes. Cette nouvelle souffre d'un péché originel: Son point de départ est la lecture absolument tordante (pour un praticien de la mer) d'un manuel d'utilisation de l'annexe de survie. J'ai par exemple trouvé rocambolesque que celui-ci précise la nécessité de ne pas utiliser des talons aiguilles ou de ne pas envoyer la fusée sur l'hélico. J'ai donc voulu imaginer une histoire où j'accumulai toutes les gaffes. En prenant un ton dramatique je ne me rendais pas compte que je devenais crédible. La chute est peut-être du ressort d'un psy car en choisissant le nom de mon propre bateau je n'ai certainement pas voulu le faire couler pour de bon !
Avec le recul, je ne suis pas sur que ce texte mérite d'être retravaillé...à moins qu'en mer je décide de m'y atteler...à partir de la semaine prochaine; hi!

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