Ecris moi des histoires à rêver

[mitsouko]

La vie sous chaque mot
Comme ces truites argentées
Nichées dans l’onde pure
Sous les pierres dorées

Tu m’écrivais des lettres
A l’écriture ronde
Semant au creux des lignes
Des points d’exclamation

Tes phrases escaladaient
L’échelle de nos rêves
Pour repeindre nos vies
De plafonds arc en ciel

Tes vers à cloche pied dévalaient nos envies
L’alexandrin sorti de sa cage dorée
Swinguait des mélodies
Chevauchant nos quatrains

Tu dessinais des mots
Inventés chaque nuit
Qui flânaient sur nos lèvres
Et s’envolaient au vent

Des images volées
Aux poètes oubliés
Tes ricochets qui glissent
Sur le doux lac d’Elvire

Tes rimes en maraude
Et tes vers qui frétillent
Au bout de chaque ligne
Pour ferrer mon amour

[mitsouko]

Comme le suggérait Loic pour aller du côté clair de la force......

[loic]

c'est encore un peu gris...:-))

nickelé cependant ;-)

[mitsouko]

bon la prochaine je pars sur "ya de la joie de Charles Trenet"
j'ai bien ri à ton commentaire nickel chrome lol

[Ba]

Voilà un souhait clair sans obscur margelle d'encrier plein se pencher sans modération.

[Hellian]

c'est encore un peu gris...:-))

nickelé cependant ;-)

Un peu comme Droopy, quoi ! Avec notre ami Mitsouko, là, c'est le maximum de la marade.

Mais bon, c'est comme cela qu'on l'aime, avec ces demies-teintes automnales, ce côté "vestige du jours ". Moi, je lis et relis et je pense à mes amours anciennes. Je suis assez inconditionnel.

[Roz-gingembre]

Inutile de chercher du Mitsouko sans alexandrins,
et c'est très bien comme ça.

[Invité]

La poésie - ta poésie - est-elle, n'est -elle que affaire de passé mélancolique ?
Je m'interroge... et goûte les mots, au moins.

[Sahkti]

Encore une atmosphère étrange, teintée de regrets et de mélancolie, avec la griffe Mitsouko. Moins séduite cette fois, mais je reconnais d'indéniables qualités au texte. Ce n'est que question de subjectivité personnelle face à un fond et une forme qui me parlent moins cette fois.

[jerome p]

Dans l'ensemble, j'aime bien ce poème. J'ai juste tiqué sur un des quatrains car j'ai un peu de mal avec la poésie qui parle d'elle-même :

Tes vers à cloche pied dévalaient nos envies
L’alexandrin sorti de sa cage dorée
Swinguait des mélodies
Chevauchant nos quatrains

[Chako Noir]

Moi j'aime biens les ver(re?)s à cloche pied..
J'apprécie toujours ce genre de poésie, du beau dans les mots, mélancolie en interligne, plutôt noir que blanc.
J'imagine volontiers ce poème lu avec une belle voix grave, genre Grand Corps Malade... ou lol47, si ça le tente ^^

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