Les envolées migratrices

[andrea]

Migration


La mémoire se suspend

Aux béances du monde,

Les colonnes de l'écriture

Annoncent de longs voyages

En apparat d'étoffe lunaire.

Le prélude des temps nouveaux

Se décline soudain

Dans l'étonnement d'une note

Qui s'éveille au silence de l'éternité.

Et l'homme enfin s'élève

Au dessus de ses terres de sang

Pour rejoindre les envolées migratrices.

[Invité]

Où il est question de re-commencements, où le souvenir donne naissance à l'avenir...
Je me suis sentie très bien dans ce texte à l'écriture dénuée de fioritures, une manière de prendre de la hauteur (...) de la distance. Si j'osais, je parlerais d'une écriture pure, cristalline, dans le sens sens où on la sent forte et fragile à la fois, suspendue oui. Pour une lecture purificatrice. Bravo.

[Ba]

Pourvu que les grands vols nous attendent !

[Invité]

cette écriture en ligne dénie "les colonnes" contenues dans le texte.
J'aurais bien vu tout cela en prose poétique, tout simplement. Sans interlignes.

[Roz-gingembre]

c'est bon ça, moins la forme.
Essaie en vers longs pour voir et si tu veux bien!
Pas vraiment en prose non plus Panda, y'en a pas assez pour faire un bloc. (je crois)

[mitsouko]

A nos pensées verticales
A nos élévations cosmiques
la pesanteur nous afflige

[loic]

cette lecture m'à demandé effort, la magie s'en dévoile à l'aune de la simplicité..

[Sahkti]

Vaste voyage comme celui entrepris par les bonhommes volants de Folon... voilà à quoi ces lignes me font penser. Il y a de ci de là des allures sages et convenues mais sur l'ensemble, ça se tient bien.

Toutefois, léger bémol sur la présentation, qui n'aide pas ce texte.

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