No English faggot ain’t gonna play my part*

[lol47]

« Nous naissons tous fous. Quelques-uns le demeurent. »
En attendant Godot (1953) Samuel Beckett.

Au loin, les chattes ont le regard qui brille sur le couchant de l’amertume.
Toutes les amours sont kafkaïennes, hypertrophies, césures sous l’extase.

J’ai vécu sans mourir pour vivre bientôt.
J’ai bu autant que j’ai pu, à atteindre l’innommable. A m’effeuiller devant le miroir, tour à tour.
De Pise.
Et j’ai donné à La Fontaine mes larmes de viande sèche.
Et j’ai inventé des chemins qui ne m’ont pas traversés.
Des pieds à coulisses pour mesurer la hauteur des caniveaux.

J’ai inventé le non de moi-même, la MACHINE A TRAIRE LES PUTAINS !
Qu’elle était verte ma colique !
Mon chalumeau au cul de la lune, des mots, des mots !

Sais-tu ? L’illusion.

L’obscène m’a flagellé de son regard vicinal dans la forêt aux fleurs d'orties et m’a laissé un legs, ses trois points assassins,
sa démarche de vieille femme privée d’ovaires.
Vieux tigre et Diogène, promènent leurs valises à ciel ouvert le long des terrasses oubliées, l’Œil sous le manteau.
Qu’il me soit trop tard dans le sixième…l’ interdit; quand est-ce ? Encore.
Ombrent les ombres sur la mienne.
Jamais personne n’empêchera le silence de hurler.

*Sinatra.

[mentor]

encore un "truc" qui ne me touche pas
désolé
on dirait des phrases faussement recherchées pour faire "bien" et qui, en plus, ne semblent avoir aucun rapport entre elles
quant au vulgaire, là y a d'la r'cherche :-)))
je me demande bien l'intérêt d'une telle envolée : "qu'elle était verte ma colique !" ?!
bref

[Invité]

Sûr que le titre m'a interpellée, quelle étrange citation. Mais passons. Autrement, j'ai trouvé des choses bien mais d'autres en deçà de leurs possibilités, par exemple : A m’effeuiller devant le miroir, tour à tour.
De Pise.
Et j’ai donné à La Fontaine mes larmes de viande sèche.

Et il est vrai que je n'ai pas tout suivi, tu parles par énigmes, j'imagine que ce texte doit t'être cher et très personnel.

[Sahkti]

je me demande bien l'intérêt d'une telle envolée : "qu'elle était verte ma colique !" ?!

Un écho à la verte vallée, sans doute ?

[Sahkti]

je me demande bien l'intérêt d'une telle envolée : "qu'elle était verte ma colique !" ?!

Un écho à la verte vallée, sans doute ?

oups, c'est parti sans être terminé.

verte vallée donc en écho aussi à cette machine à traire. Traire, vache, vallée, herbe verte... lointaines réminiscences d'une condition animale dont nous ne sommes jamais sortis.

[Sahkti]

« Nous naissons tous fous. Quelques-uns le demeurent. »
En attendant Godot (1953) Samuel Beckett.

De Beckett toujours:
"Vous êtes sur Terre, c'est sans remède" (Fin de partie)

[i]Je l'aime bien celle-là, oui...

[Chako Noir]

Ah oui, Beckett, ça j'adore.
No English fag' etc, un peu moins. Le coup de la colique, sur un cri d'Artaud. J'ai un peu de mal avec Artaud, je vois pas vraiment l'intérêt d'exhiber le laid pour le laid.. ça m'embête de dire ça, mais là en te lisant j'ai l'impression de voir un réchauffé d'anciens textes de toi, les J’ai vécu sans mourir pour vivre bientôt.
J’ai bu autant que j’ai pu, à atteindre l’innommable. A m’effeuiller devant le miroir, tour à tour.
Chez toi, c'est du déjà vu, ça et la colique. J'attends du neuf.

[boc21fr]

Je trouve que les vers coulent comme une colique bien glauque...
C'est bien trash, mais vu que l'idée est d'exprimer l'absurde fondement obscène de toute chose...
Ben je n'y goute guère mais dans son genre why not ?
C'est pas mal...

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