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Tentative de coercition à la cohésion

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Roz-gingembre
Poussetontraino
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Phoenamandre
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Tentative de coercition à la cohésion Empty Tentative de coercition à la cohésion

Message  Invité Lun 11 Mai 2009 - 21:52

.
.

Quand une clef arrive en butée dans un barillet de cuivre, de retour du ciel,
que ce n'est plus le même, alors,
on comprend tout de suite.

On est de retour de voyage mais on part instantanément dans un autre :
la terreur.

Quand les billets que nous avions soigneusement rangés à l'abri des plis,
- toute une fête - achetés si tôt, pour être bien sur d'être en leur possession, ne sont plus d'aucun usage, alors se passent des secondes qui sont de rage brute.
On s'effondre en pleurs mais comme on est un homme, nous fermons seulement les yeux.

Nous n'irons donc pas au théâtre comme prévu.
Adieu donc : veaux, vaches, cochons, travail, famille, patrie.
L'avant-dernier cité est le moins adapté à l'emploi d'un donc préalable. (annotation)

Le vide de derrière la porte appelle des coups de poings mais on ne les donne pas, car ils ameuteraient les voisins. Lentement, on s'adosse au montant et lentement aussi on glisse contre la parois laquée. On se sent si seul qu'on se rappelle que d'autres existent. On étudie les solutions de repli.

Si la crainte de la honte est supérieure à la violence des émotions, on peut dire que nous sommes encore maîtres de toute notre raison. Le mot qui revient en boucle à ce moment là est : merde.

Ils sont partis. Comme à la téloche.
Sans laisser de petit mot sous la porte. Comme à la téloche.
Ils n'ont pas cru bon de nous laisser l'accès à notre propre chez-nous. Comme au ciné.


Sans refuge l'homme a toujours ses ressources. Mieux qu'un chat au bassin broyé, qui se chauffe sous la première ampoule accessible.

En partant de là et de retour du ciel, on se relève et reregardons vers le ciel. Parce que l'histoire fendue c'est moins grave qu'une hémiplégie accidentelle :
On lève les yeux au ciel, mais à l'horizon.
On se demande quoi faire, nous nous demandons "qu'avons-nous fait ?"
On se questionne : qui quitte qui ? Qui est quitte de quoi ? Qu'est-ce qui est équitable, de quoi est fait l'équilibre ? On interroge sa justice et elle ne répond que très peu.
Quand on est déjà seul, on n'abandonne pas, ce n'est pas possible.
Demandez à un gardien de phare si la mer lui manque.
On gamberge, puis : plus.

La violence mue.
Les larmes sèchent, c'est à dire que nous réouvrons les yeux.
On saisit la perche tendue du grand malheur pour s'y appuyer :
faire un grand bond par-dessus la haine sans jamais atterrir sur le matelas de l'oubli.
On essaye d'être mieux, même par delà les nuages : ça réussit plus ou moins bien selon les petites défaites qui traînent et les grandes victoires.
Elles deux :
nous essayons de ne pas les entacher de trop de regards en arrière :
et merde, le monde est à construire
comme nous le souhaitons
pas comme nous le souhaitons pas
avec nos critères.
Le temps passé à vociférer liberté est pris sur celui d'en faire usage,
sur celui de la dispenser.

On regarde, féroce, notre droit, on oublie féroce, ces notions pitoyables de morale qui ne conduisent qu'à la résignation. Quand on a fini d'être féroce alors on repense à la même chose : mais avec calme.

Ils :
s'imaginent que les amertumes, les tristesses et les remords dardés aux cœur sont des boulets.
Ils se plantent.
Leurs épines ne blessent à l'envie que ceux qui le veulent.

Elles aiguillonnent les désirs de ceux qui les acceptent.

Dans la faiblesse du manque nous nous découvrons un nous
comme on le souhaitait
pas comme nous ne le souhaitions pas.
Pas comme à la téloche, non rien à voir.

Un qui s'approche auprès du cœur des gens,
un qui s'accroche au cœur des gens :

qu'ils nous livrent tout et qu'ils nous délivrent de tout
qu'ils se dénudent de tout, qu'ils nous dénudent de tout
qu'ils se secouent de tout, qu'ils nous secouent de tout

même de ce que nous refuserions.

On se cherche un amour quand-même,
Le pire c'est qu'on le trouve :
non pas comme dans VSD, un qu'on ne détruit pas
parce qu'il protège notre solitude,
un qui recueille notre liberté dans ses yeux d'ambre
et la chérit,
un qui entoure nos tristesses et ne les attise jamais :
faudrait-il être complètement con pour réanimer un feu ardent ?


Au grand dam des abrutis mon amour ne l'est pas : il doit combattre,
dix ans à la suite :

où l'on s'aperçoit qu'entre la théorie et la pratique, il est quelquefois question de temps.

De six à sept, le journal des aubes incomplètes est un sable mouvant,
hebdomadaire :

lundi : mon amour,

Nous avons fermé des yeux noirs un peu partout
emmenés en ce lieu-paysage, mais je couve
un feu qui ne cesse, ardent, assassin, douve
une veuve noire gît au long de mon cou qu'une
perle de sueur vient de fleurir, opportune
nous avons éclos des yeux mort-nés sur des clous.
et soudainement je crains le soir.
mais toi, tu somnoles.

Mardi : mon amour,

Nous avons cligné des yeux hagards beaux atouts
déchirés, immolés d'images et de la faim
de ceux qui ne dînent pas de ceux qui ne disent pas
nos cils noirs de glu lentement se sont éteints
devant le plasma qui crache les chocs et les fous,
j'ai débranché la machine à pleurs rectangle
Car certainement je crains de voir.
mais toi tu pleures.

Je te caresse donc.
tu me souris alors, j'ai gagné un peu sur le vide.
Je voudrais me casser si loin dans tes commissures quand tu es belle comme ça.

Mercredi : mon amour,

Nous avons froissé nos yeux épars sur la mi-nuit
questionné les lampes au tungstène, filaments
tortueux des fils torturés de par-delà
juste à côté, juste leurs douleurs me touchent
farandole maudite pour moi l'ange à reflets bleus
ailes arrachées je tombe en spirale, ébahi
je ne chante plus du tout quand le monde me ment
de ses poches de sang, de sang vidé de bouches
je me disloque pour ne pas en arriver là :

la balle qui perce la peau qui perce la chair qui perce le cœur qui volera encore.
la faim qui troue la peau qui troue la chair qui troue le cœur qui trouvera encore
la mort qui trouve la peau qui trouve la chair qui trouve le cœur qui volera encore
en éclats.
Je voudrais me casser si loin des moisissures mais tu me dis que la vie c'est comme ça.

Je ne suis que témoin impuissant
alors je t'aime d'un je t'aime lorsque ton regard s'en va en paix.
Un de moins dans le tumulte du monde
je me retrouve seul en cadence.
d'ange je passe à criquet, statut moins regardé.

Jeudi : mon amour,

d'un coup d'un seul de mes cuisses, je danse avec
un solitaire de marbre
un solstice de nuit
les solives de la joie ne suffisent plus à empêcher les morts de pleuvoir
les souffrants de crier
le décomposé du monde fait mon corps tourbe
je saute à rebours dans du péroxyde de monde
puis
je crève et je m'échappe
dans l'ozone du sommeil aussi.
tué par mon temps
sauvé pour un temps
un moment.

vendredi : mon amour,

à peine l'éveil et j'ai vomi une rose des vents
parmi les débris, une rose des sables, fanée
le jour commence seul, commence étourdi
à peine l'éveil et le sang se fait nuit, d'avant
celui qu'on avait fui, perles de morts à trachées
goutte à goutte déposé dans un désert aigri
anéanti.
constant
balayé, rayé.
rougeoyant, s'époumonant.
sablé, mouvant,
meurtri
vipérin.

Samedi : mon amour,

seule parmi les seules ta main s'est posée là
où l'aube a relancé sa furie céphalée
ta joue finit sel, éclusant mes souffrances
j'ai les nerfs en larmes qui se sont réfugiés là.
tu me berces dans ta douceur frêle, éclatée
si tu me lâches alors renaissent mes errances
inassouvies
souveraines
brutales, fractales
déchaînées, libérées
bicéphales, torrentielles
vivantes
vipérines.
frelatées.

et dans mes yeux je ne vois déjà plus que les tourments d'acide de Neptune
et dans tes mains je repose en paix si tu me touches encore
et dans mes mains je ne sens déjà vus que les sarments d'un boisseau de cigüe
et tu me donnes ton sein, antidote, je gémis moi qui hurlais.
le soleil nous trouve aux aguets, détruit, mais tu me maintiens bien.

tu me dis que tu sers à ça.

Dimanche : mon amour,

à peine lâché et j'ai détruit les choses du temps
sous les abris, une chose des sables, un enfant né
le jour commande seul, commande banni
à peine lâchée et la danse se fait froide si
tu t'écartes de plus d'un atome, telle affolée
je sombre indéfini à l'indéfinissable
seul
grelotant
enivré, brasier
tournoyant, suffocant
sauvé, mourant
écalé
ovipare
je bouffe ma propre chrysalide.

Lundi : mon amour,

capte-moi encore et/ou je n'aime plus l'homme
sauve-moi encore des averses drues qui tonnent
prends-moi dans tes limbes encore je t'en supplie, si
prends-moi encore dans tes cercles ovariens, ici
où je crèverai sans élytres là
sans que ton soleil me chauffe
sans que je lutte les brumes
désemparé
dés amplifié
destitué
seulement
Un emplumé.

Mardi : mon amour,

hôte des misères noires pour journées blanches.
Celles ou la terreur me parle si fort que nulle pluie ne lave
nul temps ne retient
nul avenir n'attend
et sans toi je ne que rêverai
de la vie vipère
de la vie venin
de la vie linceul
de la vie desquamée,
joie muée.

Mercredi : mon amour,

En surveillant sa survie l'homme a déployé son ombre
C'est elle qui s'étend sur mes tempes en trombe.
alors, solitaire du sombre ou solidaire du monde je n'y échappe.
il me reste toi et ton amour, je m'y échappe
avant que le monde ne nous décapite.
je, détaché des chairs
tu, détachée des chers
nous, déteints de la joie
oui, détruits sans bruit, on s'aime encore hein dis ?

Fin de la décennie.

J'aimerais me casser si loin dans cet amour, tu me dis qu'il est fait pour ça.

Alors je m'exécute :

Jeudi ne sentira pas l'encre car je serai en toi jusqu'au vendredi inclus.
déjà ça de pris :
Je ne vais pas passer ma vie à la passer.
elle s'en ira un samedi ou un dimanche.
vers le nord, vers le diable ou bien mon cul.
les pieds devant on ne compte plus les vers qui rongent
les eaux blanchies des os de tous les temps
les os salis de tous les maux
les maux sortis de tous les mots
Je me ferai poète à la con juste comme ça cinq minutes avant de partir, à l'écrit
comme un merci
je reviendrai à la raison, froid, tard, par l'autobus d'un Simoun
je t'en remettrai une louche
de mots comme ça qui t'attristent ou qui te ravissent
je me choisirai un nom d'auteur tiens :
Gastaffe Lagon
un nom de voyage juste comme ça
assez souriant pour m'arracher
cinq minutes de plus
putain ce que tu es belle comme ça
cinq années de plus
putain ce que tu es belle comme ça
cinq vies et même plus.

Mon amour.
On gravite, là, pour ne jamais le voir s'éteindre :
le mon amour.

D'autres diront qu'on n'a rien compris
que nous sommes l'insolence-même
que l'on ne guérit pas de l'irréparable
non, pas possible, impossible.

Je leurs dirai que je n'ai plus aucun devoir de mémoire,
que le temps à compter est celui de demain.

D'autres diront que même aujourd'hui a une drôle de gueule
que nous sommes l'indolence-même.

Je leurs dirai d'aller se faire foutre une bonne fois pour toutes,
que 3650 jours et nuits c'est plus qu'assez pour penser en hurlant,
qu'après avoir puisé autant c'est le moment de donner,
qu'après t'avoir entouré de mes propres chaînes,
je t'en débarrasse.

La première chose qui me vient à la bouche, c'est encore merci,
toutes ces années de rêves et de merde,
ces kilomètres lancés
cette liberté chérie de souffrir sur ton épaule
t'en faire voir de toutes les couleurs
et cette liberté chérie : m'offrir ton épaule
regarder, toutes ces couleurs que tu as gardé prisonnières
dans tes yeux bruns où se baladent de l'ambre et

tous les reflets du monde.

qu'ils nous livrent tout et qu'ils nous délivrent de tout
qu'ils se dénudent de tout, qu'ils nous dénudent de tout
qu'ils se secouent de tout, qu'ils nous secouent de tout.

Du coup, j'ai peu à dire et beaucoup à t'aimer.
.
.
.

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Message  Invité Mar 12 Mai 2009 - 7:00

Pauvres apprentis-poètes ! Après ça, la route va être encore plus longue pour eux.
C'est touffu, ça foisonne d'observations, dans certains passages de l'éphéméride la force des mots est décuplée.

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Message  Phoenamandre Mar 12 Mai 2009 - 7:12

c'est splendide, ça fait réver et cette lecture détend, voire shout!

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Message  mentor Mar 12 Mai 2009 - 17:26

Easter l'a dit, Panda, tu mets la barre bien trop haut

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Message  Invité Mar 12 Mai 2009 - 18:08

Je n'ai pas été très emballé par le début, qui me paraît un peu bateau et sans grande originalité.
Mais tout le reste... quelle leçon, en effet. Je serai presque jaloux !
Un grand bravo, donc ! Il y a des perles à chaque phrase. Et beaucoup de sincérité, ça compte.

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Message  lol47 Mar 12 Mai 2009 - 19:00

Le titre est mauvais mais à la limite on s'en fout tellement la suite vous donne " en vie "...
C'est savoureux, onirique, c'est tout simplement un bon cru et je ne doute pas d'ailleurs qu'il vieillisse bien, même après plusieurs lectures.
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Message  Poussetontraino Mar 12 Mai 2009 - 20:22

j'suis beaucoup trop sensible pour lire tout ça , ça fait comme des grosses vagues qui m'immergent en moi ... je sors la tete , je vais quelques lignes plus bas , hop , ça recommence ...pareil encore ...pareil encore ...j'ai l'impression que seul le papier peut cadrer , contenir tant de sensations ...sur un écran , ça pete trop au visage , c'est trop fort ...
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Message  Roz-gingembre Mar 12 Mai 2009 - 21:11

Eh ben Panda!
Le début relève un peu de la prose poétique, de la nécessité de dire une histoire; mais dès le départ la distance nécessaire au lecteur pour s'y introduire est établie. Ensuite les mots qui étaient au service de ce qui se disait deviennent les partenaires à part entière de l'histoire et dans cette pugnacité de toujours avancer ils entrent dans le jeu.
Dans "le journal des aubes incomplètes" la complicité est établie et c'est ici que va naitre le poème.
Que de trouvailles dans cette partie, et quelle force dans le partage des émotions.

L'ensemble n'est cependant pas forcément de même qualité et pourrait certainement être retravaillé, il y a même ici ou là (me semble t-il) quelques coquilles. Mais ce texte possède cette énergie intrinsèque qui en fait quelque chose de fort belle facture poétique. En tous les cas, la lectrice que je suis l'aura particulièrement apprécié.
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Message  Sahkti Mer 13 Mai 2009 - 10:21

C'est magnifique Panda, brut et sensible, avec beaucoup de tourments et une sensation écorchée vive qui prend à la gorge au fur et à mesure de la lecture. J'aime cette manière de faire chez toi, de parler avec tes tripes et ton coeur tout en positionnant les mots, tentant l'écriture structurée. Ce n'est pas décousu, c'est subtil. Pas simple du tout! Donc... parce qu'il faut toujours un donc, c'est plus joli... bravo.
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Message  Hellian Mer 13 Mai 2009 - 18:38

Il y a des textes, comme des œuvres, qui n'appellent pas de commentaire. Tel celui-ci qui m'intimide. Je ne veux pas prendre le risque de déposer quelques mots ridicules ou dérisoires au pied d'un poème qui possède quelque chose de monumentale.
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Message  Hellian Mer 13 Mai 2009 - 18:54

"... de monumental" ! Pardon. Je l'avais bien dit que je serais ridicule...
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Message  loic Mer 13 Mai 2009 - 19:00

j'hésite entre ce que je pourrais penser un lendemain de cuite monumentale: je ne me rapelle de rien mais il me semble que c'était génial, ça vallait bien ce mal à la tête

merci je le relirais, j'aimerai bien connaitre les circonstances et la durée de cette écriture


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Message  Poussetontraino Mer 13 Mai 2009 - 20:38

vouais , n'empeche que si t'as treize ans , je veux bien montrer mes fesses en public dimanche devant cent personnes ( remarque , j'suis habitué main'nant que je l'ai fait samedi soir dernier ;-)
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Message  mentor Mer 13 Mai 2009 - 20:47

Poussetontraino a écrit:vouais , n'empeche que si t'as treize ans , je veux bien montrer mes fesses en public dimanche devant cent personnes ( remarque , j'suis habitué main'nant que je l'ai fait samedi soir dernier ;-)
meuh non, il a pas 13 ans
va donc voir son blog et tu en apprendras bien d'autres
http://asiance-francaise.over-blog.com
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Message  David Mer 13 Mai 2009 - 22:58

Bonjour Pandaworks,

J'ai moins aimé la partie agenda, les dix jours - dix ans, j'ai lu ça avec l'envie de me barrer en courant, effet d'étranglement du sablier peut être. Sans reproche particulier, pour un poème, donner l'envie de quitter sa lecture (j'étais assis) pour partir au loin, c'est peut être même une qualité recherché.

Mais alors, des passages comme :
"Si la crainte de la honte est supérieure à la violence des émotions, on peut dire que nous sommes encore maîtres de toute notre raison. Le mot qui revient en boucle à ce moment là est : merde."
"Demandez à un gardien de phare si la mer lui manque."
Qui m'ont coller, relancer, dans ce poème-fleuve, entre autres, seraient le pendant du noeud coulant, l'envie d'y passer la tête... non, plutôt les moments-clés que je m'y suis trouvé, dans ces mots.

"Le temps passé à vociférer liberté est pris sur celui d'en faire usage,
sur celui de la dispenser."
David
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