Les matins endormis
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Les matins endormis
Voila un poème en vers libres.
J'ai commencé à le rédiger il y a deux/trois jours et depuis je le change tous les jours presque entièrement.
Donc je ne trouve toujours pas qu'il soit parfait - loin de la- mais j'aimerais quand même vos impressions.
Merci d'avance.
Les matins,
Les matins quand je dors il s'en passent des choses.
Des choses... et des choses... et des belles.
Des matins embrumés où l'eau flotte aux rameaux...
Aux cimes des branchages ...à l'orée de ton dos.
Les pieds dans l'herbe nue.
Pieds nus sur le chemin où le soleil qui nait ressemble à ton sourire.
Les cailloux que l'on sent rentrer dedans la corne.
L'hébétude au début... les frissons de l'aurore.
La beauté que l'on entend transpirer
De ces horizons lunatiques.
Les matins,
Les matins quand je dors il s'en passent des choses
Même des très banales...
Et des très invisibles...
Au soleil qui moire la rosée incertaine
Tout prend de l'ampleur.
Dans le jardin ouaté,
Y a le tronc sur lequel, gamin, on s'asseyait
( Quand on avait que faire, alors, de nos journées.)
Et l'arbre demi-dieu qui nous résistera.
Celui aux branches métamorphosées
Qui tiennent je ne sais comment.
Arbre qui, la journée, somnole
Celui qu'on combattait dedans nos rêveries,
Et on tapait dessus quand on allait en guerre
Même qu'on dépeçait
Sa Cuirasse vermoulu
Et on rigole...
Mais en rigoles,
La sève vogue dedans ses veines plâtrées.
Les matins...
Les matins quand je dors il s'en passent des choses
Au soleil qui s'élève...
Même ma peine a de la gueule.
J'ai commencé à le rédiger il y a deux/trois jours et depuis je le change tous les jours presque entièrement.
Donc je ne trouve toujours pas qu'il soit parfait - loin de la- mais j'aimerais quand même vos impressions.
Merci d'avance.
Les matins,
Les matins quand je dors il s'en passent des choses.
Des choses... et des choses... et des belles.
Des matins embrumés où l'eau flotte aux rameaux...
Aux cimes des branchages ...à l'orée de ton dos.
Les pieds dans l'herbe nue.
Pieds nus sur le chemin où le soleil qui nait ressemble à ton sourire.
Les cailloux que l'on sent rentrer dedans la corne.
L'hébétude au début... les frissons de l'aurore.
La beauté que l'on entend transpirer
De ces horizons lunatiques.
Les matins,
Les matins quand je dors il s'en passent des choses
Même des très banales...
Et des très invisibles...
Au soleil qui moire la rosée incertaine
Tout prend de l'ampleur.
Dans le jardin ouaté,
Y a le tronc sur lequel, gamin, on s'asseyait
( Quand on avait que faire, alors, de nos journées.)
Et l'arbre demi-dieu qui nous résistera.
Celui aux branches métamorphosées
Qui tiennent je ne sais comment.
Arbre qui, la journée, somnole
Celui qu'on combattait dedans nos rêveries,
Et on tapait dessus quand on allait en guerre
Même qu'on dépeçait
Sa Cuirasse vermoulu
Et on rigole...
Mais en rigoles,
La sève vogue dedans ses veines plâtrées.
Les matins...
Les matins quand je dors il s'en passent des choses
Au soleil qui s'élève...
Même ma peine a de la gueule.
Oeildenuit- Nombre de messages : 168
Age : 35
Date d'inscription : 07/09/2008
Re: Les matins endormis
Quelques petits détails orthographiques ou techniques:
- il s'en passe, plutôt que s'en passent, non ?
- rentrer dedans la corne, ce dedans me paraît peu heureux, comme ça
- Y a le tronc, ça sonne un peu dur, à cause de l'absence d'un Il en début de phrase
- Sa Cuirasse vermoulu --> cuirasse vermoulue plutôt ?
Pour ce qui est du texte à proprement parler, il me semble que son aspect hétéroclite l'empêche d'être véritablement abouti. Beaucoup d'idées se bousculent, des images fortes se croisent sans pour autant former un ensemble homogène. Certes, il n'est pas besoin que tout soit fluide et limpide, mais si option est alors prise pour un tel choix, ça serait pas mal que la disposition et le découpage répondent à cette envie; ce n'est pas le cas ici.
On passe également d'éléments assez simples à des tableaux plus complexes, avec parfois des lourdeurs dans l'expression.
Par exemple:
Au soleil qui moire la rosée incertaine
Tout prend de l'ampleur.
Dans le jardin ouaté
qui succède à très banales et très invisibles (répétition voyante du très et puis banales et invisibles, ce sont des mots courants, suivis ici par des formules plus pompeuses)
De manière générale, il se dégage quelques éléments prometteurs et un potentiel poétique intéressant mais c'est noyé dans une masse d'idées et de mots au rythme irrégulier qui étouffent un peu tout cela.
Avis perso, bien sûr! :-)
- il s'en passe, plutôt que s'en passent, non ?
- rentrer dedans la corne, ce dedans me paraît peu heureux, comme ça
- Y a le tronc, ça sonne un peu dur, à cause de l'absence d'un Il en début de phrase
- Sa Cuirasse vermoulu --> cuirasse vermoulue plutôt ?
Pour ce qui est du texte à proprement parler, il me semble que son aspect hétéroclite l'empêche d'être véritablement abouti. Beaucoup d'idées se bousculent, des images fortes se croisent sans pour autant former un ensemble homogène. Certes, il n'est pas besoin que tout soit fluide et limpide, mais si option est alors prise pour un tel choix, ça serait pas mal que la disposition et le découpage répondent à cette envie; ce n'est pas le cas ici.
On passe également d'éléments assez simples à des tableaux plus complexes, avec parfois des lourdeurs dans l'expression.
Par exemple:
Au soleil qui moire la rosée incertaine
Tout prend de l'ampleur.
Dans le jardin ouaté
qui succède à très banales et très invisibles (répétition voyante du très et puis banales et invisibles, ce sont des mots courants, suivis ici par des formules plus pompeuses)
De manière générale, il se dégage quelques éléments prometteurs et un potentiel poétique intéressant mais c'est noyé dans une masse d'idées et de mots au rythme irrégulier qui étouffent un peu tout cela.
Avis perso, bien sûr! :-)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Les matins endormis
Dans l'ensemble et outre les problèmes de langue signalés, j'ai trouvé le poème brouillon, qui hésite entre plusieurs directions possibles, il faudrait canaliser tout cette créativité en quelque chose de mieux construit et veiller à l'expression. Bien aimé le dernier vers.
Invité- Invité
Re: Les matins endormis
J'ai modifié un petit peu en évitant certaines formules maladroites. A vous de me dire.
Les matins endormis.
Les matins,
Les matins quand je dors il s'en passent des choses.
Des choses... et des choses... et des belles.
Des matins embrumés où l'eau flotte aux rameaux...
Aux cimes des branchages ...à l'orée de ton dos.
(Quand je ne dormais pas )
Les pieds dans l'herbe nue.
Pieds nus sur le chemin où le soleil qui nait ressemble à ton sourire.
Les cailloux que l'on sent... qui rentrent dans la corne.
L'hébétude au début, les frissons de l'aurore.
La beauté que l'on entend transpirer
Dans ces horizons lunatiques.
Le matin quand je dors il s'en passent des choses
Même des très banales...
Et des très invisibles...
Au soleil qui rend la rosée incertaine
Tout prend de l'ampleur.
Dans le jardin coton, les matins endormis
Tout ressuscite...tout comme avant.
Il y a le tronc sur lequel, gamin, on s'asseyait
( Quand on avait que faire, alors, de nos journées.)
Puis l'odeur sans relents de la terre juste humide
Qu'on prenait dans nos mains, construisant à l'argile.
Et il y a l'arbre aussi.
Qui nous faisait de l'ombre
Quand on voulait bronzer.
Celui qu'on combattait pendant nos rêveries.
Et on tapait dessus quand on allait en guerre
Même qu'on dépeçait
Sa Cuirasse vermoulue
En rigolant...
Mais en rigoles,
La sève vogue dans ses veines plâtrées.
Les matins...
Les matins quand je dors il s'en passent des choses
Au soleil qui s'élève...
Même ma peine a de la gueule.
Les matins endormis.
Les matins,
Les matins quand je dors il s'en passent des choses.
Des choses... et des choses... et des belles.
Des matins embrumés où l'eau flotte aux rameaux...
Aux cimes des branchages ...à l'orée de ton dos.
(Quand je ne dormais pas )
Les pieds dans l'herbe nue.
Pieds nus sur le chemin où le soleil qui nait ressemble à ton sourire.
Les cailloux que l'on sent... qui rentrent dans la corne.
L'hébétude au début, les frissons de l'aurore.
La beauté que l'on entend transpirer
Dans ces horizons lunatiques.
Le matin quand je dors il s'en passent des choses
Même des très banales...
Et des très invisibles...
Au soleil qui rend la rosée incertaine
Tout prend de l'ampleur.
Dans le jardin coton, les matins endormis
Tout ressuscite...tout comme avant.
Il y a le tronc sur lequel, gamin, on s'asseyait
( Quand on avait que faire, alors, de nos journées.)
Puis l'odeur sans relents de la terre juste humide
Qu'on prenait dans nos mains, construisant à l'argile.
Et il y a l'arbre aussi.
Qui nous faisait de l'ombre
Quand on voulait bronzer.
Celui qu'on combattait pendant nos rêveries.
Et on tapait dessus quand on allait en guerre
Même qu'on dépeçait
Sa Cuirasse vermoulue
En rigolant...
Mais en rigoles,
La sève vogue dans ses veines plâtrées.
Les matins...
Les matins quand je dors il s'en passent des choses
Au soleil qui s'élève...
Même ma peine a de la gueule.
Oeildenuit- Nombre de messages : 168
Age : 35
Date d'inscription : 07/09/2008
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