Barbelés

[Tristan]

Encore un premier jet (j'aurais besoin de conseils). Je poursuis dans le même thème que les derniers poèmes postés ici




Nos corps ont déserté le séjour
Le jardin perce difficilement
Le poumon de la fenêtre

(Il y avait un mur
Sans aucun lierre)

Et le souvenir de nos semblances
Persiste dans la brume
Des matins dépeçés

La vie comme une manière de barbelés
En attendant mieux

–Cet éclatement qui viendrait
De dehors
La langue clouée d'immobilismes
Dans le râle du palais –

(Je pourrais faire le tour de ton cou
En un seul mot)

[Invité]

Pour moi, "le souvenir de nos semblances" ça ne va pas dans le texte, c'est trop recherché pour lequel l'âpreté, un côté brut, me paraissent importants.

Sinon, je me dis qu'il pourrait être intéressant de mettre les parties entre parenthèses sur une seule ligne, pour accentuer leur mise à part...

Un beau texte pour moi, intrigant, prenant, qui prend au piège et dont on ne se détache pas.
Grand bravo pour
"La vie comme une manière de barbelés
En attendant mieux"

Et sinon : "dépecés" (la cédille ne se place que devant les voyelles "a", "o" et "u").

[Tristan]

Pour moi, "le souvenir de nos semblances" ça ne va pas dans le texte, c'est trop recherché pour lequel l'âpreté, un côté brut, me paraissent importants.

Sinon, je me dis qu'il pourrait être intéressant de mettre les parties entre parenthèses sur une seule ligne, pour accentuer leur mise à part...

Un beau texte pour moi, intrigant, prenant, qui prend au piège et dont on ne se détache pas.
Grand bravo pour
"La vie comme une manière de barbelés
En attendant mieux"

Et sinon : "dépecés" (la cédille ne se place que devant les voyelles "a", "o" et "u").

Très bonne idée, cette histoire de parenthèses en forme versets ! Si cela ne vous dérange pas, je pense que je vais la garder...
Pour la cédille, je connaissais effectivement la règle, mais j'ai eu un "faux réflexe". Merci pour la correction, votre commentaire et vos conseils

[Arielle]

Je bute sur le mot séjour qui, pour moi, fait un peu agence immobilière ... Désolée, Tristan!
En revanche j'adore :
Le poumon de la fenêtre ...
La langue clouée d'immobilismes
Dans le râle du palais

A l'étouffement des fenêtres s'ajoutent les murs, avec ou sans lierre, les barbelés ... L'implosion nous guette. L'atmosphère de confinement menaçante très bien rendue.

[Poussetontraino]

toujours trés bien ( ces decrochés en parenthéses , houlà que j'adore) , puis "le poumon de la fenetre " , quelle image ! pfffffffff

[Invité]

Tel quel.

[Sahkti]

J'aime vraiment beaucoup la rupture narrative induite par:
(Il y avait un mur
Sans aucun lierre)

Dans la première strophe, la répétition de Le en début de deux phrases me paraît trop voyante.

La vie comme une manière de barbelés, il devrait y avoir mieux comme tournure, plus léger. Le mot manière n'est pas heureux, assez brut de coffrage même, et si à proximité tu écris le souvenir de nos semblances, plus précieux, il y a quelque chose qui coince un peu.

Pour cette partie:
(Je pourrais faire le tour de ton cou
En un seul mot)
j'aurais personnellement aligné après le tour, disposé le tout sur trois vers.

[Sahkti]

Heuu, ceci, c'était les chipotages à ma façon :-)

J'oublie dès lors de te dire que j'ai aimé ton texte, pour tout ce qu'il raconte et qu'il y a simplement quelques améliorations au niveau de la forme à apporter. Légères. Sinon, je trouve ça bien :-)

[loic]

j'ai un peu de mal avec cloué d'immobilisme, cela casse l'impression de soliloque que j'avais entamé...

[Sahkti]

j'ai un peu de mal avec cloué d'immobilisme, cela casse l'impression de soliloque que j'avais entamé...

ha? Pourquoi? tu pourrais expliquer, ça m'intrigue

[loic]

eh bien je le lisais à voix haute, comme un homme marchant dans un parc dans une première séquence de film, et ce vers sonne mal...il à fait tressauter la pellicule... :-)

[Sahkti]

Haaa ok :-))

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