Moi d''Avril

[Cochinchine]

- Après des voyages et un moment sans net, me voilà de nouveau parmi vous ! -

Note : Le art est à l'anglaise.




MDA


Le voyage m'éloigne
Des cygnes aux cernes blanches
Sans sa main
Aussi rouge
L'étendue se fait
Il ne reste qu'à regarder



La mer puis,


Afrique
Exècre leurs désirs
Voilà longtemps que le soleil
J'aime
Ne reste plus que les pieds
Tremblant fatigués des orteils
Aux coups du monde
Virulence
Qu'épave
Moi
Sans souvenirs
J'apaise par toi
Afrique
Orange rouge et rose
Que l'on calme
Artiste tapie
Voilà longtemps que le soleil
J'aime



Retour de sorte que je départe ! A ta victoire Art !


Plus rien ne ressent
- le vent -
Ce sont d'affreuses araignées
Qui chantent sur mon oreiller
De lundi
On choisit sucré bonbon nanti
Même vers le ciel
Avion gazelle
Plus rien ne tend
- Levant -


Ne faudra Avril, enlever les chansons de cul !


Voilà donc la création
D'une direction
Tes pas mêlés
A mon destin
L'allure de chat
Bercée
Par ton chemin

J'ai deux petites pommes vertes! Je pourquoi Avril, que cela changera ton prénom.

Je sois demain
En garde d'un viens
Le temps avec toi
Eterné là

.

[Loreena Ruin]

Pardon mais vraiment, je suis restée à côté. En fait, je n'ai tout simplement pas tout compris, et j'ai trouvé cela un peu trop morcelé. Paradoxalement, il y a des passages que j'ai vraiment appréciés:

Plus rien ne ressent
- le vent -
Ce sont d'affreuses araignées
Qui chantent sur mon oreiller

ou

Voilà donc la création
D'une direction
Tes pas mêlés
A mon destin
L'allure de chat
Bercée
Par ton chemin

[Invité]

J'ai trouvé une ambiance intéressante mais qui souffre d'une forme malheureuse, il me semble, trop nébuleuse et hachée.
A retravailler, je pense que cela peut donner quelque chose d'intéressant !

[Romane]

Une étrange écriture hachée, morcelée, éparpillée, qui me laisse interrogative en même temps que charmée par l'aspect intimiste qui se dégage de l'imaginaire de l'auteur et l'expression de cet imaginaire.

[Sahkti]

Retour de sorte que je départe ! A ta victoire Art !
Pour que ce Art à l'anglaise rime avec départe, n'aurait-il pas mieux valu séparer ces deux vers? Simple suggestion.

Il y a beaucoup d'images qui me plaisent dans ce texte, tout comme cette écriture déchirée, saccadée. Je trouve personnellement que cela apporte beaucoup de charme au texte.

Toutefois, l'aspect hétéroclite de certaines fragments atténue quelque peu la force et la beauté d'autres images, c'est dommage. Mêler cygne et Afrique, par exemple, ou encore araignée et bonbon, ne me paraît pas tout le temps heureux à l'oreille et au sens. Question de goûts persos, bien sûr.

PS: cernes blancs et non blanches, c'est un terme masculin

[Ole Touroque]

J'ai beaucoup aimé cette déstabilisation des temps et des mots. Je vais lire si je trouve d'autres textes...

[jerome p]

J'aime beaucoup la première partie jusqu'à :
Retour de sorte que je départe ! A ta victoire Art !
Ensuite, j'avoue que l'apparition de la rime m'a dérangé. J'ai l'impression que dans ce format, elle provoque l'effet inverse de celui, peut-être, escompté. C'est à dire qu'elle abime la "musicalité" du poème et saccade le rythme. Sinon, je reviendrais lire avec grand plaisir tes poèmes.

[Cochinchine]

Alalala, par ces temps plus de temps, enfin bref je m'entends!

A R etravailler ce truc effectivement


Tout du moins, merci pour ces avis!

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