Auberoques

[Ole Touroque]

Pour cacher les fontaines
On emploie des rêves et des échelles
De feuilles
Pompes de vie accroissement
Et température fraîche
A la limite de la date D

Pendant qu'elles se courbent
Rapprochent leur sommet du niveau de l'étang
Les fougères creuses
Libérées de leur suc blanc
S'installent près d'une grenouille
Pour mourir jeunes et obscures

[loic]

la deuxième strophe .......très réussie, bonne soirée

loic

[Invité]

Bien aimé le tout, cette note de fantaisie que vient tempérer une certaien mélancolie.

[Ba]

Oui à l'atmosphère fragile entre la grenouille et ses fougères.

[Sahkti]

La 2e strophe recueille mes préférences, sans doute pour son aspect naturel et végétal. J'aime l'association fougère-grenouille.

En fait, je crois que ce qui me tient à distance de la première strophe est une incompréhension de ma part. Je n'arrive pas bien à faire le lien entre des fontaines et la volonté de les cacher + ce qui suit.

[Invité]

J'aime beaucoup la deuxième strophe, mais trouve que la disposition en centré et l'italique n'ajoutent rien d'intéressant au poème, qu'au contraire ils auraient tendance à l'embrouiller d'un voile "attention intention poétique" dommageable.

[Madeline]

Les fontaines seraient-elles le théâtre de crimes sans nom si le rideau ne tombait pas sur elles chaque soir? Que des spectateurs y plongent le front histoire de rafraîchir leurs idées n'y change rien : la grenouille sera toujours la mère de sa propre mort et vice-versa.

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