EN RIRES : Rires d'algues

[lulli]

Nos trop grands rires d'algues
A l'écho vert de la houle
Se dispersent
Dans le reflet de lune qui se noie
A la source de l'éclat,
naissance d'une violence
en nos cordes vocales
Remontre le souvenir
Le vent qui fait danser le sable,
Et l'ombre qui glisse d'heure en heure
Dans les bourgeons de rires à venir.
Nos trop grands rires d'algues
En ascension dans la gorge
regarde choir l'ange sans aile :
il y a mort d'infini
entre les lèvres closes.

[Loreena Ruin]

Maaah ! J'aime beaucoup, beaucoup, beaucoup.

Je trouve que le rythme, la forme choisie, les rimes discrets mais quand même présents... tout est parlant dans ce va et vient des algues...

Je ne peux même pas te dire quel vers j'ai préféré, j'ai trouvé l'ensemble cohérent et d'égal intérêt.

Je regrète peut-être juste le "entre les lèvres closes" où le "les" sonne plus fade que le reste, pourquoi pas un "nos" ou "vos" ? (en même temps cela ferait sans doute perdre un part du mystère de la formule, donc à toi de voir). Et puis, c'est déjà tellement bien... :-).

[lulli]

Certes un "nos" lévres closes eu était plus approprié.

Je me permet de rendre à césars etc.
Ce texte est à contrainte (offerte par la maison qui plus est) :
théme de fond EN RIRES
théme de forme : être l'échos d'un poéme donné.

le rytme n'est en aucun cas de mon fait ayant décider pour "l'échos" de coler au texte original que je me permet de reciter à la suite. Pour tout dire, je n'aime pas trop le poéme dont je suis partie et j'ai tenter du mieu que j'ai pus de rester proche de lui comme un échos premier, une redondance...

Pour les rimes, je suis contente que tu les soulignes, je ne fait jamais de vraie systéme de rime (c'est compliquer et forcé donc je trouve ça lourd - dans mes poémes j'entend), en revanche les sonoriter et répétition de son sont indispensable je trouve.



"SANGLOTS D'AILES

Nos très noirs sanglots d'ailes
au rouge printemps de la foudre
se nouent en vain :
il y a mort de soleil
à la source du jour,
mort de lumière profonde
en l'élan de l'oeil.
Et remonte la mémoire
le brouillard de neiges tristes,
et glisse la gelée muette
dans les bourgeons de joies désirantes.
Nos très noirs sanglots d'ailes
en plongée contournent
la fumée d'un ange montante :
il y a mort d'infini
sous la pierre des paupières."

[Loreena Ruin]

Bon alors j'avoue que si le rythme n'est pas de ton fait... les éloges sont moins méritées :-). J'ai vu qu'il s'agissait d'un exercice, mais n'avait pas lu les contraintes... J'aime aussi le poème d'origine, mais le tien a quelque chose de rafraîchissant que j'aime énormément.

[lulli]

Du sanglot au rire peu être que la source se trouve !
rire.

Dison que le rythme est l'un de mes sujets de travail quelque soit l'écris, même un écrit sur bout de carton, le rythme c'est la respiration, c'est vital (surtout quand sa étouffe, mais c'est un autre débat). ici je me suis imposer le rythme d'un autre, en le modifiant parfois, c'était une première en quelques sortes... j'ai bien aimé l'écrire entre deux cours !

[Loreena Ruin]

j'ai bien aimé l'écrire entre deux cours !

Ah mais c'est pas bien ça ! Ne faut pas écrire en cours autre chose que le cours ! Écouter attentivement, tu dois ! C'est maaaaaaal. * Rire hystérique *

Je vais faire comme Mentor, pour me défiler :

Je sors...
:-)))

[mentor]

Je vais faire comme Mentor, pour me défiler :

Je sors...
:-)))

je sors mais je veille
d'où le verbe sorveiller

[Sahkti]

Pour rappel, les contraintes originales:

http://www.vosecrits.com/conversations-atelier-f4/exo-printemps-des-poetes-t3709.htm

[Sahkti]

Tu es resté assez fidèle au rythme du texte original. Pas une mauvaise chose en soi mais je me demande tout de même si ton texte n'y aurait pas gagné en relief en étant davantage éclaté. En insérant des ruptures, des blancs et autres espaces, sans doute les mots auraient-ils mieux collé à l'idée d'un rire ou d'une algue qu'on emporte (simple suggestion très perso, bien entendu).
Je pense, également, que cela pourrait contribuer à faire moins ressentir la présence d'images souvent vues, telles les lèvres closes, le vent qui fait danser le sable, le reflet de la lune.

J'aime l'image de l'écho vert de la houle, elle est très visuelle.

[lulli]

Entre deux cours, la pause !

je suis assez de ton avis Sahkti mais je m'était infliger la contrainte de suivre le texte tel son ombre... j'ai déjà d'autre idée.

Ce travaille si fait un texte qui ne ressemble pas à l'un des miens, je n'aime pas se style, je ne m'y reconnais en rien.

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