Derniers potins de la tristesse
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Derniers potins de la tristesse
Arrachant la fixité comme un tremblement
Dans l'espace de l'impatience résonne la famine
Le désordre gagne
Les plaies s'ouvrent
Touchant la vérité l'hypothèse
Nuit
Je te serre et te creuse
A l'intérieur de ton oui je demeure
Traînant ce jour-là, seul dans les dunes, j'eus soudain un aperçu lunaire !
Trois jeunes filles nues chevauchant des ânes.
A croire que le miracle existe et que je venais de le rencontrer. La masturbation rend sourd, l'équitation aussi.
Et putain, personne comprend ici ?
Une seconde part, number two, une grosse Française des joues à embrasser ?
Te parler de tous mes sens, même celui qui m'a vu naître.
Et le dernier, celui qui me verra mourir.
Fumée géante. Vaste fumisterie.
Être mieux que son contraire.
On l'a tous essayé un jour pour se plaire.
Si c'est mieux, on ne peut jamais le dire qu‘après.
De plus, j'ai un problème d'urticaire entre les jambes. Quand on devient vieux, ça commence à sentir mauvais.
Nous fîmes une halte.
Je ne saurais dire si c'est à cause de mon odeur.
- Nous allons t'emmener dans un endroit interdit.
- Le siècle des lumières ? demandai-je incrédule.
- Mais non Papy, la maison où on se repose.
On y fait de beaux rêves.
- Bora-Bora ?
- Non, la maison des galériens, de ceux qui sont arrivés jusqu'au bout. Le jour du Vendredi Saint, ils te donneront une feuille blanche et tu pourras dessiner un poisson.
- Une maison de retraite pour fumeurs de rêves ?
- Oui, en quelque sorte. Tu verras, tu y seras y bien.
- Est-ce que je pourrai garder ma conscience éveillée pour lire Télé 7Jours ?
- C’est cool, y a plein de médicaments et comme ça tu pourras dormir tranquille.
- Et les infirmières, est-ce qu'elles sont belles ?
-Ben, je sais pas. Elles sont là pour travailler, je crois.
-Pour travailler à la cause humaine ?
Alors Heminghway avait raison . Si je ne bande plus, c'est que je vais mourir. L'homme est un sexe faible. Sexe dur si affinités.
J'attends juste de monter au ciel pour que quelqu'un me le dise.
Enfin, il me reste les traites de ma nouvelle Maserati à payer.
Cécile De France est Belge et c'est son vrai nom.
Ne m'en veuillez pas d'être triste.
Ne m'en veuillez pas.
Et c'est pas parce qu'en Afrique en Asie et même en Europe des gosses crèvent de faim que je n'ai pas le droit d'être triste.
On dit que Stendhal était un grand écrivain.
Pour moi, le plus grand écrivain du monde est celui qui a inventé l'eau tiède. Je n'aime pas les barbus, ni Jésus, ni Karl Marx. Darwin un peu, mais il a beaucoup trop parlé du singe.
Comme quoi c'est pas facile de s'appeler Olivier ou Michel et d'aimer les voitures italiennes.
Entre nature et culture, entre aspirateur et motoculteur.
Déjections du dedans.
Candides.
Au fond. Baigneuses.
Demain est en partance, sans avoir accompli.
Allez, ne vous enfermez plus, je suis là.
Sauf le respect que je ne dois à personne.
Et surtout à personne.
No woman no string, comme dirait Bob.
Ce n'est pas de la littérature et ce n'est pas grave.
Dans l'espace de l'impatience résonne la famine
Le désordre gagne
Les plaies s'ouvrent
Touchant la vérité l'hypothèse
Nuit
Je te serre et te creuse
A l'intérieur de ton oui je demeure
Traînant ce jour-là, seul dans les dunes, j'eus soudain un aperçu lunaire !
Trois jeunes filles nues chevauchant des ânes.
A croire que le miracle existe et que je venais de le rencontrer. La masturbation rend sourd, l'équitation aussi.
Et putain, personne comprend ici ?
Une seconde part, number two, une grosse Française des joues à embrasser ?
Te parler de tous mes sens, même celui qui m'a vu naître.
Et le dernier, celui qui me verra mourir.
Fumée géante. Vaste fumisterie.
Être mieux que son contraire.
On l'a tous essayé un jour pour se plaire.
Si c'est mieux, on ne peut jamais le dire qu‘après.
De plus, j'ai un problème d'urticaire entre les jambes. Quand on devient vieux, ça commence à sentir mauvais.
Nous fîmes une halte.
Je ne saurais dire si c'est à cause de mon odeur.
- Nous allons t'emmener dans un endroit interdit.
- Le siècle des lumières ? demandai-je incrédule.
- Mais non Papy, la maison où on se repose.
On y fait de beaux rêves.
- Bora-Bora ?
- Non, la maison des galériens, de ceux qui sont arrivés jusqu'au bout. Le jour du Vendredi Saint, ils te donneront une feuille blanche et tu pourras dessiner un poisson.
- Une maison de retraite pour fumeurs de rêves ?
- Oui, en quelque sorte. Tu verras, tu y seras y bien.
- Est-ce que je pourrai garder ma conscience éveillée pour lire Télé 7Jours ?
- C’est cool, y a plein de médicaments et comme ça tu pourras dormir tranquille.
- Et les infirmières, est-ce qu'elles sont belles ?
-Ben, je sais pas. Elles sont là pour travailler, je crois.
-Pour travailler à la cause humaine ?
Alors Heminghway avait raison . Si je ne bande plus, c'est que je vais mourir. L'homme est un sexe faible. Sexe dur si affinités.
J'attends juste de monter au ciel pour que quelqu'un me le dise.
Enfin, il me reste les traites de ma nouvelle Maserati à payer.
Cécile De France est Belge et c'est son vrai nom.
Ne m'en veuillez pas d'être triste.
Ne m'en veuillez pas.
Et c'est pas parce qu'en Afrique en Asie et même en Europe des gosses crèvent de faim que je n'ai pas le droit d'être triste.
On dit que Stendhal était un grand écrivain.
Pour moi, le plus grand écrivain du monde est celui qui a inventé l'eau tiède. Je n'aime pas les barbus, ni Jésus, ni Karl Marx. Darwin un peu, mais il a beaucoup trop parlé du singe.
Comme quoi c'est pas facile de s'appeler Olivier ou Michel et d'aimer les voitures italiennes.
Entre nature et culture, entre aspirateur et motoculteur.
Déjections du dedans.
Candides.
Au fond. Baigneuses.
Demain est en partance, sans avoir accompli.
Allez, ne vous enfermez plus, je suis là.
Sauf le respect que je ne dois à personne.
Et surtout à personne.
No woman no string, comme dirait Bob.
Ce n'est pas de la littérature et ce n'est pas grave.
Re: Derniers potins de la tristesse
Ce n'est pas de la littérature et ce n'est pas grave.
mouais
;-)
trop décousu pour moi
je dirais même : sans queue ni tête, et là, je n'ai aucune, aucune arrière-pensée, ni avant d'ailleurs
donc je passe
mouais
;-)
trop décousu pour moi
je dirais même : sans queue ni tête, et là, je n'ai aucune, aucune arrière-pensée, ni avant d'ailleurs
donc je passe
Re: Derniers potins de la tristesse
J'ai trouvé ceci :
Nuit
Je te serre et te creuse
A l'intérieur de ton oui je demeure
superbe.
Par la suite, j'ai décroché. J'aime bien les images des trois jeunes filles sur les ânes, l'urticaire à l'entrejambe, le dialogue, mais toujours je, je, je (le narrateur), ce que je pense sur tout et n'importe quoi, craché... Comme lectrice, ça m'emmerde, tout simplement, désolée.
Nuit
Je te serre et te creuse
A l'intérieur de ton oui je demeure
superbe.
Par la suite, j'ai décroché. J'aime bien les images des trois jeunes filles sur les ânes, l'urticaire à l'entrejambe, le dialogue, mais toujours je, je, je (le narrateur), ce que je pense sur tout et n'importe quoi, craché... Comme lectrice, ça m'emmerde, tout simplement, désolée.
Invité- Invité
Re: Derniers potins de la tristesse
Du double sens qui fait plutôt sens unique je trouve... à part quelques passages qui émergent, les mêmes je crois bien que cités par socque - et le dialogue, dont je me dis qu'il aurait peut-être mérité plus d'attention, une attention exclusive et développée.
Invité- Invité
Re: Derniers potins de la tristesse
Je préfère de très loin le début à la première moitié (jusqu'à ce que le personnage parle des traites de sa maseratti à payer, de la misère... vous vouliez faire quelque chose avec cela, je l'ai compris...mais c'est assez mal fait).
Et je préfère la première moitié à la fin...
Reste le début en italique -mais quel début !-
"Arrachant la fixité comme un tremblement
Dans l'espace de l'impatience résonne la famine
Le désordre gagne
Les plaies s'ouvrent
Touchant la vérité l'hypothèse
Nuit
Je te serre et te creuse
A l'intérieur de ton oui je demeure"
Vraiment très bon...
"Traînant ce jour-là, seul dans les dunes, j'eus soudain un aperçu lunaire !
Trois jeunes filles nues chevauchant des ânes.
A croire que le miracle existe et que je venais de le rencontrer. La masturbation rend sourd, l'équitation aussi.
Et putain, personne comprend ici ?
Une seconde part, number two, une grosse Française des joues à embrasser ?
Te parler de tous mes sens, même celui qui m'a vu naître.
Et le dernier, celui qui me verra mourir.
Fumée géante. Vaste fumisterie.
Être mieux que son contraire.
On l'a tous essayé un jour pour se plaire.
Si c'est mieux, on ne peut jamais le dire qu‘après.
De plus, j'ai un problème d'urticaire entre les jambes. Quand on devient vieux, ça commence à sentir mauvais.
Nous fîmes une halte.
Je ne saurais dire si c'est à cause de mon odeur.
- Nous allons t'emmener dans un endroit interdit.
- Le siècle des lumières ? demandai-je incrédule.
- Mais non Papy, la maison où on se repose.
On y fait de beaux rêves.
- Bora-Bora ?
- Non, la maison des galériens, de ceux qui sont arrivés jusqu'au bout. Le jour du Vendredi Saint, ils te donneront une feuille blanche et tu pourras dessiner un poisson.
- Une maison de retraite pour fumeurs de rêves ?
- Oui, en quelque sorte. Tu verras, tu y seras y bien.
- Est-ce que je pourrai garder ma conscience éveillée pour lire Télé 7Jours ?
- C’est cool, y a plein de médicaments et comme ça tu pourras dormir tranquille.
- Et les infirmières, est-ce qu'elles sont belles ?
-Ben, je sais pas. Elles sont là pour travailler, je crois.
-Pour travailler à la cause humaine ?
Alors Heminghway avait raison . Si je ne bande plus, c'est que je vais mourir"
Jusque là je vous suivais toujours...vraiment...et avec intéret...
Après...
Je crois qu'il faudra retravailler...
Et je préfère la première moitié à la fin...
Reste le début en italique -mais quel début !-
"Arrachant la fixité comme un tremblement
Dans l'espace de l'impatience résonne la famine
Le désordre gagne
Les plaies s'ouvrent
Touchant la vérité l'hypothèse
Nuit
Je te serre et te creuse
A l'intérieur de ton oui je demeure"
Vraiment très bon...
"Traînant ce jour-là, seul dans les dunes, j'eus soudain un aperçu lunaire !
Trois jeunes filles nues chevauchant des ânes.
A croire que le miracle existe et que je venais de le rencontrer. La masturbation rend sourd, l'équitation aussi.
Et putain, personne comprend ici ?
Une seconde part, number two, une grosse Française des joues à embrasser ?
Te parler de tous mes sens, même celui qui m'a vu naître.
Et le dernier, celui qui me verra mourir.
Fumée géante. Vaste fumisterie.
Être mieux que son contraire.
On l'a tous essayé un jour pour se plaire.
Si c'est mieux, on ne peut jamais le dire qu‘après.
De plus, j'ai un problème d'urticaire entre les jambes. Quand on devient vieux, ça commence à sentir mauvais.
Nous fîmes une halte.
Je ne saurais dire si c'est à cause de mon odeur.
- Nous allons t'emmener dans un endroit interdit.
- Le siècle des lumières ? demandai-je incrédule.
- Mais non Papy, la maison où on se repose.
On y fait de beaux rêves.
- Bora-Bora ?
- Non, la maison des galériens, de ceux qui sont arrivés jusqu'au bout. Le jour du Vendredi Saint, ils te donneront une feuille blanche et tu pourras dessiner un poisson.
- Une maison de retraite pour fumeurs de rêves ?
- Oui, en quelque sorte. Tu verras, tu y seras y bien.
- Est-ce que je pourrai garder ma conscience éveillée pour lire Télé 7Jours ?
- C’est cool, y a plein de médicaments et comme ça tu pourras dormir tranquille.
- Et les infirmières, est-ce qu'elles sont belles ?
-Ben, je sais pas. Elles sont là pour travailler, je crois.
-Pour travailler à la cause humaine ?
Alors Heminghway avait raison . Si je ne bande plus, c'est que je vais mourir"
Jusque là je vous suivais toujours...vraiment...et avec intéret...
Après...
Je crois qu'il faudra retravailler...
boc21fr- Nombre de messages : 4770
Age : 53
Localisation : Grugeons, ville de culture...de vin rouge et de moutarde
Date d'inscription : 03/01/2008
Re: Derniers potins de la tristesse
Ce n'est pas de la littérature et ce n'est pas grave.
En effet, c'est autre chose. Un morceau de toi emballé dans du papier rage que tu as voulu offrir en le tenant tout de même bien serré dans la main, pas de peur qu'on te pique, mais quand on donne de soi, on a quoi en retour? Et puis, après, il nous manque pas quelque chose?
Tu sais que j'ai du mal à te commenter quand c'est ça et tu sais pourquoi.
En effet, c'est autre chose. Un morceau de toi emballé dans du papier rage que tu as voulu offrir en le tenant tout de même bien serré dans la main, pas de peur qu'on te pique, mais quand on donne de soi, on a quoi en retour? Et puis, après, il nous manque pas quelque chose?
Tu sais que j'ai du mal à te commenter quand c'est ça et tu sais pourquoi.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Derniers potins de la tristesse
C'est du Lol47, à n'en pas douter :-)
Comme beaucoup, j'ai aimé la première partie (que j'ai trouvée, malgré le titre, relativement... "drôle"), puis on vire dans un autre registre qui semble n'avoir aucun rapport. Un peu foutatrac quoi... même si je sais que c'est fait exprés.
J'aurai mieux aimé connaitre la suite des aventures du papy :-)
Comme beaucoup, j'ai aimé la première partie (que j'ai trouvée, malgré le titre, relativement... "drôle"), puis on vire dans un autre registre qui semble n'avoir aucun rapport. Un peu foutatrac quoi... même si je sais que c'est fait exprés.
J'aurai mieux aimé connaitre la suite des aventures du papy :-)
Lonely- Nombre de messages : 140
Age : 47
Localisation : Perpilliéraine et montpignanaise.
Date d'inscription : 14/01/2009
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