Lénines

[loic]

Lénines

Il est de ces errances
Où jamais ne se couchent
De grands soleils flambeurs
Parfumés comme des aubes

Et sous le feuillage ocre
D’infinies solitudes
Ces cœurs qui tourbillonnent
Et battent sous l’enclume

Troupeaux de cumulus, transhument vers les terres
Chargés comme fontaines, en convois de nuages
Ils ont ventre saint gris et la croupe brumeuse
Comme nous qui allons, obliques enjambées
Sur les routes d’Orients sous de noires forêts
Vers d’immenses Ukraines aux parfums de Lénine

[Invité]

On ne l'a pas lu déjà, ce poème ? Vous l'avez modifié ? Tel quel, il me plaît...

[loic]

en effet vous êtes observateur socque, j'en avais mis un extrait (en réalité la suite n'existait pas) dans extraits et petites choses pour le tester

bonne journée à vous

[Peter Pan]

Bonjour loic,

c'est curieux mais autant le court extrait m'exaltait, m'emmenait en voyage dans des contrées encore inconnues, autant la suite ne m'emballe pas du tout sans vraiment pouvoir vous expliquer pourquoi...

... peut être la première partie laissait-elle plus de place au mystère ou entrouvrait-elle plus de portes alors que la seconde en ferme, je ne pourrais vous dire avec certitude...

[Invité]

Sans souvenir de la première version, je découvre... et j'aime les couleurs, les odeurs, les sons, et la lourde mélancolie qui se dégage de tout ça.

[jerome p]

Je trouve ce poème, délicat et bien tourné. J'aime particulièrement la première et la troisième strophe (Je pourrais tout citer). La deuxième me parle moins. Un peu plus convenue et pesante à mon goût.

[Sahkti]

J'aime, tel qu'il est, avec ses saveurs lointaines et sa mélodie douce-amère. Le rythme, teinté de mystère, est agréable à l'oreille.

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