La fille au corps de vent
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silene82
Cochinchine
6 participants
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La fille au corps de vent
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La bretelle glisse et dentelle, évidemment que tigre!
Cet air joli que dansent les reins, laisse place aux Allez-viens!
Et bouche rouge qui veut dire rire, les exactitudes posées :
je t'ai déjà dit que j'aimais les arbres,
ils sont forts, pas comme toi,
comme toi, vieux rat.
La teigne qu'on aime!
A prendre, la sotte!
Ses seins nouveaux qu'elle balance,
masturbation et puis les pommes,
Eve je crois.
Le facteur passe,
oh lui aussi il voudrait.
Serrer la nymphette,
son corps de vent!
Oui les pensées volettent
et le baiser totalitaire de la mutine.
C'est le drame, la lumière.
Paradoxe des ulcères à l'alcool délivrant.
La connerie de ces mèches claires!
Obligées au doré des violences prochaines.
C'est la vierge au loin qu'elle voit,
et chaque fois, le set et match!
Les toits mordus, les doigts profonds,
elle recommence.
C'est bien moi Lo, tu as raison.
La guitare de leurs voix,
provoquante amoureuse,
qui oublie parfois :
c'est la verge qui boit.
Un voile la cache peut être,
mais les lèvres finissent en bas.
S'il te plait Marie!
Elles y sont déjà, Lola.
Le rouge d'une sucette
formée coeur dans sa peau, sur les cuisses!
Que puis-je faire Lolita?
Les excitations soudaines que vend Arthur,
puis tous les autres en fait,
entrent et lui glisse.
Les fesse blondes, les épaules mandent.
C'est comme ça Dolores,
le cruel des bonnes baises.
Ola Marie!
Nous laisserons les vagues en cette bleue nouvelle?
Futur logique de mes jambes.
Ne m'en veux pas Lola!
Vous éclectriques, c'est comme ça
ne nie pas!
C'est l'orgie d'un âge doux!
Cochonnerie, découverte
les pines mûres.
Bébé belle, tendue des arbres,
des armes,
j'écoute Dolly.
Soeur russe quémandant à la reine mère.
Pour oublier, je ris corail!
Comme si la limace enjouée montait l'escargot,
torride il est vrai!
Je carresse ma peau avec un bandana rose clair, datant de l'enfance. Cela me fait tant de bien, comme si tout enfin était fini.
Mais par dessus, là-bas, par delà les tuiles : j'entends!
Les fa lâches, les ré cons, le beau mi qui appellent : mes feuilles balancées!
Aussi je perçois les grands petits qui papillent d'un coup de langue.
D'autres aux médiators se souviennent des chuchotements bandants :
combien ç'aurait été bien d'y plonger les mains, et la vie du frein! Si jeune, quand bien même! La nature fume aine.
Alors je pousse encore, faisant sembler le courage, et donne à mes pieds la marche de l'aurore.
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La bretelle glisse et dentelle, évidemment que tigre!
Cet air joli que dansent les reins, laisse place aux Allez-viens!
Et bouche rouge qui veut dire rire, les exactitudes posées :
je t'ai déjà dit que j'aimais les arbres,
ils sont forts, pas comme toi,
comme toi, vieux rat.
La teigne qu'on aime!
A prendre, la sotte!
Ses seins nouveaux qu'elle balance,
masturbation et puis les pommes,
Eve je crois.
Le facteur passe,
oh lui aussi il voudrait.
Serrer la nymphette,
son corps de vent!
Oui les pensées volettent
et le baiser totalitaire de la mutine.
C'est le drame, la lumière.
Paradoxe des ulcères à l'alcool délivrant.
La connerie de ces mèches claires!
Obligées au doré des violences prochaines.
C'est la vierge au loin qu'elle voit,
et chaque fois, le set et match!
Les toits mordus, les doigts profonds,
elle recommence.
C'est bien moi Lo, tu as raison.
La guitare de leurs voix,
provoquante amoureuse,
qui oublie parfois :
c'est la verge qui boit.
Un voile la cache peut être,
mais les lèvres finissent en bas.
S'il te plait Marie!
Elles y sont déjà, Lola.
Le rouge d'une sucette
formée coeur dans sa peau, sur les cuisses!
Que puis-je faire Lolita?
Les excitations soudaines que vend Arthur,
puis tous les autres en fait,
entrent et lui glisse.
Les fesse blondes, les épaules mandent.
C'est comme ça Dolores,
le cruel des bonnes baises.
Ola Marie!
Nous laisserons les vagues en cette bleue nouvelle?
Futur logique de mes jambes.
Ne m'en veux pas Lola!
Vous éclectriques, c'est comme ça
ne nie pas!
C'est l'orgie d'un âge doux!
Cochonnerie, découverte
les pines mûres.
Bébé belle, tendue des arbres,
des armes,
j'écoute Dolly.
Soeur russe quémandant à la reine mère.
Pour oublier, je ris corail!
Comme si la limace enjouée montait l'escargot,
torride il est vrai!
Je carresse ma peau avec un bandana rose clair, datant de l'enfance. Cela me fait tant de bien, comme si tout enfin était fini.
Mais par dessus, là-bas, par delà les tuiles : j'entends!
Les fa lâches, les ré cons, le beau mi qui appellent : mes feuilles balancées!
Aussi je perçois les grands petits qui papillent d'un coup de langue.
D'autres aux médiators se souviennent des chuchotements bandants :
combien ç'aurait été bien d'y plonger les mains, et la vie du frein! Si jeune, quand bien même! La nature fume aine.
Alors je pousse encore, faisant sembler le courage, et donne à mes pieds la marche de l'aurore.
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Cochinchine- Nombre de messages : 78
Age : 29
Localisation : 84
Date d'inscription : 01/04/2009
Re: La fille au corps de vent
Un peu trop abscons pour moi -quoique, à l'instar du regretté Bobby Lapointe, je n'ai rien contre eux. Surtout celui d'Irène. "Ca n'me mettait pas à l'aise/De la savoir Antibaise/Moi qui serais plutôt pour"
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 66
Localisation : par là
Date d'inscription : 30/05/2009
Re: La fille au corps de vent
provocante*
caresse*
décidément, je suis fatiguée.
caresse*
décidément, je suis fatiguée.
Cochinchine- Nombre de messages : 78
Age : 29
Localisation : 84
Date d'inscription : 01/04/2009
Re: La fille au corps de vent
c'est tout plein d'érotisme suggéré, écrit, effleuré, montré, glissé, exhibé
c'est chaud
c'est particulier
;-)
c'est chaud
c'est particulier
;-)
Re: La fille au corps de vent
silene82 a écrit:Un peu trop abscons pour moi -quoique, à l'instar du regretté Bobby Lapointe, je n'ai rien contre eux. Surtout celui d'Irène. "Ca n'me mettait pas à l'aise/De la savoir Antibaise/Moi qui serais plutôt pour"
je n'aie
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 66
Localisation : par là
Date d'inscription : 30/05/2009
Re: La fille au corps de vent
Humbert-Humbert eût aimé cette Lolita-Lola-Dolly-Dolorès qui électrise vos vers heureux d'être libres. Un érotisme léger semblable à un papillon (encore Nabokov !)...de mai y joue comme à cache-cache avec l'éventuel lecteur (j'allais écrire : voyeur !). L'auteur(e) lui(elle)-même titillé(e) joue les timides et se dissimule derrière des allusions à ses lectures favorites...pour grandes personnes.
Cordialement.
J'oubliais : j'aime beaucoup ce texte. La fantaisie et l'intelligence y font bon ménage.
Cordialement.
J'oubliais : j'aime beaucoup ce texte. La fantaisie et l'intelligence y font bon ménage.
Madeline- Nombre de messages : 197
Age : 60
Localisation : France.
Date d'inscription : 22/05/2009
Re: La fille au corps de vent
Citron vert plus que pomme. Un coup de vent acide et frais pour agacer les dents du loup ?
Re: La fille au corps de vent
Frais et grave, drôle et cruel, léger tout en étant profond, tu joues sur les registres en miroir qui suscitent une émotion pour répondre à une autre, c'est bien vu, d'autant plus que tes mots virevoltent et qu'il y a de jolies associations.
Je ne soulignerai pas ce que j'ai aimé, il y aurait trop de choses mais ton texte m'a fait du bien, à l'oreille et dans la tête.
Je ne soulignerai pas ce que j'ai aimé, il y aurait trop de choses mais ton texte m'a fait du bien, à l'oreille et dans la tête.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: La fille au corps de vent
Enfin si, je souligne tout de même quelques éléments, c'est plus fort que moi :-)
Cochinchine a écrit:
je t'ai déjà dit que j'aimais les arbres,
masturbation et puis les pommes,
Eve je crois.
La connerie de ces mèches claires!
Obligées au doré des violences prochaines.
Pour oublier, je ris corail!
Comme si la limace enjouée montait l'escargot,
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
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