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A l’époque nous vivions à New-York

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A l’époque nous vivions à New-York Empty A l’époque nous vivions à New-York

Message  Une Anglaise Mer 17 Juin 2009 - 20:18

Dans la navette qui nous emmenait au village Julien s'asseye à mes côtés comme au bon vieux temps. Il prit quelques photos, nous rions beaucoup, peut-être même un peu trop. Sans doute à cause du temps qui nous avait si souvent séparés, nous partageons le même appartement, mais nous ne faisons que nous croisés. C'est vrai que cela faisait longtemps qu'on ce n’était pas vu à cause de notre travail, le temps nous avait manqué depuis quelques mois.
Je le trouvais en forme, mais changé.Il me raconta les dernières anecdotes du bureau. Il avait travaillé sur plusieurs affaires, sa carrière commençait à décoller. Nous avions décidé de prendre du temps pour nous deux.C’est ainsi, que nous dinons ce soir dans un petit snack américain non loin de notre hôtel… Julien déguste une glace au caramel, toute l’après-midi il en avait voulu une, je prends plaisir à le regarder. Le bleu de ses yeux m’émeut sans cesse comme la première fois o ù l’ o n s’est parlé.
Cela fait plus de douze ans que je le connais, il est mon meilleur ami, mon confident, celui que j’aime. Enfaite je crois que depuis que nous sommes revenus à New York, cette langue différente, ces rues nouvelles, ce ton qui a changé nos vies, nous a de nouveau rapproché, redonner cette chance. Je suis en train de retomber amoureuse de lui. Nous sommes heureux, il mange sa glace et je prends plaisir à le regarder. Il est la plus belle chose qui me soit arrivé, tout est si léger, si simple avec lui. A présent, nous nous levons toujours avec cette simultanéité, il sourit comme s’il avait compris, alors je lui dépose sur sa joue un baissé, il me tend sa main. Nous empruntons une ruelle new yorkaise, il s’arrête un instant «si on rentré ? », je lui réponds dans le creux de l’oreille «si tu veux » mais au fond j’aurais aimé me promener encore sous ce voile étoilé et ne jamais lâcher sa main. J’aimerais le garder près de moi, vivre avec cette légèreté, ce bôme au cœur.
On perçoit au loin les feux rouges du centre- ville, les lampadaires éclairent les rues, un vieux monsieur nous demande l’heure, je ne sais plus quelle heure il est, le temps n’existe plus quand je suis avec lui !!! Ma tête c’est peu à peu reposée sur son épaule. Son bras c’est noué autour de ma taille, nos corps sont si proches, nos parfums s’entremêlent, nous sommes heureux. On se retrouve maintenant face à la porte de notre chambre. Il parcourt sa poche, il y ressort une clé « Chambre 222 ». Nous entrons, je dépose ma veste sur le fauteuil, il s’installe sur une chaise de la cuisine et entame sa lecture. Il lit la presse, celle que je déteste tant, je n’ai jamais aimé la presse, je préfère prendre mon livre « Moon Palace » je l’ouvre à la page ou y est installé mon marque page. Il est si beau ce marque page, c’est lui qui me l’a rapporté d’Australie, on perçoit dessus la plage, le soleil, la mer . J’aimerais tant aller voir ce décor, comprendre pourquoi il aime tant le sable chaud de Sydney. Effectivement, j’ai aussi horreur du sable, vous savez celui qui vous colle à la peau et qui démange un peu partout.
La pièce est si sombre, je peine à lire et je n’ai pas envie de forcer mes yeux à déchiffrer les lettres. Il me propose d’allumer la lumière principale, mais je ne veux surtout pas briser cette ambiance que nous avons construite. Je décide alors de prendre une douche. Je laisse tomber sur le pavé ma robe en voile et mes dessous. Je me retrouve à présent nue dans cette caisse en PVC, l’eau coule à flot sur mon corps, les larmes torrentiels de la poire s’entrelacent dans mes cheveux blonds, avant d’aller battre le sol, pour finir de se noyer dans le siphon métallique. Je laisse le savon glisser sur ma peau,je me retrouve en très peu de temps, entourée d’un voile de douceur ce sont ceux des draps de vapeur. J’attrape la serviette, l’entoure au tour de mon corps et finit par la coincée dans mon décolleté.
Julien est en train de regarder le ciel, il a enlevé son t-shirt. Il se retourne, me regarde, il m’attendait. Je me retrouve contre son torse, je sens son cœur qui bat doucement mais surement. Nous sommes bien ensemble, la brise légère du mois de juin vient nous caresser, je passe ma main dans sa chevelure blonde, je dévore chacun de ses regards si bleu…Oh oui, je n’en ai jamais connu de tel auparavant. Je le sens c’est inévitable je suis amoureuse de lui, mon meilleur ami, celui avec qui j’ai grandi. Sans s’en apercevoir nos lèvres se sont rapprochées, il vient y déposer un tendre baiser, il me tire en arrière près du divan, une mascarade vient de se mettre en place sous nos yeux. Je le regarde, encore tout alangui, un mélange de plaisir et de désir mélangé dans ses yeux si bleu. Sa respiration a perdu ce rythme normal ; il me sourit. Que j’aime ce moment-là, si précieux ! Il est à moi seule. Tout est silence, je ne me lasse pas de le regarder. Si vous saviez comme il est beau. Blond, avec de beaux yeux bleus… ou verts… non bleu tirant sur le vert. Son petit nez légèrement retroussé sur ce grand sourire, rien que pour moi ; que du bonheur chaque fois qu’il me l’offre. Et le goût sucré de ses lèvres, le picotement de sa barbe … nous sommes heureux. Je me retrouve à présent dans ses bras, j e ne veux pas les quitter, je m’y abandonnerai bien pour:une durée indeterminée.
Il me regarde et se met à parler tout haut comme s'il ressentait l’envie que le monde soit au courant:

« Adèle on ira … où tu voudras quand tu voudras et on s'aimera …»

Je dois lui répondre, mais il reprend avec sa voix grave, celle de l’inquiétude « Je suis malade…, oui malade …depuis déjà plusieurs années.
Je ne t’ai jamais rien dit parce que j’avais peur de ta réaction, peur de ne pas être à la hauteur»

« Tu disais que nous étions les meilleurs amis, qu’on devait tout se dire….mais pourquoi ne m’avoir rien dit ?»

« Je sais bien c’est d’ailleurs pour cela que j’ai gardé le silence durant tout ce temps, nous étions les meilleurs amis et nous devenons les audacieux amants, mais pour combien de temps….. ? »

« Pour toujours…. »

Il finit avec ces derniers mots :
« Tu sais je suis malade, complètement malade …..mais par amour. Et si tu me demandais d'aller siffloter là-haut sur l’Empire State, je répondrai qu'il n'y a pas de honte à être un mendiant de l'amour.»

A présent, j’attends le lever du jour si au moins je pouvais dormir tranquillement, mais il faut que Julien me poursuive jusque dans mes rêves !… Je deviens peu à peu une sorte de monstre .Alors, je me suis levée ; j’ai repris une douche rapide et j’ai bu un peu d’eau avant de me recoucher. Difficile de me rendormir, même en lisant ce livre interminable. Enfin, j’ai sombré jusqu’ au petit matin…
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Message  Invité Jeu 18 Juin 2009 - 10:17

Je n'ai pas compris la fin, le tout dernier paragraphe, qui semble faire allusion à un rêve qu'aurait fait la narratrice... C'est étrange, manque de clarté.
Quand même, je me dis que c'est dommage d'avoir connaissance de Moon Palace et d'écrire une histoire à l'eau de rose, il y a beaucoup de clichés dans ce texte.
D'un autre côté, j'admire ta tenacité à vouloir écrire en français, cela vaut la peine d'être signalé. A ce propos, il y a encore des erreurs et des maladresses, mais moins en deuxième partie de texte, j'ai trouvé.

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Message  Mure Jeu 18 Juin 2009 - 13:23

Une belle description d'un moment court et finalement très ordinaire qu'est ce premier baiser -même si l'on devine, bien entendu, ce qui suit (l'érotisme n'étant pas autorisé en ces lieux. ;-))et qui n'est pas décrit ici- et cet amour inconditionnel qui rend "malade" !

Et pour ces deux phrases :
Une Anglaise a écrit:l’eau coule à flot sur mon corps, les larmes torrentiels de la poire s’entrelacent dans mes cheveux blonds, avant d’aller battre le sol, pour finir de se noyer dans le siphon métallique. Je laisse le savon glisser sur ma peau,je me retrouve en très peu de temps, entourée d’un voile de douceur ce sont ceux des draps de vapeur.

Là, moi qui aime les images, j'ai été servie au delà de mes espérances !
Merci à vous.

Mure.

PS: Pour la fin, le dernier paragraphe dont parle Easter, j'ai le sentiment qu'il a été écrit bien après, voir longtemps après tout ce qui le précède, un peu à la va-vite pour pouvoir poster ici... mais ça reste un sentiment. ;-)
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Message  Sahkti Ven 3 Juil 2009 - 13:23

Hello Une Anglaise ! Contente de te revoir ici. Attention à ton orthographe, il y a encore pas mal de fautes, mais c'est surtout dans l'emploi des conjugaisons que ça coince pas mal. Tu passes du passé au présent, sans véritable cohérence, ça donne un texte bancal.

Tu donnes également beaucoup de détails, trop, et ça alourdit le texte. Sans compter qu'on sent le travail fourni, l'effort d'écriture pour réussir à écrire en français; les phrases ne sont pas tout le temps très naturelles (ceci dit, je trouve que tu t'es améliorée en français!)

Le sujet m'a peu intéressée, je n'aime pas les romances, mais c'est une simple question de goûts cela, rien à voir avec toi.
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Message  Une Anglaise Lun 27 Juil 2009 - 13:17

Merci de vos conseils, ils sont très constructifs!!
En ce qui concerne le dernier paragraphe effectivement il a besoin d'être retravaillé....Bien vue Mure il a été écrit bien après.
Par contre Easter je ne vois pas en quoi est ce genant d'avoir connaissance de Paul Auster et d'écrire un texte qui faire part de sentiments amoureux:)
J'apprécie beaucoup le fait que vous vous soyez aperçus de mon engouement pour écrire et de mon amélioration en Français!! C'est encouragent!

Merci.
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