Les pas

[Franck]

As-tu une journée écouté les pas feutrés
Qui vont et viennent, ici dans ce musée
Et qui, contre le plancher te font t’en rêver ;
Qui te font rêver toi visiteur fatigué
Qui se sent obligé, ici de ce reposer
Par la faute de ces malheureux pieds gonflés
Sur ce banc accueillant centralement placé.
Et là, ton regard perdu dans le bois ciré,
Ton esprit doucement, tendrement caressé
Par le fin ressac des doux souliers frottés
Sur le parterre de bois craquant l’usé
S’échappe du haut de ton crane reposé
Pour sentir ondes de bonheur le pénétrer.

[Peter Pan]

Bonsoir Franck,

Je suis désolé mais j'ai vraiment eu du mal à me concentrer sur votre écrit.
En même temps que je commençais à vous lire j'étais absorbé par les sonorités en "é" (pas celui de Cyrano).

Du coup, en vous lisant, au lieu d'essayer de comprendre le sens de votre poème, je pensais : "mais pourquoi tous ces "é" (c'est ce que me disais mon docteur il n'y a pas si longtemps).

Pardonnez-moi ces petites blaguounettes mais malgré celles-ci, j'essaye d'exprimer sincèrement les sensations que j'aie ressenties en vous lisant.

Les nombreux et laids "Qui" du début m'ont également interpellé, je n'ai pu m'empêcher de penser à cette célèbre peluche : le kiki de tous les kikis.

C'est vraiment dommage car je crois qu'un peu retravaillé et sans ces sonorités en "é" ;-) votre poème pourrait être beaucoup mieux que l'impression d'inachevé qu'il me laisse...

[Ento]

J'avouerais avoir fait un trop grand blocage sur la forme pour éprouver pleinement le fond du poème.
Quelques éléments qui ont gêné ma lecture:
- Beaucoup de rimes pauvres en "é", sachant quand même que cette sonorité est la plus fréquente de notre langue, il y aurait je pense au moins de quoi faire des rimes riches. Mais le mieux serait vraiment d'abandonner le "tout en é", qui est très redondant et fatiguant pour le lecteur à la longue.
-Les vers sont très irréguliers; tantôt je compte 11 syllabes, tantôt 12, parfois 13. Le rythme en prend un sérieux coup, sans parler du fait que le(s) césure(s) au sein même de chacun des vers sont aléatoires et contribuent un peu plus à l'anéantir.
-Quelques coquilles orthographiques sans doute ("t'en rêver" -> "tant rêver"? ; "ce reposer" -> "se reposer") mais je n'en tiens pas plus rigueur, étant donné que personne n'est infaillible sur ce point.
-Des mots qui semblent redondants: trop de "qui" à la suite et en début de vers, un "toi" superflu qui vient s'immiscer comme pour combler une syllabe manquante (dans le quatrième vers)...

Bref, le poème doit bien tenir par une idée, mais les trop nombreux obstacles formels m'ont empêché de l'atteindre. Une bonne réécriture devrait sans doute y remédier. Bonne soirée^^

[Invité]

Et qui, contre le plancher te font t’en rêver ;

rien compris à l'affaire, désolé.

[Penthesilia]

Oui, les rimes en "é" ça fait vraiment trop débutant !

J'ai du mal à comprendre en quoi le frottement des pieds dans un musée remplirait les visiteurs de joie mais bon. L'écriture reste maladroite et tend vers la facilité...erreur!

Et enlèves moi ce "Sur ce banc accueillant centralement placé", le "centralement" est insoutenablement laid!!

[Invité]

Le poème comporte de grosses faiblesses, c'est certains (les rimes en /é/ et l'affreux : ici de ce reposer => "se") mais j'ai aimé ce qui l'a inspiré, cette pause reposante :-)

[Sahkti]

Traitement bien maladroit pour aborder ce repos du guerrier muséal que nous avons tous connu un jour ou l'autre :-)
Trop de rimes en é tuent la rime, sans parler de la bancalité de certains vers et du côté chaotique du rythme.
C'est dommage parce qu'il y aurait tant à dire :-)

[Contenu sponsorisé]