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Les hommes ordinaires

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lol47
M-arjolaine
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Message  M-arjolaine Jeu 2 Juil 2009 - 15:54

J'ai toujours eu un problème avec les âges. Les gens que je rencontre m'en semblent dépourvus: je pourrais leur donner vingt ans comme quarante. Moi-même, j'ai perdu le compte des années depuis des temps immémoriaux. Non pas que la vieillesse me pose le moindre complexe: elle ne m'intéresse simplement pas. Il est des gens dont les habitudes me répugnent. Le sourire aux lèvres, ils te tapent un grand coup sur l'épaule en te demandant, benêts comme jamais « et alors ? Quel âge tu me donnes maintenant? ». Et moi, beau joueur, je leur réponds au hasard, toujours à côté de la plaque, habitué de ces menues erreurs qui provoquent les rires francs de mes condisciples ahuris. Ce n'était pas que je les haïssais, loin de là. Mais toute leur hypocrisie me débectait au delà du possible. J'ignorais les raisons qui les poussaient à m'inviter à chacun de leurs repas, non que je puisse juger ma propre compagnie inintéressante, mais juste parce que tous ces grands dadais n'avaient en fait absolument rien à me dire. Les gens ne savent plus guère parler que du temps qui s'écoule. « Alors mon vieux, quel âge ça te fait maintenant ? Et dis moi, ça fait combien de temps déjà que tu sors avec Machin ? Et ta fille, elle pousse bien ? Tu travailles dans cette boîte depuis longtemps ? ». Je n'avais pas de réponse aux uniques questions qui leur pressaient les lèvres. J'avais vingt ans, ou alors trente, au fond j'avais peut être même bien dépassé la cinquantaine, je n'en savais rien... je n'avais pas de conjointe qui eusse pu me permettre d'alimenter les ragots des commères, ni de gosse dont j'eusse pu discuter avec d'autres nigauds de pères qui n'avaient à la bouche que les derniers exploits de leur progéniture. Je les écoutais en secouant la tête, les yeux rivés sur mes chaussures. Leurs histoires de petits pots, de rots, de premiers pas et de premiers mots ne m'intéressaient absolument pas. Rien de ce qu'ils avaient à me dire ne savait m'intéresser: il m'arrivait parfois de me demander si réellement, le problème pouvait venir de moi, si réellement, j'étais un homme blasé.

Au fond de moi, je savais que je ne l'étais pas. Il y avait des millions de choses pour susciter en mon être des émotions extraordinaires. Je pouvais passer des heures sur un fauteuil, un livre entre les mains, à me délecter de la précision de ses formules et de la joliesse de ses phrases. Il était des romans policiers pour me tenir en haleine des après midis durant. Je sortais glorifié de ces lectures, la tête emplie de belles phrases et d'histoires merveilleuses. En ce qui concernait les livres, tout pouvait me convenir. J'aimais les romans policiers pour leurs intrigues fascinantes, les histoires fantastiques pour la folie dont leur auteur avait su faire preuve - Lewis Caroll avait su me pousser à lire plus de soixante-quatre fois les aventures d'une Alice trop téméraire perdue dans son pays des merveilles -, les grands livres classiques pour la recherche de leurs phrases, les romans de gare pour leur naïveté des plus tendres, et les contes pour enfants pour les merveilles qu'ils contenaient. Il n'était pas vraiment rare que je m'enfonce dans un fauteuil, un énorme livre poussiéreux à la main, dont la couverture portait sobrement les quelques lettres « ANDERSEN ». Je ne ressortais de cette adorable évasion que quelques heures plus tard, les yeux encore bouffis de par la mort abominable de la petite fille aux allumettes, ou par la triste fin de la jolie danseuse dont le stoïque soldat de plomb était tombé amoureux. Non, vraiment, je n'étais pas blasé. Les livres étaient une preuve: je pouvais m'émouvoir.

Il n'était que trop clair que mes contacts avec le monde ne me convenaient pas: il fallait donc que j'en établisse de nouveaux. Sur le coup, ce ne me parut pas difficile. Le monde devait bien fourmiller de milliers de personnes promptes à s'émouvoir pour tel ou tel beau livre, tableau, musique... il me suffirait donc d'aller là où étaient réunis les objets dignes d'intérêts.

Ma première pensée fut pour la bibliothèque. Sans doute y avait il là bas de grands lecteurs, vous savez bien, ce genre même de personnes qui saisissent un ouvrage, choisissent une bonne place, et lisent jusqu'à la fermeture des portes. Je prenais cependant conscience que ces gens, s'ils me ressemblaient véritablement, ne désireraient sans doute pas être dérangés par des importuns de la sorte de celui que je comptais devenir. Je choisis donc de les imiter, puis de les aborder à la sortie du noble endroit. Je jetai mon dévolu sur un homme plutôt beau, qui portait une barbe sombre et qui avait le regard enfiévré de ceux qui étaient trop captivés par leur lecture pour pouvoir s'en détacher. D'un coup d'œil rapide, j'enregistrai le titre du roman dont il s'était entiché, et en cherchai un deuxième exemplaire à travers l'assemblé de rayons poussiéreux. Ce ne fut pas une mine affaire, étant donné qu'il y avait toujours des mioches irrespectueux pour saisir un bouquin, puis le reposer à une place différente, à l'envers, en cornant involontairement un coin plastifié de la quatrième de couverture, sali. Ces profanations étaient rarement préméditées: je n'en méprisais pas moins ces apostats. Qu'ils souillent de la perversité de leurs regards toutes ces icônes si tel est leur désir: je leur interdisais néanmoins de les rendre inaccessibles aux adeptes de ma constitution.

J'allai m'installer à une distance correcte de mon élu. Je m'arrangeai cependant pour que le titre de ma lecture lui soit clairement identifiable: s'il venait vers moi avant que je ne vienne vers lui, je le vivrais comme une victoire. Mais je crains fort qu'il n'eut en tête que sa propre édition, il ne leva même pas les yeux vers ma personne. Je n'existais en rien. Dépité, je résolus tout de même de m'installer dans le roman. Ma déception atteint alors des points de non-retour: le livre était mauvais. Simplement, purement, il était mauvais. L'histoire eut pourtant pu m'intéresser: c'était tout bêtement celle d'une pauvre femme, trompée par son mari. Ce scénario somme toute assez banal avait su faire fleurir de petites merveilles de littérature, dont certaines avaient su m'émouvoir jusqu'aux larmes ou en tout cas me captiver plus de deux heures, mais le fait était que l'auteur de ce torchon, un certain Paul Picklay s'était révélé incapable de faire sortir de l'abomination que représentait la douleur de la femme cocue l'émotion la plus quelconque... j'étais désœuvré: j'avais choisi un homme qui s'absorbait dans des lectures plus que pitoyables: mes choix étaient bien ridicules. Je n'avais pas même cette capacité de déterminer les bons des mauvais lecteurs. J'en étais désespéré: mes grimaces durent être remarquées puisqu'une femme, assez jolie selon moi, m'approcha avec un air un peu timide qui eut de quoi m'enchanter. Elle s'assit à mes côtés, un bon sourire sur les lèvres, et m'adressa un regard qui voulait clairement dire « me permettez vous de vous interrompre dans votre lecture? ». Trop content d'un tel échappatoire, mon sourire fut la clef qui délivra ses paroles.
- Vous aimez ce livre ?
- Pas vraiment, avouai-je avec sincérité, je trouve cette histoire barbante au plus haut point.
- Je partage votre avis. Il est tant d'héroïnes qui ont su faire face à cette situation avec beaucoup plus de finesse et de subtilité que cette idiote de Sharon. Et puis est-ce que c'est un nom ça, Sharon ! Tout juste bon pour une minette dans une série télévisée à la con ! Très américain, oui, très américain...
- Ce n'est pas tant le prénom qui est en cause du mépris qu'elle m'inspire, répondis-je, ravi d'avoir eu en fait si peu à faire pour débusquer une interlocutrice intéressante, c'est sa niaiserie, qui aurait pu ne pas être déplaisante si elle avait été attendrissante de par cela, mais qui n'est d'aucune utilité si ce n'est de lui donner l'image d'une pauvre fille futile et particulièrement bête.
- Elle ne sait que se lamenter, renchérit la belle femme, certes il est des filles dans la vie réelle pour agir de la sorte: mais les romans ne sont ils pas écrits pour nous permettre la découverte de réactions inhabituelles à des situations particulièrement banales ? Je n'ai pas envie de lire les pleurnicheries d'une femme cocue. J'ai envie de lire ses actions, ce qu'elle fait, ses erreurs, ses folies... j'ai envie d'être surprise de par ces gens qui n'existent malheureusement que sous la plume de leurs auteurs. Sharon existe malheureusement partout: elle est dans cette bibliothèque comme dans ce bar, là bas, ou bien en train de se baigner dans la piscine municipale juste derrière... Sharon n'est pas une héroïne: c'est une idiote.
Elle me sourit avec une gentillesse que je n'étais pas habitué à recevoir. J'en fus chamboulé: j'aurais voulu lui demander son âge. Juste parce que je n'en avais aucune idée: était elle jeune ou bien âgée ? Une bête qui se formait dans mon ventre m'engueulait de ces pensées vulgaires: quoi ? Toi tu voudrais poser des questions aux gens sur leur âge ? Toi qui es le premier à ne pas savoir y répondre ? Que t'importerait il de le connaître ! Tu n'es pas foutu d'avoir idée du tien ! Il est inutile de demander son âge à quelqu'un si ce n'est pour établir une comparaison avec le sien ! Tu es un idiot mon vieux, un sombre idiot, j'aurai honte si j'étais toi, tu es vraiment pathétique ! S'ensuivait à mon égard, maintes insultes du plus haut acabit.

Je paniquais: que dire, que faire ? Je me sentais inexistant, par mon absence d'âge même. Très intimidé tout à coup, j'allai ranger le livre, saluai la bonne dame, sous maints balbutiements, prétextant un rendez vous important, un dîner d'affaires, je ne sais plus vraiment... puis je m'éclipsai. J'étais mortifié: je me rendais soudain compte de la sottise de ce que j'avais voulu faire. J'allais me présenter aux gens, sans respect aucun de leurs personnes, les mains vides pour ainsi dire, incapable de leur présenter quoi que ce soit qui puisse avoir quelque consistance à leurs yeux. Je comprenais désormais les imbéciles dont je m'étais entouré durant toutes ces années: s'ils me parlaient du temps, c'était parce qu'il s'agissait là d'un sujet des plus faciles: il n'y avait rien de plus à retenir que de vulgaires données mathématiques, qu'il suffisait de ressortir dès lors que l'occasion s'y présentait. La solution n'était pas loin : je me jetai sur ma carte d'identité. Ma date de naissance y était évidemment indiquée, et je résolus de calculer mon âge. C'était bien sûr sans compter que je ne savais absolument pas quel jour, quel mois, quelle année nous pouvions bien être. Mais ce n'était pas un bien gros problème: petite bière que tout cela! Il me suffisait en fait de sortir dans la rue, et de poser toutes ces questions à un passant, rien de vraiment compliqué. Bien sûr, il me prendrait certainement pour un con, mais au fond, ça n'aurait aucune importance.

Je m'abandonnais à toutes ces réflexions puis me rendais compte que je cédais à l'absolue négation de ce qu'avait été ma vie jusqu'à maintenant: mon originalité même résidait dans mon désintérêt total de l'écoulement du temps: désirais-je vraiment y mettre un terme ? Voulais-je réellement savoir si j'étais un gaillard ou un mourant, un jeunot ou un vieillard ? J'hésitai... je décidai d'au moins connaître la date du jour: après tout, cette information ne pourrait pas avoir d'influence sur mes convictions les plus profondes. J'attrapai un manteau et sortis dans ma rue: j'eus tôt fait de constater qu'elle n'était pas bien propice au passage de piétons. Déserte comme rarement une rue pouvait l'être, et même totalement silencieuse, sans qu'il n'y ait fut-ce le bruit d'une bagnole pour faire vrombir les oreilles, ou bien les commérages des voisines pour attiser les curiosités les plus malsaines. Je hasardai quelques pas, puis me sentis véritablement stupide: quelle était cette lubie qui m'agitait à présent que je prenais conscience de l'ineptie de ma vie quotidienne ? Je changeai d'avis brusquement: le manteau vite ôté, je rentrai chez moi, saisit un livre, me pelotonnai sur un fauteuil, et décidai de ne plus faire le moindre mouvement autre que tourner les pages jusqu'à ce que mort s'ensuive: après tout, qui plus que moi ne pouvait se le permettre? Je me fichais bien des autres ! J'estimai que l'on n'était jamais mieux servi que par soi-même: se choisir une devise est toujours excitant. J'avais le cœur gonflé de ma fierté d'être un homme si excentrique. Mon unicité était absolument divine: je choisis de l'adorer au delà du possible.
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Message  Invité Jeu 2 Juil 2009 - 16:19

Amusant, ce retour à l'autarcie après une mini-tentative d'aller vers les autres ! J'ai bien aimé, mais vous avez encore quelques problèmes avec les formes verbales. Un peu trop de "il y a" ou "il y avait", aussi, peut-être, et puis qu'avez-vous contre les traits d'union ? Je n'ai pas rétabli ceux que vous avez négligé, j'ai la flemme.
Le dialogue ne m'a pas paru naturel, mais tout le texte baigne dans une espèce d'irréalité qui, dans l'ensemble, me plaît.

"je n'avais pas de conjointe qui eût pu (conditionnel passé deuxième forme ; vous aimez bien ce temps, j'ai l'impression, alors vérifiez avant de l'utiliser) me permettre d'alimenter les ragots des commères"
"Je jetai mon dévolu sur un homme plutôt beau, qui portait une barbe sombre et [/b]qui[/b] avait le regard enfiévré de ceux qui étaient trop captivés par leur lecture pour pouvoir s'en détacher." : telle quelle, je trouve, la phrase est lourde
"à travers l'assemblée de rayons poussiéreux. Ce ne fut pas une mince affaire"
"Mais je crains fort qu'il n'eût (ou, de préférence à mon avis, "ait eu" ; en tout cas un subjonctif passé et non ce passé simple de l'indicatif) en tête que sa propre édition"
"Ma déception atteignit (et non "atteint", présent) alors des points de non-retour"
"L'histoire eût (conditionnel passé deuxième forme !) pourtant pu m'intéresser"
"Trop content d'une telle échappatoire"
"c'est sa niaiserie, qui aurait pu ne pas être déplaisante si elle avait été attendrissante de par cela, mais qui n'est d'aucune utilité si ce n'est de lui donner l'image d'une pauvre fille futile" : lourd, quand même ; j'ai eu l'impression que vous vous étiez mise au défi de caser le plus possible de conjugaisons du verbe "être" en une seule phrase
"j'aurais honte si j'étais toi"
"dès lors que l'occasion s'en présentait"
"sans qu'il n'y ait fût-ce le bruit d'une bagnole"
"je rentrai chez moi, saisis un livre"
"après tout, qui plus que moi ne (à mon avis, le "ne" explétif ici est une maladresse, fait croire à une négation qui dirait le contraire de ce que vous voulez dire) pouvait se le permettre?"

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Message  Invité Jeu 2 Juil 2009 - 16:31

Le traitement des idées autour du fil directeur me fait l'effet d'être plutôt lâche, j'ai le sentiment d'un texte inabouti, comme si tu avais eu les yeux plus grands que le ventre et que tu t'étais perdue dans tes nombreuses idées. C'est dommage parce que j'ai trouvé qu'au début le texte progressait bien, jusquà l'arrivée de la femme en fait, passage qui n'apporte pas grand chose, semble superflu.
Autre chose qui m'a gênée, c'est le ton péremptoire du narrateur qui ne s'embarrasse pas de subtilité à plusieurs reprises (son avis sur les mioches, son avis sur le torchon qu'il lit)

Attention à "échappatoire" qui est féminin. Des fautes de conjugaison aussi.

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Message  M-arjolaine Jeu 2 Juil 2009 - 16:46

En fait, il s'agissait plus d'un début d'histoire qu'autre chose ! Je comptais faire réapparaître la dame dans une suite à venir, et cette scène avait donc une véritable raison d'être.
Je suis tout à fait d'accord sur le fait que le dialogue n'est pas du tout naturel. J'avais plus l'impression en l'écrivant de répondre à un sujet d'invention sur le roman en français que d'écrire vraiment un dialogue qui fonctionnait dans le fil de l'histoire. Je ne sais pas vraiment comment le reprendre =/.
Easter, je note l'idée que le narrateur devrait plus s'appesantir sur les détails comme les enfants et sa lecture. Je vous posterai une version améliorée je l'espère et un peu continuée :).
Merci !
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Message  lol47 Jeu 2 Juil 2009 - 20:32

L'impression est bonne et pourtant l'impression aussi que le texte ne décolle pas.
Dommage.

Tiens, un lien intéressant: http://fr.wikipedia.org/wiki/Hikikomori
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Message  Lonely Jeu 2 Juil 2009 - 20:50

Bonsoir M-jarolaine,


j'ai sans doute été un peu lapidaire dans mon commentaire sur "l'homme de la rue" et je constate qu'il existe un lien agréable avec ce texte : votre écriture. A 16 ans, je dis bravo !


Par contre, j'ai du mal à trouver un thème vraiment accrocheur, comme si vous pouviez utiliser vos talents vers un texte autrement plus chargé et percutant. J'ai surtout trouvé long le premier chapitre sur l'âge, par exemple. Comme si vous vous perdiez en considérations de façon parfois appuyées au lieu d'attaquer plus frontalement votre sujet. C'est dommage (à mon goût), j'aurais aimé que votre plume pourtant efficace s'acquitte de sa tâche comme elle pourrait le faire. Je suis sans doute mal placé pour le dire mais... peut mieux faire.

Largement, assurément :-)
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Message  Annick SB Dim 19 Juil 2009 - 7:29

Moi, j'aime bien le thème choisi pour votre texte et ce personnage qui se veut hors du temps.
(Je déplore quelques longueurs parfois notamment dans le passage de la bibliothèque.)
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Message  Sahkti Mer 5 Aoû 2009 - 12:40

Haaaa ces conversations convenues avec ces questions bidons dont on se fout des réponses... tu rends bien tout cela, ça sent le réel.
Et puis, personnellement, ce personnage m'a touchée, j'y ai retrouvé des facettes qui me sont connues (et pas uniquement pour les heures de lecture) et ça m'a permis d'entrer dans l'histoire, autrement.

Ecriture toujours très agréable mais j'ai trouvé ce texte plus laborieux que d'autres de toi, se perdant dans les pensées confuses du narrateur. Cela tient peut-être au sujet, c'est possible, mais ce sentiment de tourner en rond s'est fait trop fort à mon goût. Ce qui ne m'a pas empêchée de prendre plaisir en te lisant parce que tu écris bien.
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Message  boc21fr Jeu 6 Aoû 2009 - 11:27

Il reste une faute (de frappe) après le passage de socque :
une mine affaire -> une mince affaire.
encore un texte bien impressionnant pour un auteur de 16 ans..
L'idée de lier le refus de l'altérité à une forme de déni du temps qui passe est une prodigieuse idée, une grande intuition de votre part.
Le mode de narration que vous avez choisi n'est malheureusement pas sans imperfections ni lourdeur, ce qui est malheureusement difficile à éviter lorsque l'on se borne à décrire de l'intérieur le cheminent d'un individu qui se défini dans le refus.
Mais votre prose évoluera...bien vite je pense...
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