Le danseur et sa plume

[Phoenamandre]

Voici une petite prose accompagnée d'une musique que j'ai déjà posté sur le forum danse des mots, mais les membres étant différent je le poste ici aussi pour avoir des avis

Voilà en avant première le danseur et sa plume-__-
(pas le même danseur que l'autre poème du même nom que j'avais écrit =P)

Les fausses notes et le côté brouillon de la musique est dû au fait qu'il s'agit d'une impro... donc indulgence ><



Il reste là il y croit encore, comme si les étoiles lui ouvrent la voie, en marchant tout droit il rêve, qu’un jour la nuit le libère, seul et sans son nom il erre. Pourtant son esprit survole la terre, bien plus loin il voit l’univers, tout en haut, il se déchaine, au dessus des nuages il s’enlève, toute cette haine qui le gouverne, par delà il voit si clair, oui plus rien ne l’obsède.
Sous la lune ses larmes perlent, au ciel il danse sa prière, il attend que tout se taise, et il relâche sa peine.
Pourquoi ci bas on le déteste, lui qui ne fait que se taire, enfant danseur il se fait pierre, lorsque surviennent ceux qui le freinent.
Pourtant sa danse est si belle, que jamais elle ne s’arrête, ses pas si fous quand ils s’enrayent, encore tournoie son âme en peine.
Et dans ses yeux pleins de sommeil, brille pourtant tout son éveil, car le danseur bien qu’il se freine, bondit toujours et il s’élève.
Dehors quand tombe sa tristesse, chante la lune haut dans le ciel, comme si la terre était bohème, tournoie sur elle de plus belle.
Mais quand le voient les hommes la haine, retrouve son chemin dans la plaine. Vient se loger et se fait reine, dehors sa danse se fait vaine.
Oui cette peine qui l’ensorcèle, celle qui le saigne, vient de la colère, enfant cette haine.

Mais le temps se fait si beau, lorsque, en solitaire, il part, lorsque isolé il fuit, la réalité perverse ne l’atteint plus si il n’est plus. Le danseur créateur grave alors de ses pas l’histoire d’un grand roi, cette histoire, oui il la voit !
Aussi loin que les flots le mènent il se laisse emporter, là où seul il se sens suprême, il n’est plus oppressé.
Alors chante la nature et il flirt avec sa plume, dansant sur le feuillage le voilà libre comme les nuages ! il y décrit l’amour il y parle de ses espoirs, il chante il a confiance il libère sa foi. Car ce monde enchanté il a réussi à le créer, ces personnages de contes de fées c’est lui qui les a inventé. Alors à quoi bon s’en priver s’il peut tout améliorer ? Pourquoi aller pleurer si on peut rire et chanter ?
Son monde n’est que mirage mais qu’importe, lui il y croit. S’il a envi de bouger on ne pourra l’enchainer. Il libère son âme et galope tel un cheval, il jette ses mots dans le vent, c’est lui qui les rend vivant. Il danse sans faire semblant, il s’en fou des apparences, puisque c’est lui qui écrit, oui, c’est bien lui qui décide !
Mais quand revient la pluie que devient l’écrivain ? Le danseur ainsi trempé en oubli de respirer.
Privé de ses pensés n’est-ce pas son tour de sauter ?

L’amour qui le guide, la peine qui le quitte, il s’avance d’un pas ferme. Le vent caresse ses cheveux d’argent, ses poumons aspire une dernière fois cet air si pollué, le voilà disant adieu, le voici, aventurier impétueux sur la trace de ses aïeux qu’il s’en va rejoindre, heureux, silencieux.

[Invité]

Il est dommage que l'écriture ne traduise pas, par le rythme des phrases, mais aussi par le choix du vocabulaire, cette danse dont il est question, la légèreté du danseur, sa grâce, son énergie ; pas plus que ce monde féérique qu'il s'invente. En tout cas, je n'ai pas retrouvé tout ça dans le texte. Je me demande si tu as écrit en écoutant la musique qui sert de support, parce qu'il me semble que peut-être la plume serait alors mieux à même de transcrire ce que tu as en tête. Je pense aussi que tu as pu être empêché par la nécessité des rimes internes que tu sembles avoir choisi de t'imposer, procédé qui me plaît mais qui doit ajouter à la difficulté de composition.
Par ailleurs, j'ai noté, dans la deuxième partie, pas mal de fautes d'orthographe, bien plus que dans la première ; des inexactitudes de ponctuation aussi.

[Mure]

Je ne saurais dire si c'est la musique...
Je ne saurais dire si c'est la fin tragique...
Je ne saurais dire si ce sont les mots...

Je ne saurais rien dire !

Merci ?...
Oui, c'est le seul mot qui convient pour cette bouffée d'émotions pures.

Merci alors.

[silene82]

Ma foi; je ne vois pas le moindre rapport entre la musique et le texte, qu'il m'avait semblé qu'elle devait illustrer. Elle n'est d'ailleurs pas déplaisante du tout à mon sens.
Pour ce qui est du texte, j'ai l'impression de lieux communs que l'on retrouve toujours et partout dès que l'on parle de danse. Je retourne relire, pour être tout à fait sûr, mais c'est ma première impression.

[M-arjolaine]

Le texte départi de la musique m'aurait sans doute bien moins plu mais... justement il y avait cette musique que je trouve absolument magnifique et très apaisante dans sa légèreté !
J'imagine vraiment très bien ce texte lu à voix haute sur une cassette avec la musique qui passe en fond. Les jeux de rimes, la poésie du texte serait renforcée s'il était lu avec les intonations que souhaitait l'auteur et l'émotion qu'elle y portait.
C'est un post vraiment agréable =) ! J'ai relevé juste cette faute qui m'a un peu frappée " il flirt avec sa plume" => il flirte avec sa plume . Non ?
( J'adore le passage ou les violons entrent ! C'est absolument superbe ! )

[Sahkti]

Attention à la répétition du mot Pourtant, bien trop présent dans ce texte.
Idem pour l'utilisation quasi systématique en début de phrase de mots tels alors, mais, car, pourquoi, comme... cela crée des ruptures et donne un rythme peu heureux à l'ensemble, parce que saccadé et inabouti.

Je suis quelque peu passée à côté du contenu du texte, désolée, parce que j'ai eu l'impression qu'il y avait étirement à outrance d'une même idée sans réel fil conducteur, si ce n'est la simple volonté de décliner des jolis mots dans un écrin par moments trop précieux.

[mentor]

la musique est très très agréable

[la chevre]

J'ai déjà fait une première lecture avec la musique, mais comme j'ai le cerveau d'une chèvre je n'ai rien compris. Par contre, à cette première lecture je n'arrivais pas à voir la similitude entre le rythme du texte et celui de la musique. Je trouve que la musique ne fait pas trop musique d'accompagnement en plus.

A la deuxième lecture, sans musique, j'ai trouvé une belle émotion (je ne sais pas si ça existe la moche émotion, mais ça c'est une autre histoire).

En tout cas ça ferait un bon texte de Slam.

[boc21fr]

J'ai viré la musique dès que possible, non parce qu'elle était moche (dès que j'ai vu la barre, j'ai sévi...) mais parce que Mentor avait déjà maltraité mes oreilles auparavant (avec d'autres) sur le fil conversation...
après avoir lu le texte, je me suis dit que j'avais bien fait...
Parce que question émotions, il en exprime déjà à lui seul un sacré paquet.
Ce dont de lieux "convenus" et connus de tous dont vous parlez et où vous nous ramenez.
Je vous en remercie...
L'absence de fil directeur ne m'a pas géné puisque l'émotion m'a suffi...

19 ans c'est ça ?
Jalousie pure, deux fois dans la même journée

[boc21fr]

Je tenais, pour éviter tout malentendu, à dire que lorsque je disais "jalousie pure", je parlais de moi bien entendu...

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