De la part de ceux qui pleurent
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De la part de ceux qui pleurent
Alentour les lampadaires se prenaient pour des soleils grandioses. Ils parlaient de la lumière, ils parlaient de choses et d’autres, des vendeurs de dope, de la concurrence des étoiles.
C’était triste, et des chemins vers nulle part se dessinaient le long de la mer.
Elle semblait loin ma garrigue, l’époque où je jetais des pierres grosses comme le poing sur les oiseaux de proies.
L’époque où je riais, un cailloux entre les mains.
C’était une nuit un peu étrange, je m’étais mis du basilic dans les yeux, des petites feuilles coupées en petits morceaux, « parce que les couleurs puent ».
Et je restais là, face à rien, debout dans le ressac et la pisse des autres ; le corps à demi bouffé par le sel et les états d’âmes.
Des fois, avec la houle, me revenaient en pleine gueule la crasse du passé et les bouteilles fantômes que j’avais jetées à l’eau. Il n’existait maintenant plus que des tessons, des souvenirs fracassés cent fois sur la pierre. Et je saignais de toute la peau.
Pourtant je restais là, à regarder vers le large…
-Il y a quelque chose de fascinant dans le mouvement des vagues,
quelque chose de rond, puissant, qui tient du ventre de toutes les mères-
A parler de ce qu’il ne reste plus, je choisirais d’abord de parler de toi.
De ces morceaux de vide que l’on met dans les poches, années après années . Des petits cailloux. Du mangé pour la rage.
J’y pense, mais je ne suis pas de ceux qui pleurent ; enfin, je crois…
C’était triste, et des chemins vers nulle part se dessinaient le long de la mer.
Elle semblait loin ma garrigue, l’époque où je jetais des pierres grosses comme le poing sur les oiseaux de proies.
L’époque où je riais, un cailloux entre les mains.
C’était une nuit un peu étrange, je m’étais mis du basilic dans les yeux, des petites feuilles coupées en petits morceaux, « parce que les couleurs puent ».
Et je restais là, face à rien, debout dans le ressac et la pisse des autres ; le corps à demi bouffé par le sel et les états d’âmes.
Des fois, avec la houle, me revenaient en pleine gueule la crasse du passé et les bouteilles fantômes que j’avais jetées à l’eau. Il n’existait maintenant plus que des tessons, des souvenirs fracassés cent fois sur la pierre. Et je saignais de toute la peau.
Pourtant je restais là, à regarder vers le large…
-Il y a quelque chose de fascinant dans le mouvement des vagues,
quelque chose de rond, puissant, qui tient du ventre de toutes les mères-
A parler de ce qu’il ne reste plus, je choisirais d’abord de parler de toi.
De ces morceaux de vide que l’on met dans les poches, années après années . Des petits cailloux. Du mangé pour la rage.
J’y pense, mais je ne suis pas de ceux qui pleurent ; enfin, je crois…
Re: De la part de ceux qui pleurent
Ah ! il me parle ton texte, milo.
Kilis- Nombre de messages : 6085
Age : 78
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: De la part de ceux qui pleurent
À ma première lecture, je l'avoue, je n'ai pas aimé. C'était une vision qui me gênait, et tout simplement, le sens même du texte qui m'échappait. Alors j'ai lu une seconde fois ce texte, et j'ai compris son sens caché. Je l'ai trouvé agréable à lire, une fois compris, mais....il me manque quelque chose. Pas une suite. Un détail, une description peut-être, qui révèlerait le sentiment de "ceux qui pleurent". Voilà, ça manque de ressentis. Mais évidemment, ce n'est que mon avis ^^.
(J'ai une petite préférence pour l'avant dernier paragraphe, poignant, et la dernière phrase, écrasante.)
(J'ai une petite préférence pour l'avant dernier paragraphe, poignant, et la dernière phrase, écrasante.)
Miinda- Nombre de messages : 103
Age : 30
Date d'inscription : 07/07/2009
Re: De la part de ceux qui pleurent
Pili a souvent l'ouïe fine, j'ai remarqué.. Je ne sais pas si c'est pour les même raisons, mais le texte me parle aussi. Des images, des sons vagues de mouettes, de l'eau qui coule entre les mots, l'odeur de pisse s'atténue peu à peu. Bien. Bien.
Chako Noir- Nombre de messages : 5442
Age : 33
Localisation : Neverland
Date d'inscription : 08/04/2008
Re: De la part de ceux qui pleurent
T'es pas de ceux qui pleurent, mais il est beau à chialer ce fichu texte !
boc21fr- Nombre de messages : 4770
Age : 53
Localisation : Grugeons, ville de culture...de vin rouge et de moutarde
Date d'inscription : 03/01/2008
Re: De la part de ceux qui pleurent
Je lis et je sais que c'est très beau, fort, malheureusement ce soir j'ai du mal à vraiment me fondre dans ce que je lis. Votre texte n'y est pour rien, c'est moi.
Invité- Invité
Re: De la part de ceux qui pleurent
Ne vous en faites pas socque, on vous pardonnera. Relisez demain, ce texte est fondant. Bonne nuit.
Chako Noir- Nombre de messages : 5442
Age : 33
Localisation : Neverland
Date d'inscription : 08/04/2008
Re: De la part de ceux qui pleurent
Votre texte doucement mélancolique m’a saisit, because il résonne dans mon vécu ... J’apprécie la sobriété avec laquelle vous avez traité le sujet: le peu de mots utilisés suffit à ns faire pleinement ressentir cette tristesse que le narrateur subit.
Squeezer- Nombre de messages : 46
Age : 38
Localisation : Montréal
Date d'inscription : 27/06/2009
Re: De la part de ceux qui pleurent
C’est le titre qui m’a attirée, sur la page qui liste tous les textes en prose. Et puis aussi d’avoir lu tes messages dans les « débats & Co. » aujourd’hui (le rhum chaud sur le rouleau de sopalin, oui, ça m’a fait tellement rire !), alors je me suis dit : ça, c’est quelqu’un d’un peu fêlé, et j’aime bien les gens un peu fêlés (ça fait de jolis patchworks, les fêlures.)
Tes mots me parlent à moi aussi, dans un langage tellement simple, mais si fort…
J’ai trouvé ça très beau :
« L’époque où je riais, un cailloux entre les mains. »
Et puis cette histoire de basilic : c’est étrange, ce soir je me demandais pourquoi il existe un verbe pour l’ail, le poivre et le sel, mais pas pour le basilic… (Du genre : « je basilique les tomates ») Mais je m’égare…
J’aime l’alternance entre le concret et l’abstrait, la façon que tu as de les associer (« le sel et les états d’âmes », « la crasse du passé et les bouteilles fantômes »
Juste une remarque sur la forme :
« … quelque chose de rond, puissant, qui tient du ventre de toutes les mères »
Là, j’aurais rajouté un « de » avant « puissant » (question d’équilibre)
J’aime la fragilité qui transparaît dans tes mots.
Quelqu’un m’a dit un jour « Moi, je ne suis pas du genre à me suicider », comme s’il y avait un genre de personnes enclines au suicide. Alors j’aime le « enfin, je crois… », à la fin de ton texte.
Merci, Milo.
Tes mots me parlent à moi aussi, dans un langage tellement simple, mais si fort…
J’ai trouvé ça très beau :
« L’époque où je riais, un cailloux entre les mains. »
Et puis cette histoire de basilic : c’est étrange, ce soir je me demandais pourquoi il existe un verbe pour l’ail, le poivre et le sel, mais pas pour le basilic… (Du genre : « je basilique les tomates ») Mais je m’égare…
J’aime l’alternance entre le concret et l’abstrait, la façon que tu as de les associer (« le sel et les états d’âmes », « la crasse du passé et les bouteilles fantômes »
Juste une remarque sur la forme :
« … quelque chose de rond, puissant, qui tient du ventre de toutes les mères »
Là, j’aurais rajouté un « de » avant « puissant » (question d’équilibre)
J’aime la fragilité qui transparaît dans tes mots.
Quelqu’un m’a dit un jour « Moi, je ne suis pas du genre à me suicider », comme s’il y avait un genre de personnes enclines au suicide. Alors j’aime le « enfin, je crois… », à la fin de ton texte.
Merci, Milo.
petit commentaire !
Bonjour,
j'ai aimé l'expresion de cette nostalgie et de la tristesse du personnage et la manière dont elle est contée .
Plein de petits mots qui jaillissent comme des images : les lampadaires qui se prennent pour des soleils grandioses , la concurrence des étoiles, les corps bouffés pas le sel ... super ça !
En revanche, j'aime moins l'utilisation des conncteurs de temps dans le 2ème paragraphe, notamment le ' Des fois " . Il n'a pas sa pace ici !!!
Je le giclerai car il rompt avec l'ambiance lente que tu as su céeer.
j'ai aimé l'expresion de cette nostalgie et de la tristesse du personnage et la manière dont elle est contée .
Plein de petits mots qui jaillissent comme des images : les lampadaires qui se prennent pour des soleils grandioses , la concurrence des étoiles, les corps bouffés pas le sel ... super ça !
En revanche, j'aime moins l'utilisation des conncteurs de temps dans le 2ème paragraphe, notamment le ' Des fois " . Il n'a pas sa pace ici !!!
Je le giclerai car il rompt avec l'ambiance lente que tu as su céeer.
Re: De la part de ceux qui pleurent
Un cri de rage au coeur de cette nuit étrange. Milo, ce que tu dis des brisures et des absences est saisissant. La mer nourricière, l'inspiratrice, hein ? Je crois ;-)
Invité- Invité
Re: De la part de ceux qui pleurent
poignant ce texte
merci Easter de l'avoir remonté, il était déjà bien loin
merci Easter de l'avoir remonté, il était déjà bien loin
Re: De la part de ceux qui pleurent
beau texte! Poignant comme un crépuscule.
Hellian- Nombre de messages : 1858
Age : 74
Localisation : Normandie
Date d'inscription : 14/02/2009
Re: De la part de ceux qui pleurent
Peu de mots, élusifs, et tu as créé une atmosphère, dans laquelle chacun peut dérouler ses propres images, et plus encore quand les mots garrigue et mer et vagues résonnent en lui. Bravo!
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 66
Localisation : par là
Date d'inscription : 30/05/2009
Re: De la part de ceux qui pleurent
C'est une merveille, chaude, vivante, vibrante... B***, que je voudrais avoir écrit ça ! Merci !
Invité- Invité
Re: De la part de ceux qui pleurent
coline Dé a écrit:C'est une merveille, chaude, vivante, vibrante... B***, que je voudrais avoir écrit ça ! Merci !
Je savre, je savre, commentair ti doi pa komanté, mais B en 4 lettres, c'est
bouh, non? Pourquoi tu le mets pas en clair, bouh? Ca gêne quelqu'un, bouh? Ah, c'est sûr que c'est pas pareil que si tu mettais crotte ou flûte ou peut-être même zut. Mais bouh?
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 66
Localisation : par là
Date d'inscription : 30/05/2009
Re: De la part de ceux qui pleurent
milo a écrit:
A parler de ce qu’il ne reste plus, je choisirais d’abord de parler de toi.
De ces morceaux de vide que l’on met dans les poches, années après années . Des petits cailloux. Du mangé pour la rage.
J’y pense, mais je ne suis pas de ceux qui pleurent ; enfin, je crois…
Là, il y a un appel à suite !
J'ai adoré votre texte... il est vraiment taillé pour le lecteur qui en retire et surtout y retrouve une partie de lui même.
Merci merci merci... du rab ! Du rab ! Du rab ! :-D
Mure- Nombre de messages : 1478
Age : 47
Localisation : Dans vos pensées burlesques.
Date d'inscription : 12/06/2009
Re: De la part de ceux qui pleurent
Quant a moi, je n'ai pas trop accroche. L'ecriture est "jolie", certes, profonde, peut-etre, mais bizarrement, moi lecteur, je reste en surface. Pour tout dire, je trouve ca sans grande originalite, sentimentaliste, pretentieux (oui, oui ), abstrait- du coup, manquant de relief-, et force. Au narrateur/narratrice on voudrait crier : "mais reveille-toi, bordel!".
En effet, "les lumieres" qui se prennent pour des "soleils grandioses", non quoi : chez moi ca passe pas. Ajoutant a cela l'impression d'avoir "deja lu" ce genre d'imagerie-chez Koltes? Quant aux images "concurence des etoiles" et le "basilic dans les yeux parce que les couleurs puent", j'ai envie de dire : "ohlala mais qu'est-ce qu'il souffre le/la pauvre et quelle imagination de la souffrance!".
Serieux, le sentiment de nostalgie, de manque que le narrateur/narratrice voudrait communiquer ne prend pas. C'est trop aerien- pas dans le sens de leger- pour que tout cela devienne palpable, sensible, je trouve. Oui, decidement, sentimentalisme a la limite de la mievrerie c'est le gout qui me reste apres cette lecture. Et celui de l'empressement de poster- car de toute evidence ca manque de travail surtout au niveau de la narration et c'est quand meme tres court- dans le but d'impressionner.
Peut-etre pour un prochain texte- ou un precedent.
A+
En effet, "les lumieres" qui se prennent pour des "soleils grandioses", non quoi : chez moi ca passe pas. Ajoutant a cela l'impression d'avoir "deja lu" ce genre d'imagerie-chez Koltes? Quant aux images "concurence des etoiles" et le "basilic dans les yeux parce que les couleurs puent", j'ai envie de dire : "ohlala mais qu'est-ce qu'il souffre le/la pauvre et quelle imagination de la souffrance!".
Serieux, le sentiment de nostalgie, de manque que le narrateur/narratrice voudrait communiquer ne prend pas. C'est trop aerien- pas dans le sens de leger- pour que tout cela devienne palpable, sensible, je trouve. Oui, decidement, sentimentalisme a la limite de la mievrerie c'est le gout qui me reste apres cette lecture. Et celui de l'empressement de poster- car de toute evidence ca manque de travail surtout au niveau de la narration et c'est quand meme tres court- dans le but d'impressionner.
Peut-etre pour un prochain texte- ou un precedent.
A+
panasonic- Nombre de messages : 159
Age : 44
Date d'inscription : 07/01/2008
Re: De la part de ceux qui pleurent
J'oubliais, une coquille : "un caillou entre les mains", caillou sans "x", justement.
panasonic- Nombre de messages : 159
Age : 44
Date d'inscription : 07/01/2008
Re: De la part de ceux qui pleurent
Je suis resté planté dans le basilic, ce qui est original, ce qui veut dire que je cherche encore ce que tu as voulu dire. Le reste me plait bien, à part le soleil des lampadaires, qu'il me semble avoir déjà beaucoup lu, c'est une certitude. Ces deux points mis à part, le texte flatte ma sensibilité littéraire, quand bien même perfectible, je l'aurai relu 8 fois avant dimanche.
Invité- Invité
Re: De la part de ceux qui pleurent
Du beau, du sublime parfois, votre texte est très intense.
J'ai moins aimé le "mangé pour la rage" et les trois mots de fin, qui détonaient, selon moi.
J'ai moins aimé le "mangé pour la rage" et les trois mots de fin, qui détonaient, selon moi.
Saint Georges- Nombre de messages : 174
Age : 36
Localisation : Suisse et France
Date d'inscription : 23/06/2009
Re: De la part de ceux qui pleurent
Un air de poésie fine souffle discret sur l'écran de ma nuit.
J'aimerai tant avoir des lampadaires dans les yeux pour trouver, coeur léger, ce qu'il y a derrière.
Tes lumières à toi, milo, sont lucioles, celles que les lutins déposent au bord du chemin pour guider les égarés.
J'aimerai tant avoir des lampadaires dans les yeux pour trouver, coeur léger, ce qu'il y a derrière.
Tes lumières à toi, milo, sont lucioles, celles que les lutins déposent au bord du chemin pour guider les égarés.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: De la part de ceux qui pleurent
Certains éléments déjà beaucoup vus, une impression de parfois tirer sur la corde de la sensibilité, un peu trop... mais il n'empêche que le texte est beau et puissant et que je l'adopte tel quel, parce qu'il fait naître en moi un tas d'images fortes. Pourtant, le lecteur court le risque de se sentir exclu face à un tel texte, mais il n'en est rien cette fois.
J'ai beaucoup aimé :
Ils parlaient de la lumière, ils parlaient de choses et d’autres, des vendeurs de dope, de la concurrence des étoiles.
De ces morceaux de vide que l’on met dans les poches, années après années . Des petits cailloux.
J'ai beaucoup aimé :
Ils parlaient de la lumière, ils parlaient de choses et d’autres, des vendeurs de dope, de la concurrence des étoiles.
De ces morceaux de vide que l’on met dans les poches, années après années . Des petits cailloux.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: De la part de ceux qui pleurent
De manière générale, j'aime ta façon d'écrire. Ce texte ne fait pas exception. Je le trouve réussi et pourtant, j'ai quelques réserves :
Comme Panda, je n'ai pas pigé le coup du basilic ...
et je rejoins Sahkti sur la corde de la sensibilité. peut être un peu trop d'apitoiement de la part du narrateur.
Comme Panda, je n'ai pas pigé le coup du basilic ...
et je rejoins Sahkti sur la corde de la sensibilité. peut être un peu trop d'apitoiement de la part du narrateur.
Charles- Nombre de messages : 6288
Age : 48
Localisation : Hte Savoie - tophiv@hotmail.com
Date d'inscription : 13/12/2005
Re: De la part de ceux qui pleurent
Pourtant, pour le coup du Basilic, l'explication me semblait évidente :
Parce que les couleurs qui entourent le narrateur puent !
Et l'odeur du basilic a souvent des couleurs d'enfance.
Parce que les couleurs qui entourent le narrateur puent !
Et l'odeur du basilic a souvent des couleurs d'enfance.
boc21fr- Nombre de messages : 4770
Age : 53
Localisation : Grugeons, ville de culture...de vin rouge et de moutarde
Date d'inscription : 03/01/2008
Re: De la part de ceux qui pleurent
boc21fr a écrit:Pourtant, pour le coup du Basilic, l'explication me semblait évidente :
Parce que les couleurs qui entourent le narrateur puent !
Et l'odeur du basilic a souvent des couleurs d'enfance.
merci Boc ;-)
donc j'avais bien compris ... alors je re-formule, j'ai trouvé l'image pas très heureuse ... tirée par les cheveux
et puis le basilic n'a pas, à mes narines, une odeur si forte que ça. peut être une feuille de menthe plutôt ;-)
Charles- Nombre de messages : 6288
Age : 48
Localisation : Hte Savoie - tophiv@hotmail.com
Date d'inscription : 13/12/2005
Re: De la part de ceux qui pleurent
Je trouve le basilic plus à mon gout, il a sans en avoir des accents de vérité que n'a pas la menthe.
boc21fr- Nombre de messages : 4770
Age : 53
Localisation : Grugeons, ville de culture...de vin rouge et de moutarde
Date d'inscription : 03/01/2008
Re: De la part de ceux qui pleurent
boc21fr a écrit:Je trouve le basilic plus à mon gout
bah, ça dépend des moments !
va tenter des pates à la menthe ou un perrier basilic :-)))))
Charles- Nombre de messages : 6288
Age : 48
Localisation : Hte Savoie - tophiv@hotmail.com
Date d'inscription : 13/12/2005
Re: De la part de ceux qui pleurent
Charles a écrit: va tenter des pates à la menthe ou un perrier basilic :-)))))
Effectivement cela ne me tente guère !
Quelle horreur
:o)
boc21fr- Nombre de messages : 4770
Age : 53
Localisation : Grugeons, ville de culture...de vin rouge et de moutarde
Date d'inscription : 03/01/2008
Re: De la part de ceux qui pleurent
Ha bon... :-)boc21fr a écrit:Et l'odeur du basilic a souvent des couleurs d'enfance.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
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