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Lovers forever

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Message  Roxane Ven 10 Juil 2009 - 22:32

Les paysages défilent a travers les vitres de la petite peugeot. Il avait tenu à l'accompagner. Sa main tremblait un peu sur le volant. Anna, derrière, s'était endormie serrant dans sa main le collier qu'il lui avait offert. Un petit coeur ou était gravé leur initiales. Les long cheveux chocolat de la fille dégoulinait sur ses épaules et venaient caresser sa poitrine.
Lui l'air mélancolique. Il ne sais plus trop quoi faire. Il la perd, il le sent. C'est trop tard.

Il se souvient de leur rencontre. Elle, assise sur un banc, seule, sous la pluie. Elle le regardait. Étonné et rieuse. Un curieux mélange. Il l'a prit dans ses bras. Et c'est la leur histoire a commencer. C'est pourtant banal, mais il ne peut s'empêcher que ils sont différent. Parce qu'il s'aime vraiment. Ils ont réussit a déjoué cette supercherie qu'est la vie. Il a toujours été persuadé que les sentiments de la belle était réciproque, malgré la myrtille qui lui montait au joue quand il le lui disait. Il s'en foutait. Lui il aimait la myrtille. Il aurait voulu la manger, la manger, la lécher, comme on le fait avec une glace. Il aurait voulu que l'instant s'arrête, qu'il reste a jamais comme ça, heureux et amoureux.

La voiture s'enfonce a travers les arbres, méconnaissable, couleur corbeau, les oiseaux crachaient es merdent sur le capot. Sur eux. La pluie pareille a un torrent de larmes. La scène ressemblait a un compte chimérique, avec des personnages de chiffons. La fenêtre et ouverte. Anna fume, fume et fume. «Fume la vie avant qu'elle ne te fume». Trop tard. La flamme était arrivé au bout de l'explosif.
Boum. Elle, elle pensait à tout et rien. Elle pensait que si Peter pan passait qu'il la prenne derrière lui, avec sa poudre magique, ou poudre d'escampette.

Sur les joues d'Anna, des gouttes océans coulait sur ses pommettes. Elle pensait que leur histoire était un une recette dont les ingrédients avaient été mélangé par un fou. Une histoire sans queue ni tête. Une histoire qui aurait été mangé par une sourit, comme un gruyère. Voila, c'est ça, elle pensait que eux, c'était comme du gruyère. Pourtant elle ne pouvait s'empêcher de penser a Jules. Elle ne savait plus trop ce qu'elle ressentait. Pourtant elle l'avait aimé, plus fort que lui, plus fort que aucun être ne peut aimé. Mais trop d'amour tue l'amour, et a force d'aimer, son amour s'était estompé, peu a peu, avant de disparaitre dans un tourbillon de néants et d'infinie. Dans le vide. Il ne s'en était jamais rendue compte.
Sa bouche rouge sang a elle, rouge d'avoir aimé, rouge de fatigue, rouge de vécu. Sa langue dansait dans cette prison, voulant partir, mais ne pouvant, faute d'être retenue par ses sbires nommé dents.

L'amour, une bombe a retardement. Au fond, on meurt tous d'amour. Amour, amour, amour. Ils étaient lasse de ce mot qu'ils ne connaissaient que trop bien. Ils étaient lassent d'eux même, lasse de la vie.
Pauvres gens, qui s'aimaient mal, ils auraient tout sauver, si seulement, l'un d'eux auraient eu de l'éspoir. Ne serais-ce qu'une once de cet élixir magique. Une once. Mais non. Surement trop jeunes, trop beaux et trop cons.

La musique virevolte dans leur tête. Musique d'un passé commun, d'une vie commune. Les cloches s'intilles, carillonnes. C'est l'heure. Ils ne s'aime pas, plus. Pourtant Anna et Jules, ne veulent pas se quitter. Mais c'est trop tard. Tout est trop tard. L'enjeu est pourtant la. Une seule phrase. Une phrase qui aurait pu tout changé, leurs futur, leurs destins.
Ils l'embrasse une derniere fois. Elle ne pleure pas. Elle le regarde comme la première fois. Pourquoi eux ? Elle rêvait d'une vie idyllique, lui d'une maison sous les tropiques. Ca ne pouvait pas marcher. Ca ne pouvait pas.

Leur histoire, destin procrée, perdu d'avance. Ils le savaient en s'embarquant. Leurs parents ne cessaient de leur susurrer a l'oreille : on ne mélange pas les torchons et les serviettes. Autrement dit, On ne mélange pas les putes et les intellectuels. Pourtant c'est pareil. Tout le monde est pareil.
Ils le savaient. Ils ont défier les règles. c'est ça, leur différence.

Elle monte a bord. Et lui, sur le port, la regarde, comme le premier jour. comme si, tout allait recommencer. Comme si ils avaient une chance.
Elle lui sourit, sers, le collier, celui de l'amour. La seule trace. elle sert et celle la porte d'un amour impossible.

Il le reprend éspoir. C'est trop tard. La mer s'agitent, signe d'impatience;
Et au loins, le bateau de tout les rêves s'éloigne.

Game over.

Roxane

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Message  Invité Sam 11 Juil 2009 - 7:26

Je trouve que votre texte présente une fraîcheur d'expression souvent agréable, mais qu'il est terriblement desservi par une langue déplorable, truffée d'erreurs. Je vous les signale ci-dessous pour que vous puissiez les repérer et vous améliorer.

Les paysages défilent à (et non pas « a » ; essayez de mettre le texte au passé : « les paysages défilaient à travers » ; le texte ne change pas, donc le « à » n’est pas le verbe « avoir ») travers les vitres de la petite peugeot. Il avait tenu à l'accompagner. Sa main tremblait un peu sur le volant. Anna, derrière, s'était endormie serrant dans sa main le collier qu'il lui avait offert. Un petit cœur où (et non « ou » ; essayez de dire : « un petit cœur ou bien étaient gravées leurs initiales », ça ne veut rien dire ; ce n’est donc pas la conjonction de coordination qu’on place ici) étaient gravées (ce sont les initiales qui sont gravées) leur[/b]s[/b] initiales. Les longs cheveux chocolat de la fille dégoulinaient (le verbe est d’un niveau de langage un peu grossier, détonne dans l’ensemble du texte) sur ses épaules et venaient caresser sa poitrine.
Lui (peut-être un verbe ici, pour introduire « l’air » ? mais ce n’est pas obligatoire) l'air mélancolique. Il ne sait plus trop quoi faire. Il la perd, il le sent. C'est trop tard.

Il se souvient de leur rencontre. Elle, assise sur un banc, seule, sous la pluie. Elle le regardait. Étonnée et rieuse. Un curieux mélange. Il l'a prise (il a pris dans ses bras qui ? « l’ », mis pour Anna et situé avant le participe passé du verbe conjugué avec l’auxiliaire « avoir » ; dans ce cas, on accorde le participe passé) dans ses bras. Et c'est là (plus un « que » à introduire ici) leur histoire a commencé (essayez de remplacer par un autre verbe, indépendamment du sens : « et c’est là que leur histoire a vendu » ; vous voyez que « vendu » est au participe passé, il faut faire la même chose pour « commencé »). C'est pourtant banal, mais il ne peut s'empêcher (ici introduire « de penser » ?) quils (et non « que ils ») sont différents. Parce qu'ils s'aiment vraiment. Ils ont réussi (et non « réussit » qui est la forme du passé simple) à (et non « a ») déjouer cette supercherie qu'est la vie. Il a toujours été persuadé que les sentiments de la belle étaient (ce sont les sentiments qui sont réciproques) réciproques, malgré la myrtille qui lui montait aux joue[/b] quand il le lui disait (jolie expression, soit dit en passant). Il s'en foutait. Lui il aimait la myrtille. Il aurait voulu la manger, la manger, la lécher, comme on le fait avec une glace. Il aurait voulu que l'instant s'arrête, qu'il reste à jamais comme ça, heureux et amoureux.

La voiture s'enfonce à travers les arbres, méconnaissable, couleur corbeau, les oiseaux crachaient es (« des » ? « leurs » ?) merdes sur le capot. Sur eux. La pluie pareille à un torrent de larmes. La scène ressemblait à un conte (et non « compte », « compte », c’est quand on fait des maths) chimérique, avec des personnages de chiffons. La fenêtre est ouverte. Anna fume, fume et fume. «Fume la vie avant qu'elle ne te fume». Trop tard. La flamme était arrivée (c’est la flamme qui est arrivée) au bout de l'explosif.
Boum. Elle, elle pensait à tout et rien. Elle pensait que si Peter Pan passait qu'il la prenne derrière lui, avec sa poudre magique, ou poudre d'escampette.

Sur les joues d'Anna, des gouttes océan (et non « océans » ; si vous donnez un adjectif de couleur correspondant à un nom commun, sauf s’il est très courant, l’adjectif reste invariable) coulaient (ce sont les gouttes qui coulent) sur ses pommettes. Elle pensait que leur histoire était une (et non « un une ») recette dont les ingrédients avaient été mélangés par un fou. Une histoire sans queue ni tête. Une histoire qui aurait été mangée par une souris, comme un gruyère. Voilà, c'est ça, elle pensait queux (et non « que eux », c'était comme du gruyère. Pourtant elle ne pouvait s'empêcher de penser à Jules. Elle ne savait plus trop ce qu'elle ressentait. Pourtant elle l'avait aimé, plus fort que lui, plus fort quaucun (et non « que aucun ») être ne peut aimer (employez un autre verbe : « plus fort qu’aucun être ne peut vendre » ; « vendre » est à l’infinitif, donc « aimer » aussi). Mais trop d'amour tue l'amour, et à force d'aimer, son amour s'était estompé, peu à peu, avant de disparaître dans un tourbillon de néant (et non « néants », il n’y a qu’un néant) et d'infini (en non « infinie »). Dans le vide. Il ne s'en était jamais rendu (et non « rendu ») compte.
Sa bouche rouge sang à elle, rouge d'avoir aimé, rouge de fatigue, rouge de vécu. Sa langue dansait dans cette prison, voulant partir, mais ne pouvant, faute d'être retenue par ses sbires nommés (ce sont les sbires qui sont nommés) dents.

L'amour, une bombe à retardement. Au fond, on meurt tous d'amour. Amour, amour, amour. Ils étaient las (et non « lasse ») de ce mot qu'ils ne connaissaient que trop bien. Ils étaient las (et non « lassent ») d'eux-mêmes, las (et non « lasse ») de la vie.
Pauvres gens, qui s'aimaient mal, ils auraient tout sauvé (essayez d’employer un autre verbe : « ils auraient tout vendu » ; « vendu » est le participe passé, « sauvé » aussi), si seulement, (la virgule ici me paraît inutile, je pense qu’elle brise le rythme de la phrase) l'un d'eux avait (« si seulement tu avais voulu m’accompagner, j’aurais été content ») eu de l'espoir. Ne serait-ce qu'une once de cet élixir magique. Une once. Mais non. Sûrement trop jeunes, trop beaux et trop cons (j’aime la vigueur de ce mot introduit dans un ensemble de lamentations, ça réveille).

La musique virevolte dans leur tête. Musique d'un passé commun, d'une vie commune. Les cloches scintillent, carillonnent. C'est l'heure. Ils ne s'aiment pas, plus. Pourtant Anna et Jules, (pourquoi une virgule séparant le sujet et le verbe dans une phrase aussi simple ? C’est inutile et dommageable au sens) ne veulent pas se quitter. Mais c'est trop tard. Tout est trop tard. L'enjeu est pourtant là. Une seule phrase. Une phrase qui aurait pu tout changer (employez un autre verbe : « Une phrase qui aurait pu tout vendre » ; « vendre » est à l’infinitif, dans « changer » aussi), leurs futurs, leurs destins.
Il (et non « Ils », c’est Jules qui embrasse une dernière fois Anna) l'embrasse une dernière fois. Elle ne pleure pas. Elle le regarde comme la première fois. Pourquoi eux ? Elle rêvait d'une vie idyllique, lui d'une maison sous les tropiques. Ça ne pouvait pas marcher. Ça ne pouvait pas.

Leur histoire, destin procrée (destin procréé ? Je ne comprends pas ce que cela veut dire), perdu d'avance. Ils le savaient en s'embarquant. Leurs parents ne cessaient de leur susurrer à l'oreille : on ne mélange pas les torchons et les serviettes. Autrement dit, On ne mélange pas les putes et les intellectuels. Pourtant c'est pareil. Tout le monde est pareil.
Ils le savaient. Ils ont défié (employez un autre verbe : « Ils ont vendu les règles » ; « vendu » est au participe passé, donc « défié » aussi) les règles. C'est ça, leur différence.

Elle monte à bord. Et lui, sur le port, la regarde, comme le premier jour. Comme si, (cette virgule, à mon avis, est inutile, brise le rythme de la phrase) tout allait recommencer. Comme s{b]’[/b]ils (et non « si ils ») avaient une chance.
Elle lui sourit, serre, (pourquoi cette virgule entre le verbe et son complément d’objet direct placé juste après ? Il n’y a aucune raison) le collier, celui de l'amour. La seule trace. Elle serre et scelle la porte d'un amour impossible.

Il le (ce « le » est de trop, à mon avis, puisque le complément du verbe, « espoir », est explicité ; il n’y a pas à l’exprimer par un pronom) reprend espoir. C'est trop tard. La mer s'agite (et non « s’agitent », c’est la mer qui s’agite), signe d'impatience;
Et au loin (et non « loins »), le bateau de tous les rêves s'éloigne.

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Message  Roxane Lun 13 Juil 2009 - 2:39

merci beaucoup, j'ai tenu compte de vos commentaires et j'ai ré-amélioré mon texte ainsi que rallongé.
le texte est a continuer. Qu'en pensez vous ? Preferez vous la 1ere ou la 2eme version ?


L'amour est un jeu. Un jeu d'attention, de réflexion, de logique. Un jeu ou tout le monde est gagnant ou perdant. Jules et Anna on joué. Rebondissement. Ils on perdu. C'est pas leur faute, ils avaient perdu les règles.

La maison semble vide, le silence a envahit les pièces, pièces aux mur pisseux. La cheminée a cessé de fumer, la radio continue de jouer de la musique, elle joue dans le vide, pour elle même. Ses valises sont pretent. Elle attend au pas de la porte, fermé depuis longtemps, tout comme son coeur.
-Si tu étais une illusion, j'aurais ..
-Mais putain, Jules, je ne suis pas une illusion. Cesse de rêver.
-Pourquoi ? Même ca, c'est interdit ?
-C'est juste que ca ne sert a rien. Ca ne marchera pas. Les rêves ne deviennent jamais réalité. Jamais.
-Une derniere nuit ?
-Non. Non. Il n'y en aura pas cette fois. Je ne suis plus faible. Il faut que je me batte Jules, il faut que je parte, tu comprends ? C'est pour mon bien être.

Il l'entraine par la main. Elle resiste, puis craque. Il l'enmenne dans la chambre, leur ancienne chambre, l'embrasse. La scene est semblable a celle de deux tourterelles qui battifole ensemble, une espece de 'je t'aime, moi non plus' à la gainsbourg. Il la touche, la dévisage, lui sourit. Sans réponse. Ses yeux semblent triste. Pleins de colere, de haine et d'amertume. Et vide d'un coté. Elle semble vide. Vide d'éspoir, vide d'amour. Sans vie. Comme une poupée, une vulgaire poupée. Il la lache brutalement, choqué par cet révélation.
-Tu n'es pas heureuse, n'es-ce pas ?
-Pourquoi tu dis ça ?
-On ne me la fait pas a moi. Ca ce voit, Anna. Je n'te rends pas heureux.
-Arrête bon sang, ce n'est pas toi, cesse de croire que tu es le centre du monde. On ne te la fais pas ? J'ai pourtant réussit a te duper pendant toutes ces années.

Le bidon d'essence se deverse dans la cuve. Il coule, coule, coule, comme la tristesse de Jules, comme la vie d'Anna, qui coule entre ses doigts, sans rien dire, sans mots, cette salope. Elle a envie de verser la bouteille sur son corps. La main dans la poche touche des allumettes. L'envie la démange, elle a le coeur qui brule, qui se consume, qui part en miette, comme du sable.
Elle appelle son amant. L'air dépité, la voix cassé, qui se brise, aussi fragile qu'elle est, les vautours la guerre, madame la faucheuse l'attends, l'arme a la main, sourire aux levres, la nargant, jouant avec sa vie, comme un chat avec une bobine.
Elle le sait. Elle s'en fou. Ca fait longtemps qu'elle est morte, schizophrène sur les bords, marchant seule dans la rue, zigzagant dans sa tête, vivant a en mourir, se créant un monde imaginaire, entre réalité et rêves, entre chimeres et démons, bonheur et rien.

-On se dit pas je t'aime, hein, c'est les autres qui se disent ça, et nous on est pas les autres, on est Jules et Anna, toi et moi, seule contre tous, seul mais ensemble, c'est un peu contradictoire mais c'est vrai, c'est comme ça, tu ne trouve pas, Jules ?
-On est Jules et Anna. Jules et Anna, personne ne nous égales.
-On est l'égal de personne.
-On est nous. Nous. Nous deux contre eux. Nous deux.
-Toujours a deux, oh Anna, que vais-je faire sans toi ?
-Tu es fort, tu y arrivera, tu n'es pas un faible, tu n'es pas comme le reste, tu seras toujours dans mon coeur, mais il faut que je parte, tu comprends ?
Chut, ne dit rien, laisse toi guidée par le silence. Laisse toi guidée par la vie.
-La vie sans toi, je ne la savoure plus.
-Tait toi dont, apprend, déguste la, je ne serais bientôt plus. Il faut que tu vives avec. Tu n'as pas le choix, a moins que tu te suicides, ce qui serait une erreur très puéril, tu sais que je n'aurais pas voulu ça, tu veux mon bonheur ? Soit heureux, profite, vos, court, ose, ne manque pas d'occasion, profite tout simplement.
Vient maintenant.
-Tu sais j'ai toujours rêvé d'avoir quelqu'un, quelqu'un que j'aimerais plus que tout, avec qui je finirais ma vie.
-Et bien tu trouveras. On va être en retard.
-En retard ou ?
-En retard dans la vie, mon chéri.

Larmes, baisers volés, rouge sur le front, mascara qui coule, lettre d'adieu, vomissement sur les pavé.
[...]

Les paysages défilent à travers les vitres de la petite peugeot. Il avait tenu à l'accompagner. Sa main tremblait un peu sur le volant. Anna, derrière, s'était endormie serrant dans sa main le collier qu'il lui avait offert. Un petit cœur où étaient gravées leurs initiales. Les longs cheveux chocolat de la fille dégoulinaient sur ses épaules et venaient caresser sa poitrine.
Lui, l'air mélancolique. Il ne sait plus trop quoi faire. Il la perd, il le sent. C'est trop tard.

Il se souvient de leur rencontre. Elle, assise sur un banc, seule, sous la pluie. Elle le regardait. Étonnée et rieuse. Un curieux mélange. Il l'a prise dans ses bras. Et c'est là que leur histoire a commencé . C'est pourtant banal, mais il ne peut s'empêcher de penser qu’ils sont différents. Parce qu'ils s'aiment vraiment. Ils ont réussi à déjouer cette supercherie qu'est la vie. Il a toujours été persuadé que les sentiments de la belle étaient réciproques, malgré la myrtille qui lui montait aux joue quand il le lui disait. Il s'en foutait. Lui il aimait la myrtille. Il aurait voulu la manger, la manger, la lécher, comme on le fait avec une glace. Il aurait voulu que l'instant s'arrête, qu'il reste à jamais comme ça, heureux et amoureux.

La voiture s'enfonce à travers les arbres, méconnaissable, couleur corbeau, les oiseaux crachaient des merdes sur le capot. Sur eux. La pluie pareille à un torrent de larmes. La scène ressemblait à un conte chimérique, avec des personnages de chiffons. La fenêtre est ouverte. Anna fume, fume et fume. «Fume la vie avant qu'elle ne te fume». Trop tard. La flamme était arrivée au bout de l'explosif.
Boum. Elle, elle pensait à tout et rien. Elle pensait que si Peter Pan passait qu'il la prenne derrière lui, avec sa poudre magique, ou poudre d'escampette.

Sur les joues d'Anna, des gouttes océan coulaient sur ses pommettes. Elle pensait que leur histoire était une recette dont les ingrédients avaient été mélangés par un fou. Une histoire sans queue ni tête. Une histoire qui aurait été mangée par une souris, comme un gruyère. Voilà, c'est ça, elle pensait qu’eux, c'était comme du gruyère. Pourtant elle ne pouvait s'empêcher de penser à Jules. Elle ne savait plus trop ce qu'elle ressentait. Pourtant elle l'avait aimé, plus fort que lui, plus fort qu’aucun être ne peut aimer. Mais trop d'amour tue l'amour, et à force d'aimer, son amour s'était estompé, peu à peu, avant de disparaître dans un tourbillon de néant et d'infini. Dans le vide. Il ne s'en était jamais rendu compte.
Sa bouche rouge sang à elle, rouge d'avoir aimé, rouge de fatigue, rouge de vécu. Sa langue dansait dans cette prison, voulant partir, mais ne pouvant, faute d'être retenue par ses sbires nommés dents.

L'amour, une bombe à retardement. Au fond, on meurt tous d'amour. Amour, amour, amour. Ils étaient las de ce mot qu'ils ne connaissaient que trop bien. Ils étaient las d'eux-mêmes, las de la vie.
Pauvres gens, qui s'aimaient mal, ils auraient tout sauvé , si seulement l'un d'eux avait eu de l'espoir. Ne serait-ce qu'une once de cet élixir magique. Une once. Mais non. Sûrement trop jeunes, trop beaux et trop cons.

La musique virevolte dans leur tête. Musique d'un passé commun, d'une vie commune. Les cloches scintillent, carillonnent. C'est l'heure. Ils ne s'aiment pas, plus. Pourtant Anna et Jules ne veulent pas se quitter. Mais c'est trop tard. Tout est trop tard. L'enjeu est pourtant là. Une seule phrase. Une phrase qui aurait pu tout changer , leurs futurs, leurs destins.
Il l'embrasse une dernière fois. Elle ne pleure pas. Elle le regarde comme la première fois. Pourquoi eux ? Elle rêvait d'une vie idyllique, lui d'une maison sous les tropiques. Ça ne pouvait pas marcher. Ça ne pouvait pas.

Leur histoire, destin programmé d'avance , perdu d'avance. Ils le savaient en s'embarquant. Leurs parents ne cessaient de leur susurrer à l'oreille : on ne mélange pas les torchons et les serviettes. Autrement dit, On ne mélange pas les putes et les intellectuels. Pourtant c'est pareil. Tout le monde est pareil.
Ils le savaient. Ils ont défié les règles. C'est ça, leur différence.

Elle monte à bord. Et lui, sur le port, la regarde, comme le premier jour. Comme si tout allait recommencer. Comme s’ils avaient une chance.
Elle lui sourit et serre, le collier, celui de l'amour. La seule trace. Elle serre et scelle la porte d'un amour impossible.

Il reprend espoir. C'est trop tard. La mer s'agite , signe d'impatience;
Et au loin, le bateau de tous les rêves s'éloigne.

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Message  silene82 Lun 13 Juil 2009 - 6:12

Roxane a écrit:
Une histoire sans queue ni tête.
mélange pas les putes et les intellectuels.

Voilà ce qui collait pas entre eux.
L'intello équeuté
La pute étêtée.

Cela dit, c'est assez plaisant à lire, malgré les chevaux de frise de très nombreuses fautes en tous genres, qu'il me gonfle personnellement de relever, mais que le premier correcteur orthographique intégré vous aurait éliminé. Et je parle de la seconde version, la première étant par trop indécente. Cela risque de rebuter. Si vous faites l'effort d'améliorer ce point, je pense que vous pouvez trouver une voie personnelle tout à fait intéressante. Votre regard a quelque chose de désabusé que j'aime bien, et qui note par petites touches. Persévérez!
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Message  Invité Lun 13 Juil 2009 - 7:47

Pour un début, je trouve ça tout à fait prometteur. Mais par pitié, use et abuse du correcteur orthographique : quand on veut écrire, faut au moins essayer de respecter son outil ! Bon, tu prends la peine de corriger ce qu'on te signale, c'est un bon signe !
Ca veut dire que tu as vraiment envie.
Il y a de très jolies choses dans ton texte ( ça par exemple : "... zigzagant dans sa tête, vivant a en mourir, se créant un monde imaginaire, entre réalité et rêves, entre chimeres et démons, bonheur et rien)
Sur un thème plutôt rebattu, tu trouves le moyen d'écrire quelque chose de bien personnel , qui n'évite pas tout à fait les clichés mais les contrebalance joliment.

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Message  Invité Lun 13 Juil 2009 - 7:49

Ah, j'oubliais : je n'aime pas beaucoup le titre qui clichetonne !

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Message  Roxane Mar 14 Juil 2009 - 0:04

L'amour est un jeu. Un jeu d'attention, de réflexion, de logique. Un jeu ou tout le monde est gagnant ou perdant. Jules et Anna on joué. Rebondissement. Ils on perdu. C'est pas leur faute, ils avaient perdu les règles.

La maison semble vide, le silence a envahit les pièces, pièces aux mur pisseux. La cheminée a cessé de fumer, la radio continue de jouer de la musique, elle joue dans le vide, pour elle même. Ses valises sont prêtent. Elle attend au pas de la porte, fermé depuis longtemps, tout comme son coeur.
Si tu étais une illusion, j'aurais ..
Mais putain, Jules, je ne suis pas une illusion. Cesse de rêver.
Pourquoi ? Même çà, c'est interdit ?
C'est juste que ça ne sert a rien. Ça ne marchera pas. Les rêves ne deviennent jamais réalité. Jamais.
Une dernière nuit ?
Non. Non. Il n'y en aura pas cette fois. Je ne suis plus faible. Il faut que je me batte Jules, il faut que je parte, tu comprends ? C'est pour mon bien être.

Il l'entraine par la main. Elle résiste, puis craque. Il l'enmènne dans la chambre, leur ancienne chambre, l'embrasse. La scène est semblable a celle de deux tourterelles qui batifole ensemble, une espèce de 'je t'aime, moi non plus' à la Gainsbourg. Il la touche, la dévisage, lui sourit. Sans réponse. Ses yeux semblent triste. Pleins de colère, de haine et d'amertume. Et vide d'un coté. Elle semble vide. Vide d'espoir, vide d'amour. Sans vie. Comme une poupée, une vulgaire poupée. Il la lache brutalement, choqué par cet révélation.
Tu n'es pas heureuse, n'es-ce pas ?
Pourquoi tu dis ça ?
On ne me la fait pas a moi. Ça ce voit, Anna. Je n'te rends pas heureux.
Arrête bon sang, ce n'est pas toi, cesse de croire que tu es le centre du monde. On ne te la fais pas ? J'ai pourtant réussit a te duper pendant toutes ces années.

Le bidon d'essence se déverse dans la cuve. Il coule, coule, coule, comme la tristesse de Jules, comme la vie d'Anna, qui coule entre ses doigts, sans rien dire, sans mots, cette salope. Elle a envie de verser la bouteille sur son corps. La main dans la poche touche des allumettes. L'envie la démange, elle a le cœur qui brule, qui se consume, qui part en miette, comme du sable.
Elle appelle son amant. L'air dépité, la voix cassé, qui se brise, aussi fragile qu'elle est, les vautours la guerre, madame la faucheuse l'attends, l'arme a la main, sourire aux lèvres, la narguant, jouant avec sa vie, comme un chat avec une bobine.
Elle le sait. Elle s'en fou. Ça fait longtemps qu'elle est morte, schizophrène sur les bords, marchant seule dans la rue, zigzaguant dans sa tête, vivant a en mourir, se créant un monde imaginaire, entre réalité et rêves, entre chimères et démons, bonheur et rien.

On se dit pas je t'aime, hein, c'est les autres qui se disent ça, et nous on est pas les autres, on est Jules et Anna, toi et moi, seule contre tous, seul mais ensemble, c'est un peu contradictoire mais c'est vrai, c'est comme ça, tu ne trouve pas, Jules ?
On est Jules et Anna. Jules et Anna, personne ne nous égales.
On est l'égal de personne.
On est nous. Nous. Nous deux contre eux. Nous deux.
Toujours a deux, oh Anna, que vais-je faire sans toi ?
Tu es fort, tu y arrivera, tu n'es pas un faible, tu n'es pas comme le reste, tu seras toujours dans mon cœur, mais il faut que je parte, tu comprends ?
Chut, ne dit rien, laisse toi guidée par le silence. Laisse toi guidée par la vie.
La vie sans toi, je ne la savoure plus.
Tait toi dont, apprend, déguste la, je ne serais bientôt plus. Il faut que tu vives avec. Tu n'as pas le choix, a moins que tu te suicides, ce qui serait une erreur très puéril, tu sais que je n'aurais pas voulu ça, tu veux mon bonheur ? Soit heureux, profite, vos, court, ose, ne manque pas d'occasion, profite tout simplement.
Vient maintenant.
Tu sais j'ai toujours rêvé d'avoir quelqu'un, quelqu'un que j'aimerais plus que tout, avec qui je finirais ma vie.
Et bien tu trouveras. On va être en retard.
En retard ou ?
En retard dans la vie, mon chéri.

Larmes, baisers volés, rouge sur le front, mascara qui coule, lettre d'adieu, vomissement sur les pavé, douce, coup de talons, rouge a lèvres sur le front, Alice se perd dans son pays des merveilles, qui au passages, ne sont plus du tout féerique, les fleurs se fanent au passage de la belle, l'orage fait rage, les éclairs saccagent les rêves d'Anna, un semblant d'apocalypse regne, les ténèbres ont torturé Morphée, l'imagination de la jeune fille divague, disparaît, les cauchemars se font lunatiques, cette histoire est lunatique, elle ne veut rien a dire, le mythe du poète maudit qui aurait loupé un passage de son conte. L'esprit d'Anna vogue entre ses souvenirs, comme dans un vieux films ou on voit défilé la vie du héros, mais cette fois a l'envers, les images passent, repassent et trèpassent. Elle danse, danse comme si sa vie en dépendait, comme si elle ne tenait plus qu'a ca, son jupon vole dans tout les sens, gonfle, dégonfle, elle ne tient plus en place, elle danse accompagné d'amis imaginaires, au pays du songe c'est le bal des fous, des ivrognes qui boivent sans boire, un élixir inventée de toute part.
Anna danse, les fées, les lucioles, la vie danse avec elle, le monde danse. Les lumières l'éblouissent, ses yeux pleurent, de joie, de tristesse, peu importe, le soleil tape, fait des ravages, il envahit sa peau, sa bouche, pénètre dans ses narines, transperce son cœur.
murmure moi je t'aime, murmure le moi, je t'en pris.
Chut, tait toi, écoute. Écoute le silence. C'est tellement beau.
Écouter le silence, c'est un peu contradictoire, non ?
Au contraire, c'est la plus belle chose a écouter, oui, a écouter.
Si tu le dis.
Je l'affirme.
Bon et bien
Chut.

Le temps disparaît, les horloges se désintègrent, les vagues choco-vanilles viennent caresser leur jambes, ils sont bien, la plage est leur seul refuge, les cocotier ornent le sable, quelques de leurs fruit a terre. Il y a des flamant roses partout, des pandas et des singes aussi. Les baleines ont des elles, les pigeons nagent avec les dauphins, qui se font bouffer par des hordes de Bubulles le poisson rouges. Le monde est a l'envers. Peu importe, puisqu'il le veulent ainsi. Il y a des marchants de glaces a tout les coins de rue. Les gens ont l'air heureux. Ils cachent bien leurs jeu, pense la merveilleuse. Elle n'a pas tord. Elle n'a pas raison. Les gens disparaissent, ne laissant plus que Jules et Anna au milieu des dunes, étendus sur leur serviette azur qui se mêle a la mer. Les nuages s'assombrissent et cachent l'hélianthe, un torrent de pleurs se déversent sur eux. Le ciel pleure, le monde pleur. Ils s'en foutent. L'eau montent, embarquant leur support. Ils s'en foutent. Ils n'ont plus rien a perdre. La vie ? Ils l'ont déjà perdu. A vivre a en mourir,a s'aimer a en crever, ça a bien fini par arrivé, ils sont mort, il ne reste plus que leur enveloppe corporelle, leur âme, elle, s'est envolée depuis bien longtemps, pantins de Dieu, ou du Diable ils sont. Simple jouet née de la jouissance des deux maitres de l'univers. Révélation. Ils étouffent. L'amour, leur carburant est vide, la jauge indique qu'ils vont tomber en panne. Ils sombrent.


Les paysages défilent à travers les vitres de la petite peugeot. Il avait tenu à l'accompagner. Sa main tremblait un peu sur le volant. Anna, derrière, s'était endormie serrant dans sa main le collier qu'il lui avait offert. Un petit cœur où étaient gravées leurs initiales. Les longs cheveux chocolat de la fille dégoulinaient sur ses épaules et venaient caresser sa poitrine.
Lui, l'air mélancolique. Il ne sait plus trop quoi faire. Il la perd, il le sent. C'est trop tard.

Il se souvient de leur rencontre. Elle, assise sur un banc, seule, sous la pluie. Elle le regardait. Étonnée et rieuse. Un curieux mélange. Il l'a prise dans ses bras. Et c'est là que leur histoire a commencé . C'est pourtant banal, mais il ne peut s'empêcher de penser qu’ils sont différents. Parce qu'ils s'aiment vraiment. Ils ont réussi à déjouer cette supercherie qu'est la vie. Il a toujours été persuadé que les sentiments de la belle étaient réciproques, malgré la myrtille qui lui montait aux joue quand il le lui disait. Il s'en foutait. Lui il aimait la myrtille. Il aurait voulu la manger, la manger, la lécher, comme on le fait avec une glace. Il aurait voulu que l'instant s'arrête, qu'il reste à jamais comme ça, heureux et amoureux.

La voiture s'enfonce à travers les arbres, méconnaissable, couleur corbeau, les oiseaux crachaient des merdes sur le capot. Sur eux. La pluie pareille à un torrent de larmes. La scène ressemblait à un conte chimérique, avec des personnages de chiffons. La fenêtre est ouverte. Anna fume, fume et fume. «Fume la vie avant qu'elle ne te fume». Trop tard. La flamme était arrivée au bout de l'explosif.
Boum. Elle, elle pensait à tout et rien. Elle pensait que si Peter Pan passait qu'il la prenne derrière lui, avec sa poudre magique, ou poudre d'escampette.

Sur les joues d'Anna, des gouttes océan coulaient sur ses pommettes. Elle pensait que leur histoire était une recette dont les ingrédients avaient été mélangés par un fou. Une histoire sans queue ni tête. Une histoire qui aurait été mangée par une souris, comme un gruyère. Voilà, c'est ça, elle pensait qu’eux, c'était comme du gruyère. Pourtant elle ne pouvait s'empêcher de penser à Jules. Elle ne savait plus trop ce qu'elle ressentait. Pourtant elle l'avait aimé, plus fort que lui, plus fort qu’aucun être ne peut aimer. Mais trop d'amour tue l'amour, et à force d'aimer, son amour s'était estompé, peu à peu, avant de disparaître dans un tourbillon de néant et d'infini. Dans le vide. Il ne s'en était jamais rendu compte.
Sa bouche rouge sang à elle, rouge d'avoir aimé, rouge de fatigue, rouge de vécu. Sa langue dansait dans cette prison, voulant partir, mais ne pouvant, faute d'être retenue par ses sbires nommés dents.

L'amour, une bombe à retardement. Au fond, on meurt tous d'amour. Amour, amour, amour. Ils étaient las de ce mot qu'ils ne connaissaient que trop bien. Ils étaient las d'eux-mêmes, las de la vie.
Pauvres gens, qui s'aimaient mal, ils auraient tout sauvé , si seulement l'un d'eux avait eu de l'espoir. Ne serait-ce qu'une once de cet élixir magique. Une once. Mais non. Sûrement trop jeunes, trop beaux et trop cons.

La musique virevolte dans leur tête. Musique d'un passé commun, d'une vie commune. Les cloches scintillent, carillonnent. C'est l'heure. Ils ne s'aiment pas, plus. Pourtant Anna et Jules ne veulent pas se quitter. Mais c'est trop tard. Tout est trop tard. L'enjeu est pourtant là. Une seule phrase. Une phrase qui aurait pu tout changer , leurs futurs, leurs destins.
Il l'embrasse une dernière fois. Elle ne pleure pas. Elle le regarde comme la première fois. Pourquoi eux ? Elle rêvait d'une vie idyllique, lui d'une maison sous les tropiques. Ça ne pouvait pas marcher. Ça ne pouvait pas.

Leur histoire, destin programmé d'avance , perdu d'avance. Ils le savaient en s'embarquant. Leurs parents ne cessaient de leur susurrer à l'oreille : on ne mélange pas les torchons et les serviettes. Autrement dit, On ne mélange pas les putes et les intellectuels. Pourtant c'est pareil. Tout le monde est pareil.
Ils le savaient. Ils ont défié les règles. C'est ça, leur différence.

Elle monte à bord. Et lui, sur le port, la regarde, comme le premier jour. Comme si tout allait recommencer. Comme s’ils avaient une chance.
Elle lui sourit et serre, le collier, celui de l'amour. La seule trace. Elle serre et scelle la porte d'un amour impossible.

Il reprend espoir. C'est trop tard. La mer s'agite , signe d'impatience;
Et au loin, le bateau de tous les rêves s'éloigne.

Game over.

Roxane

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Message  Roxane Mar 14 Juil 2009 - 17:19

qu'en pensez vous ?
pour les fautes d'orthographes j'y travaille mais j'utiliste open office qui les signale et je les corriges!

Roxane

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Message  Invité Mar 14 Juil 2009 - 17:34

Roxane, voici ce que donne une lecture des quelques premières phrases du texte :
"L'amour est un jeu. Un jeu d'attention, de réflexion, de logique. Un jeu où tout le monde est gagnant ou perdant. Jules et Anna ont joué. Rebondissement. Ils ont perdu."

A mon avis, il ne vous suffit pas d'utiliser un correcteur orthographique en ligne ; vous avez une très mauvaise orthogaphe, je pense que vous en êtes consciente, et, pour obtenir un texte lisible, il vous faut vous astreindre à vérifier presque mot à mot votre texte, à vous préoccuper des règles de grammaire, etc. Ou bien à vous faire relire par quelqu'un ayant un meilleur niveau de langue. Cela est certes fastidieux, bien moins satisfaisant que de publier directement, mais cet effort est nécessaire si vous voulez éviter de décourager vos lecteurs et mettre en valeur ce que vous avez à dire ; je pense sincèrement que votre écriture est intéressante et qu'elle le mérite, cet effort.

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Message  Sahkti Lun 3 Aoû 2009 - 12:45

Gaffe à l'ortho tout de même :-( C'est pénible à lire toutes ces fautes !

Méli-mélo de pathos et de drame émotionnel avec des êtres qui se regardent le nombril et ne peuvent exister qu'en se détruisant. Pourquoi pas, même si ce sujet a déjà été maintes fois traité mais alors autant le faire autrement, avec une autre pertinence, des images plus fortes... ce n'est pas le cas ici et je n'ai pas accroché, désolée. J'ai trouvé l'ensemble assez lisse, presque mièvre. Je crois que ça vaudrait la peine d'épurer, de supprimer les répétitions d'idées, de se concentrer sur le drame plutôt que sur l'emballage.
Ceci n'est que mon avis subjectif par définition :-)
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