Amélia Éroom et la prophétie du treizième évangile.

[melly]

Introduction

Je m’appelle Jonathan Withbow et l’histoire que j’ai à vous raconter est loin d’être une banalité, elle fait partie de notre histoire. Nous devons nous en souvenir, pour ne pas que le passé refasse surface. L’empire Romaine fut l’une des civilisations les plus réputées, la première démocratie, les premières piscines, les beaux palais et leurs jeux dangereux. Pendant ce temps, un jeune romain au destin fabuleux prophétisa un monde nouveau. Cela arriva un 7 juillet 2077, Le tiers de la population terrestre se réveilla avec d’étranges pouvoirs, mais je ne fus pas l’un d’eux. Je l’aurais désiré, mais ce n’était pas ma destinée.

Tout ne pouvait malheureusement pas bien aller, la nature des hommes ainsi que la jalousie prit d’assaut ce pauvre monde, se fut une catastrophe .Les gens riches et importants, comme le gouvernement lui-même rendis la vie difficile aux privilégiés. Les scientifiques se mirent à les étudier, comme les plus innocents des cobayes. La technologie était le point principal de l’économie terrestre, et certains humains pouvaient s’en passer grâce à la magie. Les scientifiques, après maintes tentatives, trouvèrent le moyen, à l’aide d’un vaccin, à neutraliser leurs pouvoirs temporairement. Le gouvernement vit ce moyen comme une solution acceptable pour se débarrasser des gens « anormaux ». Ainsi, treize ans plus tard, ils créèrent des prisons aux cellules insalubres. Celles- ci pouvaient contenir deux mille prisonniers et étaient situées au dessus d’une usine fabriquant robots et autres machines. Cela permettait de produire sans payer personnes. Les fournaises furent responsables de nombreux morts, mais de toute façon ils finissaient tous par mourir soit de cette façon soit en s’empoisonnant avec les gazs.
Je les admirais en secret, mais je ne les affectionnais point. La preuve, ils me surnommaient le Diable. J’étais rude et sévère, tel était le rôle d’un commandant de prisons. J’ai donné la mort à de nombreuses personnes. Je n’étais pourtant qu’un pion dans toute cette affaire. Je souhaitais une fin prochaine, sans pour autant estimer cette pensée. Ce désir s’accentua encore plus, lorsque mon regard croisa celui d’une jeune fille. Il n’y avait aucune terreur dans ses yeux. Je me confesse ainsi pour me faire pardonner mes fautes, aussi horribles soient-elles. Je joins dans ce carnet le journal de cette jeune fille, ainsi que ma propre version des faits.

[Invité]

Cette introduction, selon moi, présente le défaut inhérent à une partie de la production de science-fiction ou de fantastique français : celui de tout expliciter, mâcher le travail au lecteur. Je préfère de beaucoup, quand je m'immerge dans un nouvel univers, qu'il me soit donné comme une évidence, tel le monde qui nous entoure, et le découvrir peu à peu grâce aux différents événements qui s'y déroulent.

Pour donner un exemple, il y a quelque temps j'ai lu une nouvelle de science-fiction qui commençait ainsi, ou à peu près : "Les voyages inter-branes épuisaient toujours X ; celui-ci ne fit pas exception à la règle." J'ai appris ainsi, un une courte phrase, que l'histoire se déroulerait dans un cadre conceptuel tiré de la théorie des cordes, où le voyage inter-dimensionnel était monnaie courante. Avec votre méthode d'exposition, on aurait eu : "L'univers, selon la théorie des cordes, est constitué de diverses dimensions également dénommées "branes". L'avancée de la science a permis de développer une forme de voyage inter-dimensionnel, de manière assez sûre pour que les seuls effets secondaires, en soient, chez certaines personnes comme X, un grand épuisement. Ce fut encore le cas cette fois-ci."
Il est clair que la deuxième manière est inutilement lourde, et n'éveille pas l'intérêt du lecteur de science-fiction qui ne demande qu'à avoir ses neurones stimulés par l'immersion dans un cadre dépaysant, aux règles insolites.

Par ailleurs, votre texte présente quelques erreurs de langue que je vous signale ci-dessous :
"L’empire Romain (et non "Romaine")"
"Pendant ce temps (ce n'est pas une faute de langue, mais qu'apporte ce "Pendant ce temps" ? Cela correspond-il à l'époque entière, puisqu'il n'y a pas eu d'autre indication temporelle ? Si oui, je trouve cela inutile, un peu comme si vous aviez écrit "Pendant l'histoire du monde", on manque de précision), un jeune Romain"
"Les gens riches et importants, comme le gouvernement lui-même rendirent la vie difficile"
"Les scientifiques, après maintes tentatives, trouvèrent le moyen, à l’aide d’un vaccin, de neutraliser leurs pouvoirs"
"Cela permettait de produire sans payer personne (et non "personnes")"
"les gaz (et non "les gazs")"

En espérant ne pas vous avoir découragé, je vous souhaite la bienvenue sur Vos Ecrits. A vous lire bientôt !

[melly]

Merci de m'avoir aidé, je vais corriger ces méchante fautes ^^

[melly]

J'arrive pas à édité mon sujet... Voici la suite:

Le mercredi 4 juin 2090

Cette pièce pue la charogne… Je veux sortir d’ici! Le vaccin qu’on m’a administré, m’étourdit. Plus droguée que ça, tu meurs. Ma tête est lourde et mes pouvoirs sont réduits à néant et je n’ai plus de force dans mon corps meurtri. J’ai pourtant tout fait pour cacher mes pouvoirs. Jamais je ne les avais vraiment utilisé. Pourquoi suis-je dans cette situation? Je n’ai rien fait de mal j’en suis sûre.

*****
Un pain rassit et un verre d’eau brunâtre, voilà ce qu'on vient de me porter. Pas très ragoûtant, mais c'est mieux que rien. J’ai gardé ce journal en espérant un jour pouvoir vivre quelque chose d’extraordinaire et le noter, mais je n’en demandais pas autant! Ici je suis vouée à la mort. Mon courage est descendu bien bas. Ça m’apprendra à voyager sans carte. En plein dans le champ de bataille, j’en ris intérieurement. Quelle idiote je fais. Je vais aller dormir pendant que j’en ai le temps.

Amélia Éroom

Jeudi le 5 juin 2090

Toujours enfermée! Tôt ce matin, un médecin m’a réveillé pour m’injecter cette saloperie de poison, je souhaitais qu’ils m’oublient. Pourtant ils l’ont presque fait puisque je n’ai rien eu à me mettre sous la dent. La seule satisfaction du moment est ce journal, si petit qu'il est facile à cacher dans une crevasse du mur. Ni vu ni connu. Grâce à une fissure, je vois la lumière de la lune, par le plafond, seule source d’éclairage dans cet horrible endroit. Tout est tellement humide, aucun confort quelconque, sauf une couette rapiécée. On ce croirait au moyen âge, aucun entretien n’a jamais été fait dans ma cellule et tout semble si vieillot, entre ces quatre murs de briques. J’ai souvenance d’avoir traversé un couloir avant d’atterrir ici. Tout était blanc et il y avait des caméras partout, en plus d’un millier d’hommes armés jusqu’aux dents. J’ai aussi mis les pieds dans une salle ornée d’une vitre avec vue du couloir. Il y avait une centaine de personnes devant un ordinateur et à leur coté un prisonnier. Mes gardiens me prenaient par un bras, m’avaient dirigés, vers un homme vêtu de blanc. Après avoir effectué un court examen, il écrivit des notes sur sa machine.

Mon ventre gargouille de plus belle, mais me plaindre n’est pas une bonne chose.

Aujourd’hui j’ai entendu le cri d’agonie d’une personne égorgée vive. Ces salauds n’ont même pas l’indulgence de tuer proprement. Je vais me faire petite c'est le seul moyen d'échapper à la galère. Cette guerre est une des plus stupides, machine V.S magie, vivre et laisser vivre serait plus simple et plus accommodant pour tout ceux en quête de liberté. But de tout cela ? Aucun. Un camp envoie ses machines tuer les magiciens et ses derniers envoient des sorts. Moi je suis dans un camp de concentration. Quel destin fabuleux que de mourir pour une guerre hypocrite et stupide. On meurt tous un jour, pas vrai?

Amélia Éroom

[Invité]

Je préfère cette suite à l'introduction, avec la forme du journal intime on suit l'action et on a une chance de découvrir peu à peu le contexte.

"Aujourd’hui j’ai entendu le cri d’agonie d’une personne égorgée vive. Ces salauds n’ont même pas l’indulgence de tuer proprement. Je vais me faire petite c'est le seul moyen d'échapper à la galère." : "galère", le mot me paraît un peu léger pour la situation...

[melly]

à cette merde c'est mieux?

[silene82]

[quote="melly"]IntroductionL’empire Romaine fut l’une des civilisations les plus réputées, la première démocratie, les premières piscines, les beaux palais et leurs jeux dangereux.
prochaine, sans pour autant estimer cette pensée. /quote]

Vous avez de curieuses références historiques; Rome, à ma connaissance, n'a jamais été une démocratie stricto sensu, Athènes à la limite, si l'on admet que les métèques, les femmes et les esclaves sont des sous-hommes, comme c'était perçu.
Les piscines? Il y en avait en Egypte, à peu près 1000 ans avant que la maternelle louve ne donnât ses odoriférantes mamelles à téter aux jumeaux fondateurs. Les jeux dangereux des palais? Ah oui, Néron, Caligula, Tibère....

[Sahkti]

J'arrive pas à édité mon sujet...

Non, tu ne peux pas éditer, tu dois demander à la modération d'effectuer les corrections si jamais.

[Sahkti]

Je suis passée complètement à côté en raison de tournures par moments bancales, des fautes et puis de cette volonté de tout dire en si peu de temps, désolée.
Sans compter quelques erreurs historiques sur l'empire romain, loin d'être un précurseur dans certains domaines.

Dans la seconde partie, tu rattrapes légèrement tout cela mais cela n'a pas suffi à m'embarquer.

M'est avis que pour l'introduction, tu devras supprimer quelques détails, ne pas trop en dire, donner au lecteur l'impression qu'il va entrer dans un univers particulier mais sans lui préciser de quoi il s'agit. Pas simple j'en conviens mais jouable me semble-t-il.

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