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Lofts

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silene82
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Message  abstract Mar 14 Juil 2009 - 16:24

Sept semaines. Sept semaines et pas une seule goutte de pluie. Marie est partie avec la petite rejoindre ses parents en bord de mer. L’air est irrespirable. Ceux qui ont eu l’occasion de fuir vers la côte ou les campagnes sont partis. Moi, je suis resté. D’abord parce que j’ai un dossier à terminer mais surtout parce que l‘idée de partager un 60 m² avec mes beaux-parents durant toute une semaine me rebute encore plus que la fournaise de la ville. Et, comme dit Marie, ce n’est pas une mauvaise chose que quelqu’un reste pour garder l’immeuble.

Il y a un peu moins de trois mois que nous avons emménagé dans l’ancienne manufacture reconvertie en lofts. En fait de lofts, il s’agit plutôt de grands appartements s’articulant autour d’une cour intérieure. C’est cette dernière qui a définitivement décidé Marie. Elle imaginait déjà la petite y jouer des heures entières, sauter à la corde ou nourrir les poissons du bassin. Nous pourrions également y inviter nos amis pour des soirées barbecue ou peut-être même y faire pousser quelques légumes dans des vasques. Pour l’heure, les caisses de mon bureau ne sont pas encore déballées et je cherche depuis ce matin le berceau de mon agenda électronique.

La chaleur a déjà envahi tout l’appartement. Alors je garde les lourds rideaux fermés et le gros ventilateur fait de son mieux. Je déambule en slip, pas le courage de m’habiller. Les infos à la radio tournent pour l’essentiel autour de la météo : les risques d’incendie en forêt, les ventes exceptionnelles de boissons ou la prise d’assaut des piscines municipales. Rien de bien original. La vague de chaleur va perdurer les prochains jours mais il faut s’attendre à de violents orages en fin de semaine. La police recommande de ne pas laisser d’immeubles ou de maisons vides. Des bandes organisées sévissent dans la région.
J’ai bien fait de rester.

Sur les dix-sept appartements de l’immeuble, je pense qu’il n’y a plus que moi. A moins que la vieille demoiselle du studio du rez-de-chaussée soit aussi restée. J’ai donc la lourde responsabilité de nourrir le chat du troisième, de m’occuper des hamsters du petit Guillaume et d’arroser les plantes de l’étudiante en biologie. Je profiterai de mon passage pour allumer quelques lampes, ouvrir et fermer des tentures de façon à ce que ça ait l‘air un peu habité.

Onze heures du matin, le soleil commence à chauffer le zinc de la toiture. Déjà vingt-neuf degrés. Je n’ai encore vidé qu’une seule caisse. L’odeur de vieux papier me prend à la gorge. Par la baie vitrée, je regarde la pelouse roussie au centre de la cour. Tiens, une poupée oubliée par la petite. Je n’ai même pas le courage d’aller la sauver de la morsure du soleil.

D’habitude le jardin fourmille de vie. Là, même les oiseaux semblent l’avoir déserté. J’ai l’impression d’être le dernier être vivant, comme s’il ne restait plus que moi après la grande catastrophe. Appuyé à la rambarde du balcon, j’ai envie de hurler ma puissance. « Cailloux, brins d’herbes, arbres, admirez le nouveau maître de l’univers, le seul et dernier homme que porte cette planète » Mais je n’ose pas. Même après l’anéantissement de l’espèce humaine, un trentenaire blanc comme une endive, vêtu uniquement d’un slip à l’élastique relâché et, de surcroît, se prenant pour le maître du monde reste totalement ridicule. Je vais plutôt aller me chercher une canette de bière pour boire à mon nouveau statut.

Une mouche virevolte dans la cuisine je ne suis donc pas le dernier occupant de la planète.
― Salut Mouchette, alors tu viens tenir compagnie à un pauvre type seul ? C’est très gentil de ta part. Allez, je bois un coup avec toi mais après je te laisse, j’ai du boulot moi.

Ma nuit a été mauvaise, agitée. Il fait trop chaud dans la chambre, je ne sais plus quel subterfuge employer pour faire entrer un peu d’air frais.
Je vais avoir besoin de plusieurs cafés bien serrés pour tenir debout. Dans la cuisine, Mouchette a trouvé des congénères, elles sont maintenant trois autour des fruits.
― Au moins toi, ma belle, tes semblables ne t’ont pas abandonnée.

Je suis trop las pour entreprendre quoi que ce soit aujourd’hui. La tasse à la main, je me vautre dans le grand canapé couleur taupe que Marie a choisi pour notre nouveau logement. Je somnole, avachi devant l’écran de télévision. Un reportage sur la fonte des banquises est diffusé en boucle sur la chaîne payante, comme si la vision des glaces du grand nord pouvait apporter un peu de fraîcheur.
Les mouches ont plus de dynamisme que moi. Elles m’ont suivi et sont maintenant à la recherche de grains de sucre dans les joints de la table basse.

Je dois quand même trouver suffisamment d’énergie pour aller vérifier que tout est en ordre chez mes nouveaux voisins. Je ne voudrais pas être coupable de la déshydratation des hamsters de Guillaume. On ne sait jamais de quelles représailles est capable un môme en colère. Je traverse les longs couloirs à la lumière bleutée avec l’impression de découvrir un vaisseau fantôme. Seul le bourdonnement des mouches anime le lieu. Quelqu’un a certainement oublié de sortir ses poubelles. A la rentrée, il y aura des choses à mettre au point lors de la réunion du syndic. Mes missions accomplies, je peux reprendre le cours normal de mes activités : canapé, bureau, bière.

Malgré la chaleur j’arrive à finaliser mes rapports en retard. Ce n’est pas si mal. La température de la chambre est inhumaine, même la nuit on ne passe pas sous les trente degrés. Je finis par m’endormir sur le divan devant un vieux western. Du salon j’entends les bruits de la ville. Une sirène de police tout au loin, un chien qui aboie. Le temporisateur du feu piétons. Un à un ces sons parasites sont avalés par mes rêves.

Ce ne sont pas les premiers rayons du soleil qui me réveillent à l’aube, il fait d’ailleurs anormalement sombre, mais plutôt l’impression d’une présence étrangère à l’appartement. Une agitation sourde et particulière qui me rappelle les préparatifs des grands départs. Ce n’est qu’une fois debout que je réalise ce qu’il se passe. La lumière n’entre plus dans la pièce de séjour. La baie vitrée est entièrement recouverte de mouches qui tentent de rejoindre l’extérieur. La vision des insectes est atterrante. J’ai envie de hurler mais aucun son ne sort de ma bouche béante. Ma peau se couvre d’un film de sueur froide, la nausée remonte des profondeurs de mon estomac. J’ai juste le temps de tituber jusqu’à la salle de bain.

Je dois me calmer. Ce ne sont que de pauvres mouches qui viennent d’éclore. Rien de plus. Juste quelques diptères communs. Je m’arme d’un balai pour atteindre la poignée de la porte fenêtre. Ouvrir grand qu’elles puissent sortir au plus vite. Il me faut trouver la source de cette invasion. Et de suite, si je ne veux pas revivre ce cauchemar.

Wikipedia m’apprend que mes hôtes sont des Lucilia sericata. Des mouches vertes communes en d’autres termes. Leur vie n’est que de trois jours, ce qui me rassure un peu. Une phrase retient cependant mon attention : « leurs larves jouent un rôle important dans l’élimination des cadavres. » Mais qu’est-ce qui a bien pu attirer ces bêtes ici. Qu’ont-elles découvert que je ne vois pas?

Je décide d’inspecter l’immeuble de façon systématique. Mon exploration va débuter au coin sud ouest pour aboutir à l’angle nord est du bâtiment.
Première étape, l’appartement de l’étudiante. Il est tel que je l’avais laissé la veille, propre, parfaitement rangé. J’en profite pour arroser les plantes dont la terre s’assèche déjà. Pas de trace d’insecte, pas d’odeur nauséabonde. Je referme soigneusement la porte. Dans le couloir, je croise bien deux ou trois mouches mais rien d’anormal pour une chaude journée d’été. Je ne remarque rien non plus dans la cage d’escalier. Juste un paquet de cigarettes et une canette de soda, abandonnés sur le rebord d’une fenêtre. Rien qui puisse expliquer la présence massive d’insectes. J’emporte les déchets et repasse à mon appartement.

Les mouches semblent avoir compris où était la sortie. Il n’en reste plus qu’une petite dizaine, essentiellement concentrées dans la cuisine. Ca sent le renfermé, le linge sale et le fruit avarié. Je n’en peux plus de vivre dans cette atmosphère confinée. J’ouvre grand les tentures pour faire entrer la lumière et ramasse les vêtements qui jonchent le sol. Et ce linge mouillé que j’ai disposé dans tous les coins pour rafraîchir l’air... Lorsque j’empoigne le drap de bain détrempé sur l’appui de fenêtre, une poignée d’asticots blancs en ressort. Je pousse un cri de dégoût. Mon dieu, si Marie voyait l’état dans lequel j’ai mis l’appartement…
Je vaporise une bonne dose du vieil insecticide que j’ai retrouvé sous l’évier.

Déjà treize heures. Je reprends mon exploration du bâtiment. Les mouches sont quand même nombreuses dans le couloir. Je décide de les suivre et de les répertorier. Neuf dans le couloir du troisième, onze dans l’escalier vers le second, dix-huit au plafond du premier. Plus je descends dans les étages, plus leur nombre augmente.
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Message  abstract Mar 14 Juil 2009 - 16:25

Arrivé dans le hall d’entrée, je remarque une étrange odeur. Comme celle des galettes de riz ou des céréales mélangée avec un vieux fond de café froid. Un peu douceâtre et sucrée. Trois mouches sortent sous mes yeux d’une fissure dans le plancher près des boîtes aux lettres. Il va falloir aussi inspecter les caves. Je descends le petit escalier de bois, vestige du passé industriel du bâtiment. Cette partie n’a pas été rénovée, on peut encore voir sur les murs les anciennes consignes de travail des ouvriers. Un grand clac métallique résonne dans mon dos. C’est vrai qu’une porte automatique a été installée pour éviter les vols. Il faut dire que le gagnant 2003 du meilleur sommelier vit au deuxième étage et qu’il commence à en avoir marre de se faire vider sa cave. Je suis obligé de mettre mon mouchoir devant mon nez tant l’odeur devient forte. Les mouches, elles, semblent apprécier. Elles sont tellement nombreuses que je sens leurs ailes me frôler.

La minuterie vient de se couper. Je n’y vois plus rien. Le bourdonnement des mouches suffit à me diriger. Mais quel animal a bien pu venir crever ici pour puer autant ? J’avance à petits pas en tâtant le mur. Mais où est ce fichu interrupteur ? Mes sandales ne sont plus en contact direct avec le sol. A chaque pas j’entends un léger crissement, comme si j’avançais sur un grand paillasson ou sur un tapis synthétique. De mes doigts, j’atteins une forme arrondie de bakélite. Le néon clignote enfin avant de se stabiliser. Et là, la répulsion est totale. Les murs sont couverts de mouches mais surtout le revêtement que je sentais sous mes pieds est composé de centaines de larves blanches. Je sens l’acide gastrique remonter de mon estomac vers ma gorge. Le goût suret franchi ma glotte pour atteindre les premières papilles de mon palais. Quelques spasmes. Je vomis accroupi contre le mur. Il faut que je sorte d’ici. Je me précipite sur la porte métallique. Nom de dieu, le système anti-effraction l’a verrouillée. Je suis enfermé dans ce tombeau imprégné par la mort. Je hurle tant que je peux. Personne ne peut m’entendre. La panique et le désespoir fondent sur moi. Des larmes se mêlent à ma sueur. Je pense à Marie, à la petite aussi. Ça ne peut pas finir ainsi. Je dois me calmer. Réfléchir, faire abstraction de l’environnement. Faut que je me souvienne, on avait parlé de cette cave, du risque d’y enfermer quelqu’un…Oui, ça me revient, on laisse une clé de secours, avec un petit cordon rouge. Mais où ? Ma force est tout d’un coup décuplée. Je dois la trouver. Je retourne tout ce qui se trouve sur mon passage, étagères, meubles de jardin, parasols…Et toujours la désagréable sensation que mes tripes veulent rejoindre l’air libre. Les mouches se collent sur mon visage, s’agglutinent autour de mes yeux. J’essaye une à une les portes des cagibis correspondant aux différents appartements. La première est fermée à double tour, la deuxième s’ouvre sur un espace entièrement vide. Plus je m’enfonce dans les entrailles du bâtiment, plus les mouches sont nombreuses. La minuterie vient à nouveau d’éteindre la lumière. Je progresse dans les ténèbres.

J’arrive peu à peu à faire abstraction des asticots que je sens glisser entre mes orteils nus. Ne penser à rien, avancer. Trouver la clé. Enfin une porte cède sous mes coups d’épaules. J’y vois à peine. C’est manifeste que l’odeur de putréfaction provient de là. J’avance, une main le long du mur, l’autre balayant l’espace devant moi. C’est alors que mes doigts entrent en contact avec une matière douce, soyeuse, agréable comme… Oui exactement comme la peau d’un chat. Je hurle de terreur. Ce que je caresse n’est plus un chat mais juste une coquille creuse. La bête a été vidée, sa dépouille suspendue sur un séchoir. Petit à petit je distingue d’autres éléments de la pièce. Une petite commode sur laquelle est soigneusement disposée une collection complète de pattes d’oiseaux. Une ancienne cage, des bidons de toutes sortes, une table avec étau et outils. A qui appartient cette cave ? Quel monstre peut bien être capable de découper ainsi les animaux. Alors que je tente d’ouvrir un tiroir, une grappe d’asticots me tombe dessus. Elle provient d’un grand vautour figé en plein vol. Son abdomen grouillant de vermine prodigue un léger mouvement à sa silhouette écartelée.

La panique me reprend. Je ne contrôle plus rien, faut que je sorte d’ici à tout prix. De toutes mes forces je frappe le métal de la porte de ma geôle en appelant désespérément au secours. Contre toute attente quelqu’un ouvre et j’atterris dans les bras frêles de la vieille demoiselle.
― Et bien dites donc, on peut dire que vous avez de la chance que je descende mes poubelles vous ! Mais faut pas paniquer comme ça mon petit Monsieur, la clé est fixée juste au-dessus du chambranle de la porte.
― Je suis désolé, j’ai du paniquer un peu, cette chaleur ça commence à nous rendre tous fous. Je crois que j’ai trouvé la cause de toute cette puanteur. Il y a un animal crevé dans la cave.
Je ne veux pas lui en dire plus. La pauvre vieille risquerait de ne pas supporter le choc.
Je veux rentrer chez moi. Retrouver mon quotidien douillet, effacer de ma mémoire les dernières images. J’arrive juste à temps à l’appartement pour décrocher le téléphone.
― Allo Pierre ? J’essaye de te joindre depuis une demi-heure, ça va ? Tu as l’air essoufflé.
― Marie, bon sang qu’est-ce que vous me manquez toutes les deux, il y a des trucs ici, tu peux même pas imaginer.
― Pierre, tu m’inquiètes là, t’es certain que tout va bien ? Au fait je te téléphone pour te dire que j’ai oublié de te demander de relever le courrier de Monsieur Chambon. Tu sais le petit vieux de l’appartement en dessous du nôtre. Il a du être hospitalisé à cause de la canicule. J’ai promis que tu veillerais aussi sur son appartement, il était inquiet. Pierre, t’es toujours là ? Tu vois de qui je parle ? Le retraité qui se passionne pour la taxidermie…
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Message  bertrand-môgendre Mar 14 Juil 2009 - 16:55

Ah! C'est malin.
Avec cette histoire surprenante, les lentilles sont trop cuites.
Un commentaire s'impose : Excellent, sauf la fin trop furtive.
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Message  Invité Mar 14 Juil 2009 - 17:19

Je suis d'accord avec bertrand-môgendre : la fin me paraît "furtive" (le qualificatif est bien trouvé), assez faible. Dommage, pour moi, sue l'horreur soit ainsi désamorcée. Bonne histoire et bonne écriture, un peu scolaire selon moi, un peu bridée, mais j'ai adoré
"Même après l’anéantissement de l’espèce humaine, un trentenaire blanc comme une endive, vêtu uniquement d’un slip à l’élastique relâché et, de surcroît, se prenant pour le maître du monde reste totalement ridicule."

"Le goût suret franchit ma glotte"

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Message  abstract Mar 14 Juil 2009 - 18:08

Bertrand et socque : concernant la fin je suis d'accord avec vous deux, elle ne me satisfait pas entièrement non plus. Je dois juste signaler que cette nouvelle a été écrite dans le cadre d'un concours, j'étais donc limitée à 15000 signes ce qui explique pourquoi la fin s'accélère si vite. Il me fallait donc trouver une pirouette pour ne pas m'embarquer dans un récit trop long. En tout cas, merci de vos commentaires constructifs.
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Message  silene82 Mar 14 Juil 2009 - 18:44

Même avis, décidément. Qu'est-ce qui empêche, maintenant que le concours est passé, de donner un peu plus de corps à la fin?
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Message  Invité Mar 14 Juil 2009 - 19:57

Je suis juste surprise qu'on ait confié à quelqu'un qui n'habite l'immeuble que depuis 3 mois le soin de s'occuper des appartements des locataires absents. Mais à part ça, je dois avouer avoir marché à fond dans le récit, en dépit de la fin traitée "par-dessus la jambe". Je commence à connaître ton goût pour les histoires macabres, celle-ci est plutôt réussie (le "plutôt" pour indiquer une petite réserve sur une construction trop linéaire et une écriture qui pourrait s'autoriser quelques fantaisies passagères.)

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Message  boc21fr Mer 15 Juil 2009 - 15:52

J'adore à fond ce texte qui suinte, qui dégouline et qui étouffe !
Cela me rappelle évidement le poème "Charogne"...
Bon j'ai "senti" venir le taxidermiste à plein nez en ce qui me concerne...
Mais la phase de panique dans la cave est dantesque !
C'est vraiment un excellent texte !

Ben j'ai repréré des erreurs...
Zut je les retrouve plus ! voila ce que c'est que de lire sur papier sans crayon...
Sorry...si je les retrouve je reviens ici !
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Message  panasonic Mer 15 Juil 2009 - 16:28

L'idee est vraiment tres bien. Malheureusement servie par une ecriture explicite et laborieuse. Mais quelque chose me dit que tu n'ecris pas depuis longtemps. Si c'est le cas, l'avenir est prometteur.
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Message  Sahkti Sam 1 Aoû 2009 - 20:29

Ha dis donc, abstract, tu m'as tenue en haleine du début à la fin ! Fin un peu rapidement esquissée, tu l'as dit toi-même mais sinon, brrrr ! Tu as réussi à faire ressentir la tension qui s'installe, la peur et la terreur... c'est bien joué!
Personnellement (mais c'est pure gourmandise), j'aurais aimé que tu développes quelques anecdotes sur le moment où Pierre va visiter les appartements voisins pour s'occuper des plantes et des hamsters, parce que j'aime ton écriture et te lire.

J'ai une question technique parce que je n'y connais rien: le type joue les apprentis taxidermistes donc il laisse pourrir ses animaux parce que pas encore au point, je suppose et ça s'est aggravé avec son séjour à l'hosto, mais avant? Jamais eu de soucis? On pourrait se le demander si il n'est pas doué.

Mais trève de détails, encore bravo à toi !
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Message  mentor Sam 1 Aoû 2009 - 20:50

hé bien voilà une nouvelle qui se tient et qui tient en haleine (qui pue)
un français parfait permet de lire avec facilité un texte où l'angoisse monte bien, progressivement, c'est très bien fait à ce niveau
bravo pour cet exercice
je suis d'accord avec plusieurs commentaires, la fin un peu rapidement rédigée et le fait que, maintenant que tu as le temps, étoffer un peu en ajoutant des détails serait sans doute positif
(mais si tu ne le fais pas, je comprendrais, moi-même je n'aime pas du tout ré-écrire un texte)

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