La liberté selon le très vénérable Maxime Goradia
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La liberté selon le très vénérable Maxime Goradia
- « il n’y a plus rien ».
C’était justement là où il allait: Quelques pas de plus, après les routes qui s’achèvent.
Et le ciel grondait, comme un mauvais présage.
L’homme en blanc, qui lui avait tenu la main jusqu’ici, n’était plus maintenant qu’une silhouette évasée, un fantôme lointain.
L’ attraction se fit soudain plus forte, commençant par étirer chaque poil, dilater chaque pore, l’irritant jusqu’au derme.
Alors il écrasa la première foulée des millions qui suivirent. Et il courut. Il courut en direction de nulle part.
Il ne sentait presque plus les petites écorchures de ronces, qui s’additionnaient sur son visage.
Il savait que là-bas, sa peau deviendrait dure, enfin.
Il suivait simplement son corps
Qui courrait
Vers là où la beauté n’est plus fard.
C’était justement là où il allait: Quelques pas de plus, après les routes qui s’achèvent.
Et le ciel grondait, comme un mauvais présage.
L’homme en blanc, qui lui avait tenu la main jusqu’ici, n’était plus maintenant qu’une silhouette évasée, un fantôme lointain.
L’ attraction se fit soudain plus forte, commençant par étirer chaque poil, dilater chaque pore, l’irritant jusqu’au derme.
Alors il écrasa la première foulée des millions qui suivirent. Et il courut. Il courut en direction de nulle part.
Il ne sentait presque plus les petites écorchures de ronces, qui s’additionnaient sur son visage.
Il savait que là-bas, sa peau deviendrait dure, enfin.
Il suivait simplement son corps
Qui courrait
Vers là où la beauté n’est plus fard.
Re: La liberté selon le très vénérable Maxime Goradia
Oui ! Du mouvement, un essor, de l'énergie. J'aime beaucoup, notamment
"L’ attraction se fit soudain plus forte, commençant par étirer chaque poil, dilater chaque pore, l’irritant jusqu’au derme."
Une remarque :
"Il suivait simplement son corps
Qui courrait"
Ici, "courrait" est un conditionnel, c'est à dire un futur dans un récit au passé. La signification de la phrase est donc : "Il suivait son corps qui allait se mettre à courir vers..." C'est tout à fait possible, mais un peu bizarre, aussi me dis-je que vous avez peut-être voulu écrire "courait", à l'imparfait.
"L’ attraction se fit soudain plus forte, commençant par étirer chaque poil, dilater chaque pore, l’irritant jusqu’au derme."
Une remarque :
"Il suivait simplement son corps
Qui courrait"
Ici, "courrait" est un conditionnel, c'est à dire un futur dans un récit au passé. La signification de la phrase est donc : "Il suivait son corps qui allait se mettre à courir vers..." C'est tout à fait possible, mais un peu bizarre, aussi me dis-je que vous avez peut-être voulu écrire "courait", à l'imparfait.
Invité- Invité
Re: La liberté selon le très vénérable Maxime Goradia
le "passage", vu à ta façon
elle me plait bien, ta façon de voir
en revanche, mes pauvres références littéraires m'empêchent de comprendre ton titre
elle me plait bien, ta façon de voir
en revanche, mes pauvres références littéraires m'empêchent de comprendre ton titre
Re: La liberté selon le très vénérable Maxime Goradia
Socque, je suis désolé de t’infliger à chaque fois mes fautes d’orthographe et de conjugaison.
Je te remercie de ta patience ( rapport au fait que tu prend toujours quelques minutes pour m’expliquer le pourquoi de mes erreurs )
J’essaie de me « corriger », mais c’est dur… la conjugaison reste pour moi quelque chose d’abstrait, au même titre que le langage informatique ou la paperasse administrative…
Si j’osais, je te ferais un bisou sur la joue.
Mentor, euh… il n’y a aucunes références littéraires dans le titre... tu sais j’ai fais très peu d’études ( et je sais que tu sais…), juste celles qui étaient obligatoires.
Maxime Goradia est en quelques sorte mon ami imaginaire. En fait c’est un condensé de tous mes potes, et crois moi il n’y a rien à voir avec la littérature…
Maxime Goradia est juste un alibi, ou un casse-couilles ça dépend des fois.
En tous cas ça me fais vraiment plaisir que tu aies bien aimé.
Je te remercie de ta patience ( rapport au fait que tu prend toujours quelques minutes pour m’expliquer le pourquoi de mes erreurs )
J’essaie de me « corriger », mais c’est dur… la conjugaison reste pour moi quelque chose d’abstrait, au même titre que le langage informatique ou la paperasse administrative…
Si j’osais, je te ferais un bisou sur la joue.
Mentor, euh… il n’y a aucunes références littéraires dans le titre... tu sais j’ai fais très peu d’études ( et je sais que tu sais…), juste celles qui étaient obligatoires.
Maxime Goradia est en quelques sorte mon ami imaginaire. En fait c’est un condensé de tous mes potes, et crois moi il n’y a rien à voir avec la littérature…
Maxime Goradia est juste un alibi, ou un casse-couilles ça dépend des fois.
En tous cas ça me fais vraiment plaisir que tu aies bien aimé.
Re: La liberté selon le très vénérable Maxime Goradia
Vous êtes trop gentil, milo ! Le bisou sur la joue, je veux bien, mais je préfère que vous me vouvoyez en le faisant, ainsi mon bonheur sera complet...
Invité- Invité
Re: La liberté selon le très vénérable Maxime Goradia
Cette phrase résume pour moi l'essence du texte : "Il savait que là-bas, sa peau deviendrait dure, enfin. "
Toujours ce don d'esquisser une histoire en quelques courtes lignes.
Toujours ce don d'esquisser une histoire en quelques courtes lignes.
Invité- Invité
Re: La liberté selon le très vénérable Maxime Goradia
J'adore la dissimulation de "L'homme en blanc".
Me rappelle un excellent chapitre d'Arkhalià, avec ses "hommes en noir"
http://hyperrepublique.blogs.com/arkhaliade/
Un bon texte milo, une nouvelle fois.
Me rappelle un excellent chapitre d'Arkhalià, avec ses "hommes en noir"
http://hyperrepublique.blogs.com/arkhaliade/
Un bon texte milo, une nouvelle fois.
Invité- Invité
Re: La liberté selon le très vénérable Maxime Goradia
oui !!pandaworks a écrit:J'adore la dissimulation de "L'homme en blanc".
Me rappelle un excellent chapitre d'Arkhalià, avec ses "hommes en noir"
http://hyperrepublique.blogs.com/arkhaliade/
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: La liberté selon le très vénérable Maxime Goradia
Quelques pas de plus, après les routes qui s’achèvent
Un beau voyage, un mouvement qui se met en branle avant de pleinement exploser... texte bien agréable milo, empli de symbolisme dans sa sobriété.
Un beau voyage, un mouvement qui se met en branle avant de pleinement exploser... texte bien agréable milo, empli de symbolisme dans sa sobriété.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
La liberté selon le très vénérable Maxime Goradia
Milo, je trouve ton petit texte impressionnant dans sa beauté.
Le grand voyage, universellement inéluctable... J'aime beaucoup les derniers mots. Tu me donnes envie d'écrire sur ce thème, ce que je n'ai encore jamais oser faire. Merci pour l'émotion ressentie.
Le grand voyage, universellement inéluctable... J'aime beaucoup les derniers mots. Tu me donnes envie d'écrire sur ce thème, ce que je n'ai encore jamais oser faire. Merci pour l'émotion ressentie.
Invité- Invité
Re: La liberté selon le très vénérable Maxime Goradia
J'aime beaucoup. Depuis le titre, je me suis imaginé un docteur, un scientifique ou un érudit proprement charlatan qui subirait tout un tas d'aventures philosophiques et physiques. Un peu de Jules Verne dans une nouvelle d'Oscar Wilde.
Le corps du texte me plaît aussi. J'y ai trouvé une profondeur à laquelle je n'étais pas préparé vu mes fantasmes (corrects) sur la personne de M.Goradia.
Très joli post.
Le corps du texte me plaît aussi. J'y ai trouvé une profondeur à laquelle je n'étais pas préparé vu mes fantasmes (corrects) sur la personne de M.Goradia.
Très joli post.
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