Paris-Troyes
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Paris-Troyes
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C'est en ce temps-là qu'on me traina dans le XVeme de merde m'assoir dans les fauteuils à sangles. On m'arrachait les canines parce que y'en avait quatre de trop qui poussaient en chevauchant les précédentes. Un abattoir si tant est qu'à quatre ans on puisse vraiment savoir ce qu'est un abattoir. On se l'imagine seulement. La lumière était verte. On avait éclairé des radiographies.Tout le monde était vert. Sauf une espèce de tablier plein de sang, un peu amer de l'anesthésie et du clou de girofle.
Puis le temps de l'orthophonie était venu. On me trainait au bureau qui sentait l'essence de buis. "AEIOU" "AEIOU". "Un cheval". "Des chevaux". "Un échafaud". Sur mon cahier d'école je dessinais des pendus sur chaque pache de gauche. Mais j'avais de très bonnes notes. Chaque mercredis ensuite nous allions au cabinet d'aciérie en bouche, resserrer les câbles. Marche, siège, douleur, crache, remarche, mercredi daubé. 208 mercredis daubés, environs. Marche, siège, serre, crache. Celui que les enfants attendent avec impatience. Le mercredi après-midi nous jouions au train. Traverser la voie ferrée dans le virage en évitant le Paris-Troyes. Plus d'une fois le Troyes-Paris nous a frôlé. On ne se méfiait pas assez du direct qui ne stoppe qu'à Nogent.
C'est pour ça qu'on m'a trainé dans le XIIIeme où un type m'a demandé si j'aimais ma mère, pourquoi je jouais au train et pourquoi je dessinais des pendus. J'ai dit que oui bien sur mais, que j'aimerais bien avoir mes mercredis comme les autres enfants, ne pas aller me faire ressouder la gueule et les mots et rencontrer des connards de psychiatres-conseil en planning familial qui me posent des questions auxquelles seules des larmes d'enfants peuvent répondre. J'ai pris une baffe dans la gueule et aussi la remarque que nous étions, moi et mon frangin, légèrement en avance dans le mauvais sens, mais je n'ai pas pleuré. Mais nous avions des bonnes notes. Alors la dentiste a dit qu'elle abandonnait avec nous et finalement on était libre. Nous n'avions jamais été aussi fiers d'être abandonnés. Clash et Sid ont commencés à chanter alors on s'est vraiment marrés à partir de là.
L'emmerdant avec les 70's post-Dolto, c'est que pour en retrouver les moments les plus heureux il faut retourner tout le tas de merde que nos mères avaient déployés sur nos épaule pour le meilleur du bien être, dans ces furies de la France moyenne qui fait pour le mieux car elle l'a lu quelque-part.
Chéri nos enfants ont grandit. Après tout le mal qu'il nous ont donné le résultat en valait la peine. Nous n'avons pas investit tout cet argent pour rien. Ils ont de bonnes notes.Ils réussiront leur vie. Ils feront ce qu'ils décideront mais pourvu qu'ils soient libre et heureux mais travailler dur car la vie n'est que sacrifices.
Alors comme j'étais sur par ma mère de réussir ma vie je me suis cassé à 18 ans 01 minute 01 seconde dans une chambre de bonne de l'avenue de Villiers. C'était bien comme-çà. J'ai acheté un rail de train électrique et une locomotive BB7751 à l'échelle. Pour le souvenir du temps heureux où nous voulions crever.
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C'est en ce temps-là qu'on me traina dans le XVeme de merde m'assoir dans les fauteuils à sangles. On m'arrachait les canines parce que y'en avait quatre de trop qui poussaient en chevauchant les précédentes. Un abattoir si tant est qu'à quatre ans on puisse vraiment savoir ce qu'est un abattoir. On se l'imagine seulement. La lumière était verte. On avait éclairé des radiographies.Tout le monde était vert. Sauf une espèce de tablier plein de sang, un peu amer de l'anesthésie et du clou de girofle.
Puis le temps de l'orthophonie était venu. On me trainait au bureau qui sentait l'essence de buis. "AEIOU" "AEIOU". "Un cheval". "Des chevaux". "Un échafaud". Sur mon cahier d'école je dessinais des pendus sur chaque pache de gauche. Mais j'avais de très bonnes notes. Chaque mercredis ensuite nous allions au cabinet d'aciérie en bouche, resserrer les câbles. Marche, siège, douleur, crache, remarche, mercredi daubé. 208 mercredis daubés, environs. Marche, siège, serre, crache. Celui que les enfants attendent avec impatience. Le mercredi après-midi nous jouions au train. Traverser la voie ferrée dans le virage en évitant le Paris-Troyes. Plus d'une fois le Troyes-Paris nous a frôlé. On ne se méfiait pas assez du direct qui ne stoppe qu'à Nogent.
C'est pour ça qu'on m'a trainé dans le XIIIeme où un type m'a demandé si j'aimais ma mère, pourquoi je jouais au train et pourquoi je dessinais des pendus. J'ai dit que oui bien sur mais, que j'aimerais bien avoir mes mercredis comme les autres enfants, ne pas aller me faire ressouder la gueule et les mots et rencontrer des connards de psychiatres-conseil en planning familial qui me posent des questions auxquelles seules des larmes d'enfants peuvent répondre. J'ai pris une baffe dans la gueule et aussi la remarque que nous étions, moi et mon frangin, légèrement en avance dans le mauvais sens, mais je n'ai pas pleuré. Mais nous avions des bonnes notes. Alors la dentiste a dit qu'elle abandonnait avec nous et finalement on était libre. Nous n'avions jamais été aussi fiers d'être abandonnés. Clash et Sid ont commencés à chanter alors on s'est vraiment marrés à partir de là.
L'emmerdant avec les 70's post-Dolto, c'est que pour en retrouver les moments les plus heureux il faut retourner tout le tas de merde que nos mères avaient déployés sur nos épaule pour le meilleur du bien être, dans ces furies de la France moyenne qui fait pour le mieux car elle l'a lu quelque-part.
Chéri nos enfants ont grandit. Après tout le mal qu'il nous ont donné le résultat en valait la peine. Nous n'avons pas investit tout cet argent pour rien. Ils ont de bonnes notes.Ils réussiront leur vie. Ils feront ce qu'ils décideront mais pourvu qu'ils soient libre et heureux mais travailler dur car la vie n'est que sacrifices.
Alors comme j'étais sur par ma mère de réussir ma vie je me suis cassé à 18 ans 01 minute 01 seconde dans une chambre de bonne de l'avenue de Villiers. C'était bien comme-çà. J'ai acheté un rail de train électrique et une locomotive BB7751 à l'échelle. Pour le souvenir du temps heureux où nous voulions crever.
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Invité- Invité
Re: Paris-Troyes
Magnifique !
Je crois savoir que ce texte est adressé à une certaine luli, mais, j'ai pris du plaisir à le lire tant il raconte bien.
C'est du passé, mais, du présent encore.
Mon passage chéri :
Je crois savoir que ce texte est adressé à une certaine luli, mais, j'ai pris du plaisir à le lire tant il raconte bien.
C'est du passé, mais, du présent encore.
Mon passage chéri :
Et la der des der qui invite à relire :L'emmerdant avec les 70's post-Dolto, c'est que pour en retrouver les moments les plus heureux il faut retourner tout le tas de merde que nos mères avaient déployés sur nos épaule pour le meilleur du bien être, dans ces furies de la France moyenne qui fait pour le mieux car elle l'a lu quelque-part.
Merci pandaworks.Pour le souvenir du temps heureux où nous voulions crever.
Mure- Nombre de messages : 1478
Age : 47
Localisation : Dans vos pensées burlesques.
Date d'inscription : 12/06/2009
Re: Paris-Troyes
Bonsoir pandaworks,
j'ai beaucoup aimé ton texte au parfum punk-amer.
Carlos a dû souffrir le pauvre !
Je ne saurais faire une critique approfondie, j'ai aimé et je relirais sûrement encore une ou mille fois cette Revue de sujet (j'aime bien relire plusieurs fois quand j'aime bien, au détriment de ceux que je ne lis pas pendant ce temps-là !)
J'ai noté quelques éventuelles fautes (à prendre au conditionnel, suis pas une référence !!!) :
Je laisse le soin aux experts de la langue française d'analyser plus finement que moi vos éventuelles erreurs ou les miennes !!!
Ah ça oui c'est sûr et certain, je relirai ton texte pandaworks, y'a quelque qui me plaît vraiment dans ce dernier... https://www.youtube.com/watch?v=dAsWdUo7r4c
j'ai beaucoup aimé ton texte au parfum punk-amer.
Carlos a dû souffrir le pauvre !
Je ne saurais faire une critique approfondie, j'ai aimé et je relirais sûrement encore une ou mille fois cette Revue de sujet (j'aime bien relire plusieurs fois quand j'aime bien, au détriment de ceux que je ne lis pas pendant ce temps-là !)
J'ai noté quelques éventuelles fautes (à prendre au conditionnel, suis pas une référence !!!) :
venue, non ?Puis le temps de l'orthophonie était venu
c'est pas sûr ?J'ai dit que oui bien sur
c'est pas commencé ?Clash et Sid ont commencés
déployés ne s'accorde-t-il pas avec tout le tas ? (pas sûr)tout le tas de merde que nos mères avaient déployés
grandi ?nos enfants ont grandit
investi ?n'avons pas investit
libres ?mais pourvu qu'ils soient libre et heureux
je ne suis pas certain de la cohérence de cette phrase mais...Ils feront ce qu'ils décideront mais pourvu qu'ils soient libre et heureux mais travailler dur car la vie n'est que sacrifices.
re-sûr ?comme j'étais sur par ma mère
Je laisse le soin aux experts de la langue française d'analyser plus finement que moi vos éventuelles erreurs ou les miennes !!!
Ah ça oui c'est sûr et certain, je relirai ton texte pandaworks, y'a quelque qui me plaît vraiment dans ce dernier... https://www.youtube.com/watch?v=dAsWdUo7r4c
Peter Pan- Nombre de messages : 3709
Age : 48
Localisation : Pays des rêves et de l'imaginaire
Date d'inscription : 16/04/2009
Re: Paris-Troyes
Désolé, un fantôme a dû manger mon chose !
Peter Pan- Nombre de messages : 3709
Age : 48
Localisation : Pays des rêves et de l'imaginaire
Date d'inscription : 16/04/2009
Re: Paris-Troyes
ça aide pas écrire en dormant. Oui, c'est une petit texte pour lulli, disons une ébauche.
[quote="Peter Pan"]
[quote="Peter Pan"]
venue, non ?nonPuis le temps de l'orthophonie était venu
c'est pas sûr ? sûr !J'ai dit que oui bien sur
c'est pas commencé ? si !Clash et Sid ont commencés
déployés ne s'accorde-t-il pas avec tout le tas ? (pas sûr) si.tout le tas de merde que nos mères avaient déployés
grandi ? oui, mais je trouve moches les terminaisons en i.nos enfants ont grandit
investi ? pareil.n'avons pas investit
libres ? oui.mais pourvu qu'ils soient libre et heureux
je ne suis pas certain de la cohérence de cette phrase mais...mais je fais exprès de bordeler les phrases.Ils feront ce qu'ils décideront mais pourvu qu'ils soient libre et heureux mais travailler dur car la vie n'est que sacrifices.
re-sûr ? sûr !comme j'étais sur par ma mère
Invité- Invité
Re: Paris-Troyes
Merci pandaworks, à nous deux on va faire quelque chose !
Quel con, bien sûr que venu s'accorde avec le temps des gitans et non de l'orthophonie !!!
Moi j'aime bien quand tu écris en dormant, ça donne de beaux écrits dans la nuit...
Quel con, bien sûr que venu s'accorde avec le temps des gitans et non de l'orthophonie !!!
Moi j'aime bien quand tu écris en dormant, ça donne de beaux écrits dans la nuit...
Peter Pan- Nombre de messages : 3709
Age : 48
Localisation : Pays des rêves et de l'imaginaire
Date d'inscription : 16/04/2009
Re: Paris-Troyes
Je n'ai repéré qu'une faute supplémentaire (mais une belle) :
"Sur nos épaule".
Ce texte est vraiment bien Panda, ultra puissant dans son évocation d’une enfance à mercredis de merde !
En plus, comme c’est du Panda, je suppose que tout est vrai…
"Sur nos épaule".
Ce texte est vraiment bien Panda, ultra puissant dans son évocation d’une enfance à mercredis de merde !
En plus, comme c’est du Panda, je suppose que tout est vrai…
boc21fr- Nombre de messages : 4770
Age : 53
Localisation : Grugeons, ville de culture...de vin rouge et de moutarde
Date d'inscription : 03/01/2008
Re: Paris-Troyes
Bien, mais il faut une orthographe parfaite cependant car il y a une faute préméditée. Voyez-la-vous ?boc21fr a écrit:Je n'ai repéré qu'une faute supplémentaire (mais une belle) :
"Sur nos épaule".
Ce texte est vraiment bien Panda, ultra puissant dans son évocation d’une enfance à mercredis de merde !
En plus, comme c’est du Panda, je suppose que tout est vrai…
Invité- Invité
Re: Paris-Troyes
voilà ma récolte, en plus de celle de Boc et de Peter ;-)pandaworks a écrit:traînant - m'asseoir - page de gauche - Chaque mercredi - environ - nous a frôlés - traîné - on était libres - quelque part -
pourvu qu'ils soient libres - comme ça
excellent texte sur un morceau d'enfance qui m'a rappelé à mes propres souvenirs douloureux et prolongés.
pas facile d'être gamin, pas facile, surtout devant des gens qui ne se souviennent de rien
Re: Paris-Troyes
J'avoue ne pas du tout l'avoir pris comme pouvant mettre adresser de prés ou de loin à la lecture... Comme j'ai lus l'hypothèse que tu confirme j'ai réfléchis non plus au texte lui même mais à ce qu'il pouvait vouloir dire de l'image que tu avait de moi... de ce que je laissait voir... des échos et autre note qui aurait pus ce rapprocher de moi... Ou me faire pensé que oui, on me parlait... J'avoue avoir du mal... à comprendre.
Bon, j'en revient au texte.
Le début j'ai pas accrocher, cette phrase j'ai dus la relire trois fois pour la comprendre avec ces pauses à inventer. Par contre l'image m'a amusé, j'y est vus une sorte de chaise pour fou (oui, ceux qu'on dit "à lié" et qu'on lié à des chaine accrocher au mur mais c'est une autre histoire)... Le dentiste, j'ai trouver ça fort drôle en fait, l'orthodontie... j'ai adorer parce que là je comprenait (bon, j'étais plus désobéissante que le garçon de l'histoire, j'ai regarder l'orthodontiste dans les yeux et je lui est dit que non, je mettrait jamais de bague et d'appareil dentaire tant que ça ne serrait qu'esthétique)... et puis parce qu'on aime bien l'image du dentiste sanguinaire (mon orthodontiste second' se nommait : Mlle docteur Landru, ça donne envie...)
Les mercredis horribles je les trouves terriblement... génial à lire !
Le psy... hmmmm... on reste dans le clicher dentiste/boucher psy/con mais sa marche un peu moins bien... une baffe ? un psy qui serait si incisifs ? c'est un con pas un psy. Ok, c'est peu être parce que j'ai un vécu psy et qu'a certain moment ils m'ont tenus un peu à défaut de pouvoir me sauver (le psy il fait rien, il aide si l'on veut qu'il et si on lui apporte de quoi moudre)
Et puis les notes... le psy ou le dentiste il s'en fou des notes scolaires..."on avait de bonne note mais on était suicidaire"... c'est un peu gros ! rire.
La fin, je l'es aimé notamment parce que là, je me suis vus, à dix sept piges : internat à dix huit : trois cent borne entre ma famille et moi ! et aussi parce que souvent, la distance aide mais elle ne résous pas toujours... Et puis parce que ça donne de l'air ! on respire !
Bon, j'en revient au texte.
Le début j'ai pas accrocher, cette phrase j'ai dus la relire trois fois pour la comprendre avec ces pauses à inventer. Par contre l'image m'a amusé, j'y est vus une sorte de chaise pour fou (oui, ceux qu'on dit "à lié" et qu'on lié à des chaine accrocher au mur mais c'est une autre histoire)... Le dentiste, j'ai trouver ça fort drôle en fait, l'orthodontie... j'ai adorer parce que là je comprenait (bon, j'étais plus désobéissante que le garçon de l'histoire, j'ai regarder l'orthodontiste dans les yeux et je lui est dit que non, je mettrait jamais de bague et d'appareil dentaire tant que ça ne serrait qu'esthétique)... et puis parce qu'on aime bien l'image du dentiste sanguinaire (mon orthodontiste second' se nommait : Mlle docteur Landru, ça donne envie...)
Les mercredis horribles je les trouves terriblement... génial à lire !
Le psy... hmmmm... on reste dans le clicher dentiste/boucher psy/con mais sa marche un peu moins bien... une baffe ? un psy qui serait si incisifs ? c'est un con pas un psy. Ok, c'est peu être parce que j'ai un vécu psy et qu'a certain moment ils m'ont tenus un peu à défaut de pouvoir me sauver (le psy il fait rien, il aide si l'on veut qu'il et si on lui apporte de quoi moudre)
Et puis les notes... le psy ou le dentiste il s'en fou des notes scolaires..."on avait de bonne note mais on était suicidaire"... c'est un peu gros ! rire.
La fin, je l'es aimé notamment parce que là, je me suis vus, à dix sept piges : internat à dix huit : trois cent borne entre ma famille et moi ! et aussi parce que souvent, la distance aide mais elle ne résous pas toujours... Et puis parce que ça donne de l'air ! on respire !
Re: Paris-Troyes
La faute pacha saute aux yeux.
Mais celle-ci, hmmmmmm :
"Chaque mercredis "
Peter, Boc, Mentor ? Allons allons !!!
Normal d'être chiante, suis mère de famille ...
Sérieux, Panda, j'ai la fibre un peu écorchée ce soir, alors ton texte, enfin ce qu'il dit de toi, de nous, ça aide pas à la cicatrisation.
Mais celle-ci, hmmmmmm :
"Chaque mercredis "
Peter, Boc, Mentor ? Allons allons !!!
Normal d'être chiante, suis mère de famille ...
Sérieux, Panda, j'ai la fibre un peu écorchée ce soir, alors ton texte, enfin ce qu'il dit de toi, de nous, ça aide pas à la cicatrisation.
Invité- Invité
Re: Paris-Troyes
faudrait faire un peu attention à ce genre de propos, un "je" n'est pas nécessairement auto-biographique... ici, rien n'a était exprimer sur ce thème là en tout cas... et en atelier d'écriture on dit toujours de ne pas parler à l'écrivain comme s'il était le narrateur pour - si c'est le cas - ne pas le blesser plus avant dans une confidence...Easter(Island) a écrit:enfin ce qu'il dit de toi
Re: Paris-Troyes
hého naméo ! j'ai signalé "chaque mercredi"Easter(Island) a écrit:La faute pacha saute aux yeux.
Mais celle-ci, hmmmmmm :
"Chaque mercredis "
Peter, Boc, Mentor ? Allons allons !!!
Normal d'être chiante, suis mère de famille ...
m*** alors
chuis chiant, c'est normal, chuis éduc
:-)))
Re: Paris-Troyes
mais on sait bien que c'est Panda ! avec le clavier qu'il traînelulli a écrit:faudrait faire un peu attention à ce genre de propos, un "je" n'est pas nécessairement auto-biographique... ici, rien n'a était exprimer sur ce thème là en tout cas... et en atelier d'écriture on dit toujours de ne pas parler à l'écrivain comme s'il était le narrateur pour - si c'est le cas - ne pas le blesser plus avant dans une confidence...Easter(Island) a écrit:enfin ce qu'il dit de toi
:-)))
Re: Paris-Troyes
Tu devais être chiante avant d'être mère de famille ;-)))Easter(Island) a écrit:La faute pacha saute aux yeux.
Mais celle-ci, hmmmmmm :
"Chaque mercredis "
Peter, Boc, Mentor ? Allons allons !!!
Normal d'être chiante, suis mère de famille ...
Pour le "pache" de pandaworks :
sleon une édtue de l'Uvinertisé de Cmabrigde, l'odrre des ltteers dnas un mot n'a pas d'ipmrotncae, la suele coshe ipmrotnate est que la pmeirère et la drenèire lteetrs sinoet à la bnnoe pclae. Le rsete peut êrte dnas un dsérorde ttoal et vuos puoevz tujoruos lrie snas porblmèe. C'est prace que le creaveu hmauin ne lit pas chuaqe ltetre elle-mmêe, mias le mot cmome un tuot.
En ce qui concerne les fautes, plusieurs vérifications valent mieux qu'une ;-)))
Je viens juste de le voir en voulant poster : oui, mentor avait déjà signalé mercredi non mais dis-donc ! ;-)
Peter Pan- Nombre de messages : 3709
Age : 48
Localisation : Pays des rêves et de l'imaginaire
Date d'inscription : 16/04/2009
Re: Paris-Troyes
l'étude de l'Univ de Cambridge est bien, mais en l'occurence il n'y a pas de similitude avec le cas Panda : pache et page, rien à voir avec des mélanges de lettres
:-)))
:-)))
Re: Paris-Troyes
pandaworks a écrit:
Bien, mais il faut une orthographe parfaite cependant car il y a une faute préméditée. Voyez-la-vous ?
Ce ne serait pas cette fameuse pache justement, Jean-Nicolas de son prénom ? De gauche ? J'aurais dit neutre, il était Suisse ! :-))))
Mure- Nombre de messages : 1478
Age : 47
Localisation : Dans vos pensées burlesques.
Date d'inscription : 12/06/2009
Re: Paris-Troyes
Mure a écrit:J'aurais dit neutre, il était Suisse ! :-))))
Fait Divers :
Une jeune femme retrouvée morte la nuit dernière.
Asphyxiée sous près d'une tonne de yaourt ! Des petits suisses plus exactement. Elle avait fait une blague douteuse sur la politique sous le pseudonyme de Mure... La police cherche encore les liens de causes à effets, nous les encourageons bien fort.
:-)))))))
Mure- Nombre de messages : 1478
Age : 47
Localisation : Dans vos pensées burlesques.
Date d'inscription : 12/06/2009
Re: Paris-Troyes
Lu ce texte sans chercher à corriger quoi que ce soit.
Ici, le portrait est efficace, car brut de pomme d'api.
De mon côté, j'aurai bien aimé occuper chaque jeudi après-midi par autre chose que les activités manuelles, mais ça, c'était en aparté.
Ici, le portrait est efficace, car brut de pomme d'api.
De mon côté, j'aurai bien aimé occuper chaque jeudi après-midi par autre chose que les activités manuelles, mais ça, c'était en aparté.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: Paris-Troyes
Impression d'ecouter un rocker desabuse. Ca frise le pathos, ne me plait pas vraiment, a part l'art de la suggestion et de l'ellipse ici et la.
Peut mieux faire. Ou, du moins, faire plus long.
Peut mieux faire. Ou, du moins, faire plus long.
panasonic- Nombre de messages : 159
Age : 44
Date d'inscription : 07/01/2008
Re: Paris-Troyes
J'aime la dimension effrontée de l'écriture dans ce texte, la façon aussi dont elle ne semble douter de rien pour aller droit au but. Ça parle, oui, c'est efficace et sensible à la fois. Et pourtant, me reste l'impression que ça aurait gagné à être moins désarticulé.
Re: Paris-Troyes
Ouais. Décevant, un peu. A mon sens, trop vite écrit, et tombant un peu dans le mélo. Tous les rafistoleurs de l'époque bossaient de la même façon, et à mon avis, le plus pire, c'était la roulette, son bruit, le crissement de l'acier sur l'émail de la dent, qui vrillait jusque dans les oreilles, le nerf à vif quand l'édenteur contrôlait mal, et les fragments de dents en poussière dans la bouche. Plus le coup de roulette dans la gencive, en passant.
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 66
Localisation : par là
Date d'inscription : 30/05/2009
Re: Paris-Troyes
J'aime vraiment ta façon d'écrire, cette capacité particulière à faire ressentir les choses.
Et puis je trouve que tes textes sont à chaque fois, humainement, très riches.
Et puis je trouve que tes textes sont à chaque fois, humainement, très riches.
Re: Paris-Troyes
Je n'ai rien à dire, j'ai aimé, trouvé ça superbé, apprécié que tu m'épargnes le bruit de la fraise en préférant me la faire ressentir par d'autres mots, admiré la prose posée alliée à des éclats de voix qui expriment le drame de ces instants d'enfance, détestés et adulés à la fois.
Aimé oui, comme ça, tel quel.
Aimé oui, comme ça, tel quel.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Paris-Troyes
sans accent ça marche aussi, ça doit être lulli qui me déconcentre :-)Sahkti a écrit:superbé
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Paris-Troyes
Comme quoi après " raison gardée " il est bon de " folie délivrer "... moi aussi, au même âge plus un an, je me suis offert des voitures et un circuit électrique.
Moins sûre que ma mère ait fait un bon investissement d'ovaires...
Bien vu le " vert et le sang" versés du départ.
Moins sûre que ma mère ait fait un bon investissement d'ovaires...
Bien vu le " vert et le sang" versés du départ.
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Page 1 sur 1
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