Les hurlements
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Les hurlements
Au rythme des battements de mon cœur, qui insinuent ceux du dehors, et vibrent les parties de mon corps, où les secousses se font intensément plus perpétuelle, celles-là, dis-je, sont aussi mobile par les secousses du dehors, et révèlent ainsi des points de stigmatisation qui noircicent les singularités de ma chaire, et l’incarnent par de tant de spasmes, que l’ont ne se croirait plus tout à fait autre, mais au contraire, bien unique et indépendamment de la corrélation des âmes avec la nature, comme si j’arrive par ce beau rayon de soleil, tandis qu’alors le brouillard se dessine et s’émerge de la pièce, et s’appesanti sur la lourde atmosphère comme le filet d’eau descend de la chute et retourne au rivage, rejoindre les marées d’écume, ou moi pour atteindre ce toboggan, très long, et pas haut, ou la vertu pour se rendre à la vertuosité, la vertu, dis-je, et non pas la mauvaise conscience, qui elle, m’amène au bord de ce précipice, où une crevasse me sépare de toi, et me sépare toujours plus, s’éloignant de toi aussi vite que les rayons du soleil m’y ont amené, et au moment où ils rejaillissent depuis ce trou, précipice enflammé, crevasse en feu, comme les flammes de l’enfer pulvérisent même l’oxygène sur leur passage, je suis devenu faux, mais de l’autre côté, je suis resté vrai, cependant qu’un miroir interposé, analogue aux cônes virtuels, m’a dupé plus d’un instant, mais déjà je sais qu’il fait les mêmes gestes que moi, et qu’il se trompe, qu’il les fait tous à l’envers ; ou est-ce moi qui les fait à l’envers, me demande-t-il toujours lorsque je l’interroge proprement à ce sujet ; et toute la longue quête sera dès lors de retrouver l’un ou l’autre, et pour l’un l’autre se retrouver comme le fait l’ombre à son corps, l’oxygène à sa flamme, la lumière dans la monade, l’oiseau tombé du nid, le tout à sa partie, et non la susurre qui ouvre le dessein, car il y a là, à nouveau cette partie de chacun de soi qui s’abime doucement, un peu comme deux nuages dans le vent, et il y a là, encore moi chevauchant mon invincible armure, qui m’allonge contre un arbre où j’ai le temps de couler une larme, puis de reprendre le chemin de ma longue route, orientée cette fois par les singularités de l’étendue de ma chaire, qui s’inclinent dès lors comme les poils de mon âme le faisaient tantôt, d’un côté ou de l’autre, passant au travers jusqu’au-dedans, à l’intérieur du moule de mon être, ainsi que du second, laissant pour seules traces de son passage, l’odeur de la désintégration, de la poussière et du néant d’où je me suis sorti, c’est alors qu’à travers le décors je vois l’univers dans une coquille de noix, et moi m’en extirpant encore, il se fait si petitement maintenant, si petitement, à mesure que je subit le vide intersidéral qui laisse place à tant de noir, que les choses se révèlent d’elle-même sans la lumière qui les éblouit, ni le son des perturbations d’à côté qui les interfèrent, il ne reste que la beauté de l’instant pur et profond, de l’éternité.
michel- Nombre de messages : 124
Age : 32
Localisation : Nowhere
Date d'inscription : 22/07/2009
Re: Les hurlements
Je trouve le texte étouffant, à peu près incompréhensible (confus, de longues phrases qui me paraissent mal maîtrisées), en outre perclus d'erreurs de langue. Je ne suis pas arrivée au bout, désolée.
Bienvenue sur Vos Ecrits en tout cas, j'espère mieux saisir votre prochain texte !
Bienvenue sur Vos Ecrits en tout cas, j'espère mieux saisir votre prochain texte !
Invité- Invité
Re: Les hurlements
Idem ici.
J'accepterais à la rigueur de m'immerger dans un texte de cet acabit en passant sur les fautes si au moins la syntaxe faisait sens, ce n'est pas le cas ici.
J'accepterais à la rigueur de m'immerger dans un texte de cet acabit en passant sur les fautes si au moins la syntaxe faisait sens, ce n'est pas le cas ici.
Invité- Invité
Re: Les hurlements
Je suis du même avis que Socque. J'ai attendu un point pour respirer, mais n'en ai point trouvé. J'ai eu l'impression d'avancer dans un labyrinthe où l'on m'aurait poussée sans que je puisse m'arrêter un instant pour reprendre haleine. Par ailleurs, tout cela est trop touffu pour que je puisse en comprendre le sens. Il faudrait élaguer pour qu'on y voie plus clair. J'ai trouvé également des images maladroites (l'âme poilue, notamment), qui prêtent à sourire. Les fautes de français sont nombreuses, tant sur le plan du sens que sur le plan grammatical.
On sent cependant une certaine intensité dans ce texte, qui mériterait d'être exprimée plus clairement.
On sent cependant une certaine intensité dans ce texte, qui mériterait d'être exprimée plus clairement.
Re: Les hurlements
Qu'est ce que c'est que ce pathos immangeable de mots alignés à la queue-leu-leu, sans lien, sans sens? C'est une provo', pour voir si les gens de VE sont si cons qu'ils commenteront des textes où il n'y a rien à commenter?
Vous savez à quoi à me fait penser? A de l'écriture oulipienne sur grille, où le texte de référence est "traduit" par des mots du dico, 5, ou 7, ou 9 items plus loin.
Sinon...ben...j'sais pas.
Vous savez à quoi à me fait penser? A de l'écriture oulipienne sur grille, où le texte de référence est "traduit" par des mots du dico, 5, ou 7, ou 9 items plus loin.
Sinon...ben...j'sais pas.
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 66
Localisation : par là
Date d'inscription : 30/05/2009
Re: Les hurlements
Eh beh pour ma part j'ai tout lu...
C'est une expérience mystique qui nous est rendue là...
On est vraiment à la limite du littéraire Michel...Pour VE ce style ne conviendra pas pour tous les lecteurs j'en ai peur
Il faut une lecture lente pour apprécier votre texte...et philosophique !
J'ai aimé en ce qui me concerne.
Mais silène va te beugler dessus
C'est une expérience mystique qui nous est rendue là...
On est vraiment à la limite du littéraire Michel...Pour VE ce style ne conviendra pas pour tous les lecteurs j'en ai peur
Il faut une lecture lente pour apprécier votre texte...et philosophique !
J'ai aimé en ce qui me concerne.
Mais silène va te beugler dessus
boc21fr- Nombre de messages : 4770
Age : 53
Localisation : Grugeons, ville de culture...de vin rouge et de moutarde
Date d'inscription : 03/01/2008
Re: Les hurlements
Hi hi c'est déjà fait le temps que je commente...
boc21fr- Nombre de messages : 4770
Age : 53
Localisation : Grugeons, ville de culture...de vin rouge et de moutarde
Date d'inscription : 03/01/2008
Re: Les hurlements
Damn! Je suis si prévisible...C'est l'âge, ya pas. Mais bon, je ne pense pas être très différent d'un lecteur lambda de maison d'édition: ce ne sont pas les textes qui manquent, c'est le temps. Si les 5 premières lignes sont soit
-obscures
-chiantes
-mal écrites
soit le package complet, c'est direction poubelle. Sans état d'âme.
-obscures
-chiantes
-mal écrites
soit le package complet, c'est direction poubelle. Sans état d'âme.
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 66
Localisation : par là
Date d'inscription : 30/05/2009
Re: Les hurlements
Quand je lis sur un forum je commence toujours par regarder l'apparence du message pour savoir si j'ai le temps et/ou l'envie de le lire. Le tiens fait un peu peur à première vu. Bon je me suis quand même lancé et j'ai tout lu. Pas vraiment compris le sens, au début je pensais que ça parlais d'une personne qui était triste parce que sa copine (ou son copain) l'avait quitté car il y a une référence à l'éloignement de deux personnes mais pas vraiment sûr.
Sinon tu as un problème avec ton clavier les points ne marchent plus ou quoi?
Enfin dans le texte il y a quelques belles images mais bon faut vraiment avoir envie de les trouver dans ce fouillis, j'ai même vu une référence à Stephen Hawking avec l'univers dans une coquille de noix c'est le cas?
Pour les fautes d'orthographe je ne permettrais pas de critiquer, je pense que j'en ai fait plus que toi dans ma réponse que toi dans tout ton texte.
Bienvenue,Welcome,Wilkommen.
Sinon tu as un problème avec ton clavier les points ne marchent plus ou quoi?
Enfin dans le texte il y a quelques belles images mais bon faut vraiment avoir envie de les trouver dans ce fouillis, j'ai même vu une référence à Stephen Hawking avec l'univers dans une coquille de noix c'est le cas?
Pour les fautes d'orthographe je ne permettrais pas de critiquer, je pense que j'en ai fait plus que toi dans ma réponse que toi dans tout ton texte.
Bienvenue,Welcome,Wilkommen.
Re: Les hurlements
Je n'ai pas été touché par ce texte, mais pas du tout. C'est très sombre, flou, avec des phrases interminables qui n'arrangent rien à l'affaire. J'ai très vite perdu le fil, eu besoin de relire plusieurs fois les mêmes phrases pour saisir les messages. Enfin bref, le texte gagnerait à être un peu allégé, fluidifié.
Sergei- Nombre de messages : 315
Age : 109
Date d'inscription : 22/09/2008
Re: Les hurlements
Je ne vais pas ajouter à ce que d'autres ont dits, car ils l'ont dit, ainsi, dis-je, je ne m'étendrai pas (et j'ai beaucoup de mal à ne pas mettre un point, mon doigt hésite sur le clavier, il veut frapper, là, en bas à droite, mais ne le fait pas, il faut tenter l'expérience jusqu'au bout, pour investiguer, pour percer les mystères absolus de la profondeur de l'espace, et en revenir modifié), mais je peux m'étendre sur un ou quelques points qui m'ont frappés : il y a d'abord les belles tournures, comme « la corrélation des âmes », « précipice enflammé, crevasse en feu », puis les plus triviales qui arrêtent dans la lecture, car un sourire se dessine, comme « ce toboggan, très long, et pas haut », « les poils de mon âme » ; et il y a des mots scientifico-philosophico-iques, "qui font sérieux", je me demande s'ils sont là pour ça, seulement pour ça, comme oxygène, singularités, univers, stigmatisation et intersidéral ; il ressort de tout ça, pour moi, une grande confusion d'où se détachent quelques mots qui me laissent l'idée que je n'ai pas tout compris, qu'il y a peut-être quelque chose là-dessous de plus, de plus loin, d'exhumant d'entre les interstices obscures de la terre mère...
Ou rien...
(Les mots ont un sens précis et le respect de ce sens est ce qui nous permet de nous comprendre. Dans ce texte, les mots, leurs sens, leur orthographe et la grammaire de l'ensemble sont détounés... Et j'ai l'impression qu'on me cache un petit fond sous un fatras d'effets. Si une réelle pensée profonde se cache là-dessous, elle mériterait certainement une expression plus claire.)
... et, finalement, après une lecture rapide, comme une course folle... le dernier bout de phrase reste en suspend dans les airs, comme le son suspendu d'un diapason : « … il ne reste que la beauté de l’instant pur et profond, de l’éternité. »
Point... Ouf...
Ou rien...
(Les mots ont un sens précis et le respect de ce sens est ce qui nous permet de nous comprendre. Dans ce texte, les mots, leurs sens, leur orthographe et la grammaire de l'ensemble sont détounés... Et j'ai l'impression qu'on me cache un petit fond sous un fatras d'effets. Si une réelle pensée profonde se cache là-dessous, elle mériterait certainement une expression plus claire.)
... et, finalement, après une lecture rapide, comme une course folle... le dernier bout de phrase reste en suspend dans les airs, comme le son suspendu d'un diapason : « … il ne reste que la beauté de l’instant pur et profond, de l’éternité. »
Point... Ouf...
Re: Les hurlements
J'ai vite décroché.
Saint Georges- Nombre de messages : 174
Age : 36
Localisation : Suisse et France
Date d'inscription : 23/06/2009
Re: Les hurlements
Amen !
C'est le mot qui me vient lorsque j'arrive enfin au seul et unique point final.
Précipitation, angoisse, état second... et tout son contraire dans ce texte.
Le manque de respiration ne donne pas la possibilité de retenir grand-chose de ce que raconte le narrateur... cela a l'air pourtant assez important et grave. Dommage.
Ça, c'est beau :
Merci.
C'est le mot qui me vient lorsque j'arrive enfin au seul et unique point final.
Précipitation, angoisse, état second... et tout son contraire dans ce texte.
Le manque de respiration ne donne pas la possibilité de retenir grand-chose de ce que raconte le narrateur... cela a l'air pourtant assez important et grave. Dommage.
Ça, c'est beau :
et révèlent ainsi des points de stigmatisation qui noircissent les singularités de ma chaire, et l’incarnent par de tant de spasmes, que l’ont ne se croirait plus tout à fait autre,
Merci.
Mure- Nombre de messages : 1478
Age : 47
Localisation : Dans vos pensées burlesques.
Date d'inscription : 12/06/2009
Re: Les hurlements
j'avais loupé ce "texte", et je l'ai remonté, curiosité attisée par les propos de Silène à toi adressés dans le sujet des commentaires.
eh bien je dois dire que je me demande à quoi tu penses en écivant, michel
ou alors tu rigoles carrément en pensant à la tronche de ceux qui vont te lire ?
pour moi c'est du foutage de gueule, ni plus ni moins
mais je peux me tromper et être complètement passé à côté de subtilités philosophiques essentielles
peut-être
eh bien je dois dire que je me demande à quoi tu penses en écivant, michel
ou alors tu rigoles carrément en pensant à la tronche de ceux qui vont te lire ?
pour moi c'est du foutage de gueule, ni plus ni moins
mais je peux me tromper et être complètement passé à côté de subtilités philosophiques essentielles
peut-être
Re: Les hurlements
Il y a un principe général auquel on obéit tous sur un forum de littérature, les jeunes se font plus vieux, et les vieux se veulent plus jeune. C'est le monde à l'envers, on peut pas s'entendre.
michel- Nombre de messages : 124
Age : 32
Localisation : Nowhere
Date d'inscription : 22/07/2009
Re: Les hurlements
ce qui veut dire? que ça justifie tout ?michel a écrit:Il y a un principe général auquel on obéit tous sur un forum de littérature, les jeunes se font plus vieux, et les vieux se veulent plus jeune. C'est le monde à l'envers, on peut pas s'entendre.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Les hurlements
j'ai pas captémichel a écrit:Il y a un principe général auquel on obéit tous sur un forum de littérature, les jeunes se font plus vieux, et les vieux se veulent plus jeune. C'est le monde à l'envers, on peut pas s'entendre.
et il y a un autre principe général sur les forums d'écriture, c'est de commenter les autres avec objectivité et ne pas poursuivre un auteur de sa vindicte à partir du moment où celui-ci a laissé un comm non positif sur un texte (Aurore des songes)
d'autant plus lorsque cet auteur écrit autrement mieux que toi
Re: Les hurlements
Pis, les jeunes, les vieux... on parle de littérature, là , non ?
On peut avoir le verbe atone à dix huit ans et le substantif musculeux à quatre-vingt-cinq !
On peut avoir le verbe atone à dix huit ans et le substantif musculeux à quatre-vingt-cinq !
Invité- Invité
Re: Les hurlements
coline Dé a écrit:Pis, les jeunes, les vieux... on parle de littérature, là , non ?
On peut avoir le verbe atone à dix huit ans et le substantif musculeux à quatre-vingt-cinq !
Sans parler des corps caverneux: regardez Hugo.
Quel émoi! Quel vertige
Quel membre et quelle tige!
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 66
Localisation : par là
Date d'inscription : 30/05/2009
Re: Les hurlements
vous nous en direz tant !silene82 a écrit:Quel membre et quelle tige!
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Les hurlements
Je sais à présent où se trouve le manque d'air.
Pour le reste, je trouverai amusant de déclamer ce texte au bord d'une falaise devant une mer déchainée.
Pour le reste, je trouverai amusant de déclamer ce texte au bord d'une falaise devant une mer déchainée.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
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