Aurores des songes

[michel]

Juste avant que s’ouvre la page blanche, je vois mon regard noir dans le miroir, et je lève alors la tête au ciel pour contempler les étoiles et me rappeler d’où je viens, je ne sais toujours pas quoi écrire, ni ce que de ce mot je vais pouvoir dire, ni pourquoi, mais je sais que je vais m’écrouler juste après que mon clavier me lache, et quand je vois encore ce regard, et cette page blanche, juste avant qu’elle s’ouvre, je sens que tout ce que j’allais y mettre s’enfuit, et que moi, je m’écroule, puisque je sais la réponse insoluble, elle, je me noie en enfer, et je me rappelle encore de ce que je voyais dedans, mais ce qui n’est plus qu’une flaque, un lit trop mort, un sommeil qui ne vient plus, une plaie qui se cicatrise, et qui, en se cicatrisant crie tout le malheur du monde, à réveiller la nuit. Et quand il y a mon cœur qui ne bat plus, ou plus que des parcelles de chanson dont je me souvienne, même plus dans la totalité, juste des évocations qui transpire de ma peau, et que cette transpiration s’élève, pour rendre un peu d’humidité à ce climat aride, à ce désert torride où je sens mon être qui se dessèche, où je me sens exclu de moi-même, et mon autre que je ne cesse d’entendre crier depuis ce dernier jour, où j’étais moi-même, une ultime fois, où j’étais enfant titubant dans l’herbe fraiche, pas encore brulée, ou piétinée par tant de fou guerrier, fou à lier, fou de moi-même ; il n’y a plus qu’un mètre qui me sépare de mon lit, et une éternité qui me sépare de toi. Adieu pauvre de moi.

[panasonic]

Bon, l'angoisse face a la page blanche, hein. Pourquoi ne pas parler de plume d'oie pendant qu'on y est? Madeline?
Ceci etant dit, je t'invite de continuer, y a peut-etre moyen.

[michel]

merci de cette analyse claire, orginale et fondée, pourquoi ne pas m'avoir mis le bulletin météo tant que tu étais ? domage...ça m'aurait éviter d'avoir du aller regarder. Sans doute avais-tu une trop grande angoisse, toi aussi, pour remplir cette page fameuse blanche ?

[panasonic]

Allons, michel, un peu de serieux : tu es un mec intelligent.

[michel]

pourquoi il te vient l'idée de me flatté après cette critique au parfum de rancune ? à pardon, j'avais pas compris, tu faisais de l'ironie...

[Invité]

Pas d'bataille les gars, le monde n'a pas le temps.
Michel, il serait gentil de commenter quelques textes, pour le plaisir de leurs auteurs, et la semaine prochaine de poster un texte qui serait plus personnel.
C'est certainement ce à quoi Pana t'invitait et rien d'autre.

[michel]

A quel droit tu parle en son nom ? j'avais cru lire dans les directives donné par les administrateur qu'il était peu recommencé de donné trop de commentaire, ah pardon, il s'agissait des siens; mais constatez, les louanges que vous faites au mieux ne me donnent pas fort envie de me penchez sur les votres...

[panasonic]

michel, une question, avec le recul : tu aurais prefere que je ne te commentasse point?
Alors?

[michel]

mais tu ne m'as pas commenté, les commentaires rédigés du lycé sont peut etre loin pour toi, mais fais moi confiance, tu ne t'y approche meme pas d'un poil...

[la chevre]

Michel tu n'aurais pas posté deux textes dans la même semaine? Tu risques de te faire engueuler par les modos :).

Sinon il est trop tard pour moi, je lirais les textes demain.

[panasonic]

Bon, michel, soit.

[michel]

la chèvre, 3, hé je suis nouveau, et j'ai pas pu bien comprendre toutes les règles tout de suite, mais s'il faut que je les enlèves je le ferais..

< michel : sujet verrouillé pour plusieurs raisons. D'abord, effectivement on poste au maximum unn texte par semaine et par genre. Ensuite on ne commente pas les commentaires. Puis (mais il aurait mieux valu commencer par ça) il faut lire attentivement notre LIGNE EDITORIALE), enfin, éviter les polémiques d'entrée en arrivant sur VE.
Merci.
La Modération >
.

[la chevre]

On a le droit de poster une poésie et une prose par semaine. Ne t'inquiète pas je suis nouveau aussi je me suis fait taper les doigts la semaine dernière.

Sinon j'ai un peu lu à la va-vite. Les tournures sont des fois un peu tiraient par les cheveux et ça manque de points pour rendre les choses claires.

[michel]

je vais commencé la collection de la singularité de chacune de vos critiques..

[Invité]

juste après que mon clavier me lâche
des évocations qui transpirent de ma peau
l'herbe fraîche

[Sahkti]

L'angoisse de la page blanche, thème archi-rebattu (et que perso, je trouve un peu pénible) qui est ici, une fois de plus, décliné comme dans tant d'autres cas: de manière narcissique. Ce sujet n'est en général qu'un prétexte pour l'auteur s'étendre sur lui-même et ses malheurs; ce texte ne fait pas exception à la règle. Dommage et désolée pour mon courroux, mais j'aimerais tellement pouvoir lire dans un texte cette question de la page blanche déclinée de manière originale. Je pense que tu en es capable mais tu n'en as peut-être pas envie, c'est autre chose ça, quand auteur et lecteur ne se rencontrent pas. Ça arrive, pas de soucis :-)

[Invité]

Le crépuscule risque d'être dur !

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