Ode à la joie

[michel]

Je parcours le chemin de la manière qu’il m’est dès lors le plus agréable, et non plus comme il m’a été inculqué de faire, selon la logique de chaque chose, devant donc précédemment les intégrer toute, en y prêtant une attention aussi soutenue qu’impossible car, il est évident que les choses ne sont pas faites pour être traitée par la conscience humaine avec la perfection qui les constitues ; admettons ne pas être parfait. Mais c’est en accordant à ces choses de bons agrégats, en extrayant d’elle les justes parties, adéquate à notre être, et une fois sélectionnée, pouvoir les parcourir de la manière qu’il nous plait, qui nous donne le plus de joie, ainsi, obtenons leur bien véritable, celui probablement conçu pour nous. Il faut absolument éviter de cartographier ces lieux comme des interdictions, des zones de danger, au titre d’une inhibition, d’une crainte aussi quelconque qu’imaginaire, bien qu’elle puisse quelque fois se produire je l’avoue, comme un fait analogue à l’hypocondriaque qui fait graver sur sa tombe « je vous l’avais bien dit ». Il n’y a pas de sens à trouver, il y à juste à s’inscrire dans le mouvement de l’univers, telle une goute de sang de chyle ou de lymphe, affluant librement dans les organes, et vivre alors du mieux possible chaque situation, en fonction de son essence, de ce que notre puissance est apte à nous donner comme joie en nous éloignant de la tristesse, mais une joie véritable, un bien pur, un but qui subsiste au fait d’être atteint ; Spinoza nous dit comment habiter l’existence, sans être habité par le regret d’en partir un jour.

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[Invité]

Je parcours le chemin de la manière qu’il m’est dès lors le plus agréable, et non plus comme il m’a été inculqué de faire, selon la logique de chaque chose, devant donc précédemment les intégrer toute, en y prêtant une attention aussi soutenue qu’impossible car, il est évident que les choses ne sont pas faites pour être traitée par la conscience humaine avec la perfection qui les constitues ; admettons ne pas être parfait. Mais c’est en accordant à ces choses de bons agrégats, en extrayant d’elle les justes parties, adéquate à notre être, et une fois sélectionnée, pouvoir les parcourir de la manière qu’il nous plait, qui nous donne le plus de joie, ainsi, obtenons leur bien véritable, celui probablement conçu pour nous. Il faut absolument éviter de cartographier ces lieux comme des interdictions, des zones de danger, au titre d’une inhibition, d’une crainte aussi quelconque qu’imaginaire, bien qu’elle puisse quelque fois se produire je l’avoue, comme un fait analogue à l’hypocondriaque qui fait graver sur sa tombe « je vous l’avais bien dit ». Il n’y a pas de sens à trouver, il y à juste à s’inscrire dans le mouvement de l’univers, telle une goute de sang de chyle ou de lymphe, affluant librement dans les organes, et vivre alors du mieux possible chaque situation, en fonction de son essence, de ce que notre puissance est apte à nous donner comme joie en nous éloignant de la tristesse, mais une joie véritable, un bien pur, un but qui subsiste au fait d’être atteint ; Spinoza nous dit comment habiter l’existence, sans être habité par le regret d’en partir un jour.

Dommage que la fin prenne un peu à contrepied le début. C'est est ce qui s'appelle se perdre en route. Tu devrais lire Ponge, il te plairait, et c'est autrement plus ludique que spy.

[michel]

spinoza est peut etre indigeste, mais s'il y a un livre qu'on pourrait apprendre par coeur c'est bien son éthique. Et Hegel l'avait bien dit : "l'aternative est : Spinoza ou pas de philosophie". D'autre part, Bergson l'avait bien compris : "Les philosophes ont deux philosophies, la leur, et celle de Spinoza".

[Invité]

"Il n’y a pas de sens à trouver, il y a juste à s’inscrire dans le mouvement de l’univers, telle une goute de sang de chyle ou de lymphe, affluant librement dans les organes, et vivre alors du mieux possible chaque situation (...)"

D'accord avec ça, mais j'ai eu l'impression que le reste du texte se complaisait dans la prétention hermétique pour épater le bourgeois...

Bienvenue sur Vos Ecrits, à vous lire bientôt !

[Sahkti]

spinoza est peut etre indigeste

absolument pas mais il est trop souvent réduit à ce qu'il ne disait pas et que d'autres disent à sa place

[Sahkti]

En lisant ce court texte, j'ai eu le sentiment que le narrateur se complaisait beaucoup à regarder son nombril se mirer à la lumière de son intelligence (et je précise bien parler ici du narrateur et non de l'auteur, que ce soit clair). Entre circonvolutions et ronds-de-jambes cérébraux, il se penche sur une vacuité certaine dans son existence, tentant de faire croire qu'il suit des principes appris ou le mouvement de l'univers. Pas convaincue par la démonstration, désolée.

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