Pyramide

[michel]

Pendant que ma pensée divague, qu’elle se fait sentir indomptée, et qu’elle parcourt le chemin de verdure, où poussent fruit et légumes, où fleurissent arbre et forêt, jardins de fleurs et parterres de coquelicots, elle poursuit le long chemin, se laissant recevoir par l’un ou l’autre fruit, elle prend tout ce qui passe, laissant tombé malgré elle l’une ou l’autre de ces denrées par maladresse, ou par trop de hâte, elle dispose tout dans son panier ; mais sait-elle qu’au bout du chemin, le panier disparaitra et la mémoire s’effacera, et qu’il ne reste déjà plus rien, où sont parti tout les fruits du trajet ? Sans doute sont-ils dans sa mémoire, mais refoulé, indigné qu’on ait brisé leur mouvement, ils se sont logé dans des milliers de tiroirs inconnus, réfugié venus là pour se cacher, aux quatre coins du cerveau. Mais de nos sentiments oublié, de nos amours passé, et de ces jours vécus, il s’est édifié une pyramide, une structure de pierre luisante et impossible au repos, produit de mille ans de labeur et de travaux d’esclaves pour laisser aux suivants de la poussière un peu plus que du sable, mais dans la lueur du noir, même le dernier des tyrans sait qu’il n’y a pas d’or pour une caresse, ni de bijou pour un baiser, et que l’amour est une chose si rare, que les damnées ou les pharaons et leur empire conquit, sont bien loin d’être encore au ciel, car il ne reste qu’une fierté immergée dans des millier d’inconscients, pliée dans des centaines de générations, et dont aujourd’hui il ne rejaillit que des visions d’avenir à l’allure peu glorieuse, et moi je dis que ce sont autant de promesses qui s’envolent en l’air, rejoindre la poussière et se disperser aux quatre coin de la terre. C’est pour ainsi dire qu’il nait dans la conscience humaine, des stigmatisations capable d’en ressentir les effets, et de traduire l’air ambiant, comme un sacrifié au besoin du peuple, comme un fou qui rompt la fiole de poison et la disperse sans vergogne, tout en disant qu’il arrose son champ, et que c’est ainsi qu’il vit, car comme aucune phrase ne contient tout le sens, un peu de sens est dilué dans chaque phrases.

< michel : vous n'avez pas encore compris pour la limitation des textes à un par semaine et par catégorie ??
Merci de relire notre LIGNE EDITORIALE ainsi que les 2 messages laissés sur vos 2 précédents textes verrouillés.
Celui-ci est également verrouillé pour les mêmes raisons.
La Modération >
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[Sahkti]

michel, un petit conseil pas superflu: fais-toi relire avant de poster stp ou utilise bonpatron.com, parce que là, c'est truffé de fautes.

Merci pour le lecteur :-)

[Sahkti]

A part ça, j'ai trouvé ceci très laborieux, empli de circonvolutions et d'effets précieux. Les phrases longues et les méandres de la pensée ne me dérangent en général pas du tout, j'apprécie même cela, mais ici, les effets sont trop présents à mon goût, trop visibles et ça nuit à la bonne fluidité du texte. Même l'intérêt du propos s'en trouve étouffé, voire noyé, c'est dommage.

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